Je te Sauverais

Chapitre 44 :

- T'es sérieux !? Tu penses vraiment ce que tu dis ? Que nous prenions la fuite tous les deux ?

J'essaye de sourire mais j'ai trop mal à la mâchoire donc je m'abstiens et contente d'affirmer par un hochement de tête. Il me regarde comme si... j'étais la huitième merveille du monde lorsque son téléphone se met à sonner.

- Momo ?
-.....
- Non je n'y retournerais pas, il peut toujours courir.
-....
- Il a frappé Izu, j'en ai plus rien à foutre de sa vie.
-....

Son visage était en train de se décomposer.

- Quoi !!?? Tu te fous de moi, c'était pour ça qu'il a invité autant de monde...
-....
- Je sais qu'on ne peut pas lui échapper.
-....
- Mais moi non plus je ne veux pas !!!! J'ai mon Izu j'te rappelle. Et oui toi ton américain.
-....
- Ah bon il s'appelle comme ça... C'est super laid. T'es sûre que c'est un prénom ?

Momo s'est mise à hurler au téléphone mais je ne comprenais toujours pas ce qu'elle racontait. En même temps maintenant que l'adrénaline retombait, je commençais à avoir mal partout, mon visage, mon bras, mon dos. Je m'assois sur le trottoir.

- Mais je t'ai pas abandonné, tu croyais tout de même pas que-
-....
- T'es plus ma priorité Momo.
-....
- T'inquiète ce ne sera plus nécessaire maintenant.
-....
- Tu me gaves Momo, j'irais pas travailler là-bas, je m'en fous si ça peut être une opportunité pour toi. Je suis pas en couple avec toi, tu n'as qu'à y aller toute seule comme une grande retrouver ton américain au lieu de me faire chier.

Il lui raccroche vraisemblablement au nez et reviens vers moi inquiet, il s'agenouille caressant mes cheveux.

- Ça va mon p'tit coeur ?
- J'ai juste mal partout mais sinon tout est ok.
- Viens mon petit koala, je te ramène chez nous.
- T'es sûr ?
- Oui maintenant qu'on sait qu'il sait, ça ne sert plus à rien de se cacher. Par contre tu vas aller sur mon dos, pas devant.

Il se tourne et je grimpe sur son dos. Je souffle sur son cou, ce qui lui donne la chair de poule, et je suis content. Il ne me faut pas grand chose pour le rendre heureux.
- Arrête ça me fait frissonner.
- Moi j'aime bien. Et puis à chaque fois que tu me donne un surnom il faut toujours que tu dises petit avant.
- Moi j'aime bien, c'est affectueux.

Je me sentais tout à coup extrêmement fatigué, étant confortablement installé je me permet de fermer les yeux juste quelques instants.
Lorsque je les rouvre j'étais allongé dans notre lit, je me suis réellement endormi alors...
La place à côté de moi était vide, je me lève péniblement retenant quelques gémissements de douleurs pour chercher mon Shoto.

Il se trouvait dans la salle d'eau en train de préparer un bain. Il était penché sur la baignoire, toujours dans son costume, la veste en moins. J'avais pleine vue sur son magnifique fessier.
Je me décidais à rester discrètement à l'observer, à le mater quoi.
Il commence à se déshabiller toujours dos à moi, pourquoi même sa façon de se mettre nu est si sexy ?
Je crois que j'ai arrêté de respirer, matant son dos, imaginant mes mains le caresser, le griffer de mes ongles comme j'ai déjà pu le faire. Il enlève son pantalon, j'y vois ma langue entre ses cuisses, le faisant grogner de frustration car si proche et pourtant si loin de son membre. J'attendais ce moment où j'aurais sa paire de fesses sous les yeux.
Rien que de l'imaginer, j'étais déjà excité...

- Dis-moi au lieu de te faire plaisir tout seul, tu prends un bain avec moi.
- Comment t'as su que j'étais là ?
- Je ne sais pas ce qu'il se passait dans ta tête mais tu n'es pas super discret.

Il s'approche de moi, regarde mon visage que je n'ai pas encore vu, j'espère que je ne suis pas déformé quand même et il tique.
- C'est si moche que ça ?
- Non mon p'tit coeur, c'est juste que c'est cette enflure, il a osé poser la main sur toi. Enfin poser pfff ça m'énerve... Je n'ai pas su te défendre !!
- Arrête de te torturer pour ça.