Chapitre 2 -James: le Chemin de Traverse

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Chez la famille Potter, c'était l'effervescence. Dans la cuisine, des cuillères tournaient toutes seules dans les casseroles et d'une marmite s'échappait une délicieuse odeur de ragout. Dans le four, cuisait une alléchante tarte à la mélasse, le dessert préféré du jeune James. Un balai volait à travers la maison et une petite créature à l'allure étrange étendait le linge. Sur la table du salon se trouvait une lettre écrite à l'encre verte :

Directeur : Albus Dumbledore

Commandeur du Grand-Ordre de Merlin

Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers

Cher Monsieur Potter,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée est fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, cher Monsieur Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall

Directrice adjointe

Des pas se firent entendre dans l'escalier, et un jeune garçon dévala les marches. Il revêtit une cape et une écharpe et se tourna vers ses parents qui attendaient sur le pas de la porte et regardaient leur petit garçon les yeux pleins de fierté. Euphémia et Fleamont Potter étaient heureux que James puisse enfin étudier à Poudlard, l'école de sorcellerie où ils avaient vécu leurs meilleurs moments, dont ils gardent les plus importants souvenirs. C'était là-bas qu'ils s'étaient rencontrés et étaient tombés amoureux. Ils savaient que leur petit James ferait de grandes choses une fois à Poudlard, la magie irradiait en lui et il était un sorcier précoce pour son âge.

« Jamesie, dit Madame Potter, dépêche toi si tu veux qu'on ait le temps de s'arrêter au magasin de Quidditch. »

James poussa un petit cri de joie. Depuis qu'il était petit, il était passionné par ce sport et il espérait bien intégrer l'équipe de sa maison une fois à l'école. Il passa sa main dans ses cheveux, les ébouriffa légèrement et sortit de chez lui.

Il était tellement enthousiaste à l'idée d'aller enfin à Poudlard. Ses parents lui parlaient de cette école depuis de longues années. Sa mère lui avait raconté toutes les belles choses qu'on pouvait voir à Poudlard et lui avait dit quelques anecdotes sur les futurs professeurs de James. Son père, lui, lui avait fait part de toutes ses bêtises d'enfance et lui avait décrit les passages secrets de Poudlard. Et finalement, il avait reçu sa lettre. Ce moment resterait surement l'un des ses plus beaux souvenirs : un hibou grand duc était entré par la fenêtre du salon et avait déposé une lettre. James était habitué à ce que des hiboux rentrent chez lui comme ça, ce n'était pas étonnant dans une famille de sorciers. Alors qu'il finissait ses toasts, se mère attrapa le courrier et lorsqu'elle arriva à la fameuse lettre, elle poussa un cri de joie avant de la tendre à James. Ce dernier comprit tout de suite de quoi il en retournait et se mit à danser autour de la table.

C'est pourquoi, trois jours après avoir reçu sa lettre, James et ses parents se rendaient à Londres pour effectuer les achats Du jeune garçon. Il n'avait jamais accompagné ses parents jusqu'au Chemin de Traverse c'est pourquoi il était si excité. La famille arriva devant le Chaudron Baveur, un bar miteux en apparence mais très célèbre chez les sorciers. Ils s'arrêtèrent pour saluer le barman Tom, et James put observer avec fascination le mélange de personne dans la pièce, il avait toujours voulu observer les clients du Chaudron Baveur, il s'agissait d'un lieu où la magie avait vraiment l'air puissante.

Les Potter ne s'attardèrent pas plus longtemps, une longue journée d'achats les attendait. Après avoir tapoté le mur de briques, ils franchirent l'arcade qui séparait le monde moldu du Chemin de Traverse.

Les yeux de James s'écarquillèrent à la vue des nombreuses boutiques toutes plus extraordinaire les unes que les autre et qui bordaient l'allée centrale de ce lieu. Le jeune garçon pensait s'y connaître en terme de magie, mais il devait se rendre à l'évidence : le monde magique était bien plus vaste que tout ce qu'il avait pu imaginer. Partout les vitrines étaient pleines d'objets passionnants et intrigants. James passa un temps fou dans le magasin de Quidditch et parvint à convaincre sa mère de lui acheter un nécessaire pour son balai. Cependant, elle refuse de lui acheter quoi que ce soit dans le magasin de farces et attrapes. Mais Fleamont lui prit discrètement quelques uns des objets qui ont fasciné James. Puis la famille Potter continua les achats de James. Lorsqu'ils se rendirent dans la librairie Fleury et Bott pour acheter les manuels scolaires du jeune garçon, ce dernier fut attiré par un petit groupe composé de deux adultes d'une quarantaine d'année avec un air ébahi et accompagné de deux enfants, un garçon brun au teint cireux et une jolie jeune fille rousse au visage constellé de tâches de rousseur et avec de très beaux yeux en amandes d'un vert profond. Elle écoutait avec passion les paroles d'un petit homme. Le jeune garçon avait, lui, un air nonchalant mais le sourire en biais qu'il arborait quand il regardait la jolie rousse ne trompait pas James. Il se doutait aussi qu'il devait s'agir d'une famille moldue qui venait d'apprendre que leur enfant appartenait au monde magique. Vu le regard émerveillé de la rousse, ça devait être elle la née moldue. James finit par se détourner de sa contemplation quand il croisa le regard du jeune garçon, un regard dur et venimeux.

James fit une autre rencontre originale en allant chez Ollivander, le fabriquant de baguettes. Au moment où il attrapa la poignée, une grande femme au regard froid et hautain sortit du magasin. Le jeune garçon comprit rapidement qu'il s'agissait d'une sang pure apparemment très fière de la lignée à laquelle elle devait appartenir. Elle était accompagnée de deux garçons : le plus petit semblait malheureux et son regard était vide, le plus grand paraissait également malheureux, mais contrairement à l'autre, il portait dans son regard des traces de malice et un sourire narquois naissait sur ses lèvres.

Monsieur et Madame Potter s'arrêtèrent face à cette femme et le dégoût tordit leur visage le temps d'un instant. Les yeux de Madame Potter s'arrêtèrent sur le bleu sous l'œil du plus grand des deux garçons et la colère s'empara de ses traits. C'est ce moment que choisit la femme pour saluer la famille Potter :

« Oh je vois que la famille Potter est au complet, lança-t-elle.

- Madame Black, salua Monsieur Potter, vous emmenez également votre garçon faire ses achats pour Poudlard ?

- Oui, Sirius, dit-elle en désignant le garçon avec la marque sur le visage, entre à Poudlard cette année, et comme la noble tradition des Black l'exige, il ira à Serpentard avec ceux dignes de son rang.

- James aussi entre à Poudlard pour la première fois, mais nous ne lui imposeront aucune maison, il fera son propre choix, fulmina Madame Potter.

- Oh je vois, eh bien Sirius devra faire attention à ses fréquentations, les véritables sangs purs ne devraient pas être obligés de fréquenter la racaille présente dans Poudlard, continua Madame Black en regardant les Potter de haut.

- Ne vous inquiétez pas, James fera de même, nous lui avons bien dit qui est la ''racaille'' de Poudlard » rétorqua Madame Potter.

Monsieur et Madame Potter rentrèrent dans la boutique et Madame Black continua son chemin. James regarda le jeune Sirius avec un regard désolé, tandis que lui rattrapait sa mère. Finalement, il se retourna vers James et lui adressa un regard complice suivi d'un léger clin d'œil. 

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Bonsoir à tous, lecteurs réguliers ou non de "Les Origines". J'essai de diversifier les points de vue des personnages, c'est pour cela que le prochain chapitre sera consacré à Sirius.

J'espère que ce chapitre vous plaira, et surtout n'hésitez pas à laisser un commentaire (j'aimerais avoir des avis constructifs) ou à partager cette histoire, ça me ferait vraiment plaisir!

Bien à vous, 

Jily29


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