Vis sans regrets

Untitled 7

Je suis dans le coaltar.

Esprit dans le noir.

Comme une gueule de bois,

Dont je me souviendrais pas.

Mon corps présent,

Mon esprit perdu dans l'temps.

Vigueur devenu poussière,

Entre leurs faux sourire de lumière.

Le soir ou choient les larmes de bonheur.

Soir de tous les impossibles possibles.

Ou chacun imagine arrêter les anti-dépresseurs,

Ou chacun rêves d'un destin viable et meilleur.

Depuis ma fente j'observe ce beau monde.

Je ne vois qu'une copie de la même vie.

Je les regarde comme un enfant observe sa fourmilière,

Même petits soldats derriere la plaque de verre,

Chacun un métier différent,

Mais tous le même état d'esprit abrutissant.

Personne pour vraiment contester,

Les règles tacites et base de la société.

Hors de question de me laisser faire,

Plutôt crever que de finir dans la fourmilière,

Esprit libre même si je finis en enfer,

Âme sereine même si je plombe ma "santé de fer"

Rien n'est plus beau que la passion,

Qu'elle soit autodestructrice n'entre pas dans l'équation,

Elle aura toujours été ma seule religion,

Seule et unique résolution d'une vie d'objection.

Depuis ma vue imprenable j'observe en parfaite crapule.

Clopes à la bouche en soufflant la brume

C'est la gorge et les poumons que je me brule.

Mais que voulez-vous,

Je suis dans le flou,

Personne pour s'en soucier

Personne pour m'arrêter,

De tout façon qui prendrait le temps de s'en occuper.

Ils ont déjà leur travaille journalier à terminer.