Linked Forever -Tome 1 ~[RÉÉCRITURE]

Chapitre 17

Christian

Je me demande bien est-ce vraiment à cause de la chaleur ou par ma faute qu'elle transpire autant. Elle ferme les yeux, ouvre tout doucement ses lèvres, je souris et plaque les miennes dessus, cette sensation que je ressens au fond de mon cœur, cette bouffée de chaleur dans mon pantalon. J'en veux plus, et apparemment je ne suis pas le seul. En ce moment mon engin me menace de sortir. Je presse mon bassin contre elle, pendant qu'elle joue avec mes cheveux. On se sépare à bout de souffle. Je la regarde.

_On ne devrait pas faire ça sursurra-t-elle

Je lui jette une œillade ne comprenant pas où elle voulait en venir.

_De quoi ?

Je dépose un baiser dans son cou. Tout en humant son odeur de fraise.

_Tout ça ! Tu sais bien qu'un jour ou l'autre tout ça va se terminer alors pas la peine...

Je ne la laisse pas terminer, en scellant mes lèvres aux siennes. Ce baiser est beaucoup plus doux que le premier.

_Je...je vais retourner travailler

J'acquiesce et lui fait un bisou sur la joue. Elle sort du bureau. Je souffle un peu. Mon portable se met à sonner sur mon bureau, je m'avance empoigne l'objet et l'approche de mon oreille.

-Oui ? Dis-je sans conviction.

-Christian, comment ça va mon chou ?

-Avant d'entendre ta voix il y'a quelques instants j'allais super bien vois-tu ! Grogné-je

-Toujours aussi drôle. Bailla-t-elle

-Trêve de bavardage, pourquoi tu m'appelles Tiffany ? Retorqué-je

-Oh quel impatient ! Nous avons un problème ici, certains magasins refusent nos chaussures, surtout le D&H corporation, ils ont insinué que ce genre de chaussures ne se vend pas en Russie.

Ce matin très tôt, aux alentours de 5h du matin, j'ai reçu un appel de mon père, il disait que certains magasins en Russie voulaient nos toutes nouvelles chaussures sur le marché, alors comme je ne pouvais y aller j'ai mis Tiffany sur le coup. Et maintenant elle vient me dire que certains magasins refusent nos chaussures ? Qu'est-ce qui leur a fait changer d'avis ?

-Que s’est-il passé ?

-J'en ai aucune idée, il faudrait que tu viennes pour arranger ça.

J'avais décidé de ne pas y aller car j'avais autre plan pour ce week-end et elle ? Elle vient entraver mes plans, elle avait une seule chose à faire. Livrer les chaussures et revenir ici. Mais non ! Mademoiselle avait autre chose en tête apparemment.

-J'arrive, soupiré-je.

Je raccroche, dépose mon téléphone et sors de mon bureau. Je m'oriente vers le bureau d'Ana.

_Hé ! Ana, pourrais-tu me réserver un billet pour la Russie, j'aimerais partir le plus tôt possible.

J'ai cru apercevoir de la tristesse dans ses prunelles le temps d'une nanoseconde. Elle me sourit de l'un de ses sourires pas très chaleureux. Je retourne à mon bureau tout en refermant la porte derrière moi.

Je prends mon téléphone pour passer un coup de fil. Après quelques sonneries la personne au bout du fil décroche. Une voix grave et rauque arrive à mon oreille.

-Allô père ?

-Oui fils qu'est-ce qu’il y a?

-Tiffany vient de m'appeler et apparemment D&H corporation refuse nos nouvelles collections de chaussures.

-Oh ! Ça ne sent pas bon ! Je vais envoyer Ryan là-bas pour arranger les choses.

Ryan ! Mais bien-sûr. Comment se fait-il que je n’y ait pas pensé plutôt. Ryan est le fils hors mariage de mon père. Il fût un temps où lui et moi étions de bons amis, mais, il a commencé à m'envier. Il voulait avoir tout ce que je possédais sans lever un petit doigt. Ce qu'il ne semblait pas savoir, c’est que c’est seulement grâce à moi que cette entreprise fonctionne aussi bien. 

-Je n’y ai pas pensé. Lancé-je

-Alors il va y'aller comme ça tes plans pour ce week-end...

-Père, je vais devoir raccrocher, j'ai du boulot, répondis-je sèchement.

Anastasia venait de faire irruption dans mon bureau, elle semblait gênée, sûrement de me déranger qui sait ?

-D'accord fils.

Je dépose mon téléphone sur mon bureau et regarde Ana debout.

_Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas te déranger.

_Oh ne t'inquiète pas.

Elle me fait un faible sourire, je ne peux m'empêcher de la trouver mignonne.

_Alors je voulais te dire que j'ai réservé ton billet d’avion.

Elle allait partir mais je l'interpelle, elle s'arrête, mais ne se retourne pas pour autant. Je regarde ses belles petites fesses dans son jeans.

_Enfin de compte je ne vais plus y aller.

Je lui souris de toutes mes dents

Chapitre corrigé par judithRMB