Lettre à Aidee

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Chère Mamá,

Mamá,dans cette dystopie tu es la fleur qui persiste.Un amour inconditionnel qui m'est essentiel.Je t'aime,je ne saurais dire si c'est parce que c'est mon devoir,si c'est réellement ce que je ressens.Mais je sais que je te dois tout,tu es celle qui m'a nourrit,soigné,aimé.Tu m'as tout appris.Je sais que tu souffres par ma faute,que tu te demandes comment ton petit garçon a finit ici aujourd'hui,mais c'est une question dont moi-même j'ignore la réponse.Maman,chacune de tes rides t'embellies,mais chacune de tes rides m'effraies.Me rappel le temps qui passe et qui te rapproche de la fin.Je m'excuse de ne pas avoir pu te donner des petits-enfants,je m'excuse pour toutes ses fois où j'ai juré sur ta vie.Comme si elle ne se résumait qu'à une histoire de vol,comme si elle avait la valeur de toutes ses conneries que ne j'ai jamais assumées.Je peux remplacer mes poumons,mon foie mais pas toi.Pour te dire tout ce que j'ai sur le cœur il me faudrait le ciel et non pas une page,parce que crois moi que tues divine et que mes mots ne sont qu'écris au stylo. Alors maman,m'excuser ne servirait à rien.Quand je pense que je te donnais des coups dans le ventre,je te faisait du mal avant même de naître.Je t'aime,je t'aime,je t'aime,je t'aime.Alors crois le ou non,mais dans mon dernier souffle je le dirais.Ces trois mots qui ont tant de mal à sortir,je te le dirais,les crierais.Dans cette nuit sombre qu'est ma vie,tu es cette étoile qui m'éclaire.Hier tu me disait ceci,mais sache que toi tu es ma galaxie.Mamá te quiero.Mamá te quiero, de la Tierra hasta el infinito. Ida y vuelta.

PeineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant