Chapitre 5: 2eme jours de captivité.

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Je suis assise au sol en face de ma porte de prison, je regarde les minutes défiler sur la pendule. Cela fait une heure que je fixe cette monstruosité. 8h du matin.

Hier, je n'ai ni vue ni réentendue personne.
Ils m'ont laissé moisir dans cette cage.
J'ai occupé ma journée en tournant en rond, la tête pleine d'idées atroces sur ce qu'il m'attend ici.
J'ai beaucoup pensé à ma vie, ma famille, mes amis et ma meute.
Finalement je me suis endormie épuisé et angoissé, en espérant me réveiller dans mon lit, chez moi, et que tout ceci ne soit qu'un rêve.

J'ai les crocs. C'est le cas de le dire. Si je pouvais me transformé, on pourrai voir mes canines touché parterre, tellement j'ai faim.

Mon dernier repas remonte à la pizza partagé dans ma chambre, à la fac, pendant qu'on se préparait pour la fête.

Le mot pizza me fait saliver. Je m'y vois bien là croquer dans la pâte fine mais croustillante, avec du chorizo et le fromage....

Non. Non. Non. Il ne faut pas penser à ça. J'entend déjà le tonnerre gronder dans mon estomac. Alors pas besoins d'en rajouter.

Je me sens faible.
Le manque d'eau et de nourriture n'aide pas ces foutus drogues, que ce dingue, ma injecté, à disparaître de mon organisme. Même avec mon métabolisme accéléré.

Je suis aussi vulnérable qu'un nouveau né. Surtout sans ma louve, qui ne s'est toujours pas manifesté.

Je renifle mes aisselles. Je suis crasseuse et je commence à sentir le petit bouc. Pas le bouc en entier il faut pas abusé non plus. Ha l'ironie. Il faut bien passer le temps comme on peut. C'est pas les loisirs qu'il y a par ici qui me feront dire le contraire.

Soudain 3 types hyper balaises se dressent devant moi. Tous brun, la même carrure, la même tenue et le visage masqué. On dirait des copier/coller.
Perdu dans mes songe, je n'ai même pas remarquer qu'ils avaient ouvert la porte.

Ha ba je fait une belle louve garou tien.

J'essaie de me lever mais il y en a 2 qui m'attrape par les bras avant que je ne puisse bouger. Quand au 3eme, il me pointe avec un... flingue... merde c'est un pistolet tranquillisant.

On en a dans la meute pour les jeunes qui se transforme pour la première fois. Parfois ils paniquent et on est obligé de les endormir pour ne pas qu'ils se fassent du mal ou blessent les autres.

Donc je reste tranquille, ou on m'envoie dans les bras de Morphée.

En parlant de bras. Ils sont en train de me les broyer les 2 gus.

《Et doucement les malabars, je vais pas m'envoler.》

Je leurs gueule après. Ce n'est pas l'idée du siècle mais les mots ont dépassés la pensée.

Ouf pas de réactions. Sûrement l'habitude.

Je fait ma fière, mais en réalité j'ai peur. Je me demande se qu'il va m'arriver? Ou ils m'emmènent? Et plus je me pose de questions plus je suis terrorisé.

Ils me traîne, ba oui je vais leurs facilité la tâche quand même, jusqu'à une grille qui s'ouvre automatiquement à notre arrivé devant.
Hum!! vidéo surveillance et contrôle à distance. Bon à savoir, ou pas! On verra plus tard.

Une fois le passage libéré, on longe un couloir jusqu'à une porte à droite. Ils l'ouvre et me balance dedans sans ménagement.

Tout ce que je voie pour le moment est blanc mûrs, portes, grilles. Même les types qui mon amener ici était habillés en blanc.

À l'intérieur, j'atterie sur les fesses. La pièce est entièrement carreler et blanche. C'est tout ce que j'ai le temps d'apercevoir, avant que des jets d'eau froide qui sortent de partout, me mouille. Une odeur chimiques se répand dans l'air. Ça pue et ça pique ma peau. Pas beaucoup, mais assez pour me donner envie de me gratter comme un chien.
Les bras devant le visage pour me protéger, je ne cherche même pas à me redressé, la pression est tellement forte que je préfère me recroquevillé au sol.
L'eau change de température et les effluves de produits disparaissaient.
La cascade s'arrête.
Une soufflerie s'enclenche et de la chaleur enveloppe mon corp.

Après ce traitement de choc, je me sens réveillé et épuisé en même temps. C'est étrange comme sensation.
J'ai les idées plus claires mais je suis à bout de souffle et mes muscles me tirent. Comme si je venais de courir le marathon de New York.

Les 3 hommes reviennent.
Plus besoin de faire semblant de traîner ce coup ci.
Je n'est plus aucune force.

Je suis accompagné dans une vaste salle blanche, il y a pleins d'instruments et de machines bizarres sur des meubles en fer, et au centre une sorte de table rectangulaire faite du même métal, vers laquelle ont se dirigent.

J'essai de me débattre, mais c'est peine perdu.
Après le traitement que l'on m'a infligé ces 48 dernières heures.
Je suis au bord de l'évanouissement.

Être une louve garou ne veux pas dire avoir aucune faiblesse.

On m'allonge et m'attache avec des sangles au niveau des chevilles, des poignets et du front.

La dernière chose que je voie avant de m'évanouir. C'est une femme en blouse blanche avec masque et charlotte, une paire de ciseaux recourbé dans ses mains recouvertes de gants, qui approche dans ma direction.










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