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Je me réveille dans les bras de Ken qui me regarde.
-Bon matin. Dit-il en souriant.
Je souris.
-Il est moche ce mot.
-Quoi? Toutes les filles trouvent ça mignon.
-C'est mignon mais moche.
-Ok. Réveilles toi une deuxième fois.
Je ferme les yeux, amusée.
Je ré-ouvre les yeux.
-Salut mon amour. Dit-il doucement avant de m'embrasser.
Il me pose sur lui et m'embrasse plus intensément.
Je sens l'érection de Ken contre moi. Il passe ses mains sous mon tee-shirt. Je repense à mes règles quand je sens des douleurs aux seins.
-Tu vas pas aller loin. Dis-je.
Il me regarde en réfléchissant, puis il ouvre la bouche et se recouche à côté, frustré.
-Je te promets que dès que je les ai plus je te tiens au courant directement. Dis-je.
J'essaye de masser mes seins discrètement.
-J'ai pas le droit et tu te caresses. Dit-il.
-J'ai mal. Dis-je.
Ken se met au dessus de moi et m'embrasse doucement. Il me caresse le corps.
-C'est pas en coupe que je dois les prendre. C'est en saladier.
-De quoi?
-Tes seins.
-Pfff!
Je mets mes mains sur son visage pour plus le voir.
-T'es nul. Dis-je en remettant le tee-shirt.
-Mais...!
-Allez viens.
Je sors mais il me retire sur le lit.
-Bébé. Je veux pas que tu sortes comme ça.
-Que je sorte où? Comment?
-On voit trop tes seins. Ils vont tous bander.
-Et comme tous les matins je compte mettre un soutif dessous.
-T'as fait ça les autres matins?
-Oui.
-Pourquoi je bande tout le temps alors? J'suis sûr que même avec un col roulé t'es bonne.
-Arrêtes. Je prends pas ça pour un compliment.
-À mes yeux c'en est un.
-Aux miens ça me donne l'impression d'être une pute.
-Peut-être que j'aime les putes.
Oh le connard!
-T'es sérieux là?!
-Mais non je plaisante. J'aime trop te faire chier quand t'as tes règles. T'es grave susceptible.
Je me recouche et lui tourne le dos.
-Je te taquine Cendrillon.
-Tu me compares à une meuf qui était une bonne à tout faire avant d'être une princesse maintenant?!
-T'aimerais être quelle princesse alors?
-Lux. Princesse Lux, unique en mon genre.
Il rit avant de m'embrasser.
-Heureusement que tu es unique.
-Pourquoi?
-Je veux être le seul à t'avoir.
Je souris et le tire dans mes bras. Je le serre contre moi comme un nounours.
-Tu me prends pour ton doudou?
-J'ai envie de te faire un câlin. Dis-je.
-Moi aussi mais pas comme ça.
Je souris et finis par refermer les yeux dans son cou.

-Eh tu dors! Me réveille Ken.
-Je vais te défoncer!
-C'est mon rôle. Dit-il en riant.
-J'étais trop bien tu fais chier!
-Fais moi un bisou.
-Rêves!
Je me couche sur le ventre, mets son oreiller sous mon ventre et le mien sur ma tête.
-Eh mais... mon oreiller?
-Tu te débrouilles.
-Pourquoi il est sous ton ventre?
-Parce que tu aimes mes seins et que si je n'en mets pas, je peux pas me coucher sur le ventre car ils me gênent et me font mal.
-Couches toi normalement alors.
-Je peux pas. Je suis pas normale alors ça va pas.
Il secoue la tête et rit avant de poser sa tête sur moi.
-T'es nul. Dis-je.
-Moi aussi je t'aime.
-J'ai jamais dis ça. Dis-je en riant sous l'oreiller.
-Ok. Je sors.
-Vas-y. Dis-je en riant toujours.
-Je vais te donner une bonne raison de rire. Dit-il avant de me faire des chatouilles.
-Petit con!! Lâché-je avant de rire.
Il se laisse tomber sur moi.
Il me regarde en faisant la moue d'un enfant.
-J'ai envie de toi. Dit-il en faisant ressortir sa lèvre inférieure.
Je ris à sa tête.
-Tu te moques encore de moi? Je suis vexé.
Je lui fais un bisou en riant.
-Ouh ça va mieux. Dit-il. Allez viens manger du Nutella.
-Tu disais que j'en mange trop avant.
-Ouais mais ça fait quelques jours où tu manges peu.

Je repense à la rentrée et au sport.
-Oh non...
-Quoi?
-Bah j'ai plus de dispense de sport pour le lycée.
-Et tu feras quoi?
-Course.
-Je viendrai voir tes seins courir. Dit-il en faisant bouger ses sourcils.
-Non. Dis-je en riant.
-Si.
-Nan. Arrêtes Ken. T'as pas le droit.
-Si c'est le terrain que je pense, il appartient pas au lycée alors je pourrai.
-Mais Ken...
-Je me cacherai sous ma casquette et la capuche d'un sweat. T'inquiètes princesse. Je serai discret.
-Tu vas te moquer de moi...
-Pourquoi?
-Parce que je cours pas longtemps. J'ai la vitesse mais pas l'endurance.
-Si tu cours pas jusqu'à la fin je te prendrai dans les toilettes des vestiaires des filles.
-Non!
-Si. En plus il y a une fenêtre en haut.
-Ken. Fais pas ça.
-Faudra courir. Dit-il amusé.
-Ce sera quoi ma récompense ?
-3...allez 4 orgasmes.
Je me cache les yeux et le pousse pour sortir.
-Je t'aime. Dit-il en me retenant quand je vais vers le salon.
Il m'embrasse en me donnant mon soutif.
Je souris de sa jalousie en le poussant légèrement afin de séparer son corps en rut du mien qui lui dit stop.
Il râle légèrement et je vais dans la couchette mettre mon soutif.
Ken lève le rideau et me regarde avant de me sauter dessus.
-Arrêtes. Dis-je en riant.
-Je suis en érection. Ça devient douloureux.
J'ai une idée! Je peux lui faire une branlette espagnole!
Je ferme bien le rideau et retire mon tee-shirt. Je repose le soutien gorge que je n'ai pas eu le temps de mettre.
Il dévore ma poitrine des yeux.
Je l'embrasse.
-Couches toi. Dis-je entre ses lèvres.
Il s'exécute et écarte les jambes. Je lui retire son boxer et reçois presque une bifle.
Ça fait rire Ken. Quel gosse! Enfin... Bien dur et bien membré le gosse. Je caresse son pénis avant d'embrasser Ken. Il me pelote les seins pendant que je lui caresse sa troisième jambe. J'empoigne son pénis et fais des va et vient de plus en plus fort. Il grogne et serre mes seins avant de fermer les yeux et les lâcher. Je fais descendre une lignée de baiser. Je commence par sa bouche, puis je continue le long de sa mâchoire avant de descendre à son cou. J'y laisse une légère trace bleutée.
-Oh Lux... Plus vite. Grogne t'il.
Je m'exécute et continue de faire descendre ma bouche un peu plus rapidement car je sens qu'il va venir mais j'en ai pas fini. Je me redresse et le regarde. Il me regarde avec sa bouche entre ouverte.
Je plonge mon regard dans le sien en même temps que j'amène ma bouche à son pénis. Je lui donne une lèche, puis deux, trois, avant de le prendre en bouche. Je fais tourner ma langue autour de son gland pendant que ma main continue ses mouvements rapides. Il gémit et tire légèrement sur mes cheveux.
Je termine avec ma langue et le pompe.
-Oh putain Lux...
Je continue sur toute sa longueur et fais une gorge profonde. Pour la branlette espagnole, on oublie. Il y a pas assez de place. C'est déjà limite.
Je fais une seconde gorge profonde.
-Oh... Je viens! Dit-il en se vidant dans ma bouche.
Bon bah... On va avaler hein.
J'essaie sous le regard de Ken mais il y en a trop.
-Attends. Tu vas cracher s'tu veux.
Il met vite son boxer mais je vais vomir moi. Je me cache avec mon tee-shirt et je cours aux toilettes. Personne m'a vu! Je crache dans les toilettes. C'est tellement dégueulasse. Quand il y en a pas beaucoup ça va. Mais là il y en avait trop.
-Ça va? Demande Ken à travers la porte.
-Oui. Dis-je en remettant mon tee-shirt.
Je sors et quand on se regarde, on explose de rire. Je ne sais pas si cette situation est vraiment drôle mais je suis morte de rire dans les bras de Ken.
-Pourquoi tu m'as pas prévenu avant? Tu me l'as dis quand c'était fait en fait.
Il prend mon visage en coupe et fixe ma bouche.
-C'était trop bon. T'es vraiment la meilleure pour ça. Dit-il. Je t'aime.
Il m'embrasse et dévore mes lèvres. Il les mordille, les suce, les lèche. Il me roule une pelle magique. J'aime quand il m'embrasse comme ça.
-Je peux aller pisser ou pas? Demande papa en nous séparant.
Je baisse la tête et me décale.
Il marmonne des paroles incompréhensibles et mon moral redescend. J'étais très bien avec Ken depuis hier soir. Je souriais.
Ken me tire dans ses bras quand papa entre dans les toilettes. Il pose délicatement ses lèvres sur les miennes pour m'embrasser et me réconforter.
-Je t'aime bébé. Vas mettre un soutif et je te fais un petit déjeuner.
La porte des toilettes se ré-ouvre.
-C'est moi. Je sors. Dit papa.
-Juste. Si j'ai jusqu'à la semaine d'après la rentrée, pourquoi tu me parles plus et tu me fais plus de bisous? Demandé-je à papa.
Il glousse.
-Peut-être parce que je suis déçu.
-Au final ça te fait du bien de me faire du mal?
Il secoue la tête en souriant et en soupirant puis il va au salon. Je suis blessée, déçue et choquée.
-Ça va lui passer princesse. Ne t'en fais pas.
Je me blottis violemment dans ses bras. Il caresse mes cheveux et me serre contre lui en me murmurant des paroles rassurantes, douces et réconfortantes.
-J'aime bien tes cheveux en fait. Me dit-il.
Je réussis à sourire dans ses bras. Je l'aime.
-Allez. Vas mettre un soutif. Dit-il.
Je passe mes bras autour de son cou et je saute. Il met ses mains sous mes fesses pour me porter. Mes jambes sont autour de sa taille et ma tête dans son cou.
-Tu vas mettre un soutif ou je te le fais bouffer?
Je descends de ses bras et file dans la couchette pour mettre le soutif.

Je me sens pas bienWhere stories live. Discover now