Chapitre 16: Gênée

2.3K 95 38
                                    

   J'empoigne mon sac et sors de la chambre avec une béquille dans ma main droite, je découvre Castiel ainsi que les autres qui me sourient.
-On y va? Demande Castiel tandis que j'hoche la tête.
-On y va! Je dis avec joie pendant que Lysandre prend mon sac.
Nous partons ensemble vers la voiture en discutant et rigolant.

Lysandre se sent toujours coupable je le sais malgré mes tentatives pour le rassurer.

À vrai dire il est moins fautif que Castiel mais bon.
Je suis passée à autre chose.
Tout ce qui m'importe c'est que tout s'arrange et que Debra soit partit.

Je m'installe sur le siège passager tandis que Castiel prend la place du conducteur et que Lysandre va à l'arrière avec Rayan.

Castiel démarre avec tout le monde qui commence à parler mais je pose ma tête contre la vitre et m'endors.

-

Je me réveille lentement et remarque que nous sommes à l'arrêt.

Je tourne la tête et je m'aperçois que Lysandre et Rayan ne sont plus là.

Je fronce légèrement les sourcils.

-Je les ai raccompagnés. Intervient la voix de Castiel.
Ses cheveux noirs aux mèches rouges sont décoiffés et je ne peux m'empêcher de trouver qu'il est vraiment sexy.

-On y va? Demande Castiel avec ce regard d'acier envoûtant.

Non pas envoûtant,déroutant, non, dégoûtant, voilà.

Nan mais envoûtant et puis quoi d'autre.

-On y va. Je lui dis en ouvrant la portière tandis que je saisis ma béquille.

Castiel m'aide à sortir en parfait gentleman et m'accompagne jusqu'à l'appartement.

-J'ai l'impression de squatter. Je dis comme en boudant.

-Comment ça "squatter" ?

Je remarque que sa veste en cuir lui va à merveille.

Non, je dis n'importe quoi. Je voulais dire que cette veste en cuir M'IRAIS à merveille.

-Bah oui, regardes, je n'ai plus d'appart', plus de boulot, je squatte chez ma voisine avec ma soeur et elle ne dit rien.

Castiel lève un sourcil.

-C'est parce qu'elle t'apprécie, parce que tu es d'une grande aide mine de rien et qu'elle aime ta compagnie. Depuis que tu allais la voir, elle ne nous harcelait plus pour qu'on vienne, on a même cru qu'elle était morte. Il dit avec un sourire en coin.

Je lui donne une tape sur l'épaule avec le bras qui ne tient pas la béquille.

-Ta grand-mère est bien trop forte pour mourir maintenant, je suis sur qu'elle pourrait courir un marathon. Je réponds avant qu'il lâche un petit rire.

Rauque.

Sensuel.

Ma-gni-fique.

Qu'est-ce que je dis encore moi ?

Que de la merde... Je suis irrécupérable.
Bref.

Nous nous avançons dans l'immeuble avant que Castiel ne toque à la porte de Jeanne.

J'entends des petits pas derrière la porte.

-Elle n'est pas discrète ta soeur. Me dit Castiel dans l'oreille avant que je lâche à mon tour un petit rire.

-C'est ce qui fait son charme. Je lui dis.

Il entoure un bras autour de mes épaules et je rougis de malade.

Castiel et moi (amour sucré)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant