Chapitre 11

3.8K 211 2
                                    

Nous arrivons au bout d'un moment devant une échelle menant à une grille

-Monte. Je me tourne vers lui

-Tu es sûr de toi ?

-Evidement, comme tu l'as dit, cela fait des années que je suis ici.

Je le regarde attentivement.

-Allez monte Théa, nous n'avons pas toute la journée, tu es vraiment un boulet.

Je lui jette de l'eau

-Va te faire voir !

J'attrape l'échelle et je commence à grimper, j'essaye de l'ignorer mais je peux sentir son regard sur moi, enfin, plutôt sur mes fesses et c'est vraiment...perturbant

-Arrête ça.

Finis-je par dire

-Arrêter quoi ?

-De regarder mes fesses.

Je l'entends ricaner

-Grimpe plutôt.

-Pas si tu passes ton temps à me regarder !

-Je ne te regarde même pas, tu n'es pas mon genre.

-Mais je suis une fille, alors tu en profites espèce d'homme des cavernes !

Je l'entends rire et cela m'énerve encore plus, je m'arrête pour le regarder et je le vois mort de rire.

-Quoi ? Pourquoi tu ris ?

-Tu m'as traité d'homme des cavernes.

Il rit de nouveau

-Et bah quoi ? C'est ce que vous êtes.

Je le regarde rire, ce mec est bipolaire ou quoi ?

-Bon c'est bon, tu as fini de rire ?

Il prend une grande respiration et recommence à monter.

-Je t'attend miss jolie cul.

Je rougis sous ces propos mais je ne proteste pas, je hais ce type de plus en plus.

Arrivé en haut de la grille, je la pousse mais elle est trop lourde. Malgré mon entraînement, je n'ai pas assé de force pour la repousser.

-Viens m'aider.

-Tu veux que je fasse comment ?

-Bah grimpe jusqu'à moi pour soulever la grille, tu vois bien que je n'y arrive pas.

Il souffle mais grimpe. Il doit me passer, au sens propre du terme, sur le corps.
Ces mains se trouvent à la hauteur de mes hanches tandis que sa tête est au milieu de mon dos, je me colle contre les barres en fer pour lui faciliter le passage, son corps est a présent collé contre mon dos, et je sens son souffle dans ma nuque.

-N'en profite pas pour me toucher.

Il pouffe

-Je n'y avais même pas pensé.

Je frissonne, son haleine fraîche me rafraichit les poils du cou, c'est la première fois que je réagis ainsi. Ces pieds sont de part et d'autre des miens, son bassin est collé contre le mien

-Pousse en même temps que moi au lieu de fantasmer sur moi.

-Pfff, même pas en rêve, tu n'es pas mon genre.

Je tends les mains mais je les pose sur les siennes, aussitôt je les retire, je suis morte de honte.

-Vraiment ?

-Il fait noir en même temps. Je ne regardepas  où je mets mes mains...

-A trois, un, deux...pousse !

On pousse en même temps et la grille se lève, Kauldher la décale à droite et il m'aide à sortir du puit, puis c'est lui qui en sort.

-Et on est où ?

Je regarde autour de moi, on dirait une chambre de torture ou de chirurgie, il y a une grande table en métal, un tiroir en métal avec des instruments posés dessus. Cette pièce me fait froid dans le dos.

-Je ne sais pas, je ne suis jamais rentré ici, j'ai lu les cartes, enfin les plans.

-Super et comment va-t'on trouver mon frère ?

J'entends soudain un hurlement qui me font sursauter.

-On va suivre les cris.

Il se dirige vers la porte, l'ouvre et tourne à gauche

-Attend-moi.

Je bute contre un torse et quand je lève la tête, je croise des iris vertes et rougis aussitôt.

-Avoue-le, tu aimes être collé à moi.

Je grogne et le pousse

-La ferme !

On sors de cette piece et nous suivons les hurlement jusqu'a ube petite pièce ou se trouve mon frère.
Celui ci est assis sur une chaise, en sang, le visage bien amoché. Devant lui se trouve trois hommes qui tente de le faire parler.

-Se sont des mecs que je connais, de braves soldats.

-Ils font partis de l'élite?!

Il acquiesce.

-Mais que font-ils ?

-Ils veulent le faire parler.

Il pose sa main sur la poignée et la porte s'ouvre.

-Ne bouge pas.

J'obéis pour une fois et je le vois se ruer sur l'un des mecs qu'il met K.O tandis que les deux autres viennent sur lui.
Le voyant en mauvaise posture je décide d'entrer et de frapper l'un des gars avec une barre en fer que j'ai trouvé au sol, celui-ci tombe au sol et Kauldher s'occupe du dernier

-Je t'ai dit de ne pas bouger !

-Merci Théa de m'avoir sauvé la vie. Oh, mais je t'en prie.

Je lui fais mon plus beau regard noir.

-Jamais tu n'écouteras ce que l'on va te dire.

Je croise les bras sur ma poitrine et le regarde fièrement.

-Laisse-moi réfléchir, non, jamais.

-Oh les gars !

Je me tourne vers cette voix faible et rocailleuse. Mon frère nous dévisage

-Hyppolite !

Je me rut vers lui pour lui défaire ses liens.

-Oh mon Dieu mais que t'on-t-ils fait ?

J'inspecte son visage qui est bien amoché.

-Ne t'en fais pas, je vais m'en remettre. Nous devons retourner au hangar, ils vont bientôt partir.

Mon frère jumeau, Lui et moiWhere stories live. Discover now