The day or all to switch

Chapitre 2

Voilà maintenant plusieurs mois que nous vivions notre amour.

La veille au soir, ma mère m'avait annoncé une chose qui m'avait touché. Nathan s'est aperçu que je n'étais pas dans mon "état normal".

"Quelque chose ne va pas Lucy ?

-Nathan...Je..."

Une larme coula sur ma joue rose. Il me prit dans ses bras avec un air inquiet.

"Que ce passe-t-il ?"

J'avais une grosse boule coincé dans ma gorge qui m'empêchait de lui répondre.

Nous avons dû aller en cours. Dans la salle de classe remplit de mes camarades, j'écoutais à moitié le discours du prof, trop occupé par cette histoire. Je sentais le regard de Nathan poser sur moi. Ses yeux exprimaient de l'inquiétude. Mais comment lui dire ? J'ai tellement peur de sa réaction... Je n'y peux rien... Il n'y peut rien... Mais comment lui annoncer une nouvelle aussi triste ? Comment va-t-il réagir ? Va-t-il me détester et me dire que notre amour est fini ? Mais moi je ne veux pas ! Je l'aime. Mais qu'est que je raconte-moi ! En quoi Nathan est concerné dans cette histoire !

La nouvelle que ma mère m'avait annoncée m'avait fait perdre la tête et voilà que maintenant, je m'imaginais le pire. La seule chose que Nathan pourrait faire en l'apprenant c'était avoir de la peine pour moi ! Je n'arrivais pas à en parler tellement que cela me déchirait. Je préférais ne rien lui dire. Je crus devenir folle à rester enfermé dans cette salle de classe.

La cloche sonna, les cours de la matinée se terminaient. Il me prend dans ses bras. Nous sommes restés dans cette position un bon moment. Ma tête était appuyer contre son torse, j'entendais sa respiration calme, ainsi que les battements de son cœur. J'avais l'impression qu'il était au courant... Je me suis retirée pour le regarder dans les yeux mais ceux-ci me regardaient avec tristesse. Je ne savais quoi faire.

Je devrais peut-être lui annoncer ? Peut-être est-il triste pour moi à cause de cela ?!

J'aialors un mauvais pressentiment. S'il le sait, je me détesterais parce que je n'aurais pas réussi à lui dire moi-même. En plus de ça, j'irais voir la personne qui lui a dit pour lui jeter mes quatre vérités a la figure ! Après un temps de réflexion, il m'a dit :

"Je t'emmène manger en dehors de ce lycée pourri. Donne-moi ton sac, je vais aller le mettre dans mon casier."

Je le vis déposé mon sac puis nous sommes sortis du lycée. L'ambiance était tendue. Une fois que nous nous étions bien éloignés du lycée, je lui ai lâché la main pour m'asseoir sur le banc qui se trouvait à côté de nous.

"Ça va Lucy ? Tu es toute pâle ! me demanda-t-il.

-Désolé mais je ne me sens pas bien... Je me sens faible...

-Tu veux que j'appelle ta mère pour qu'elle vienne te chercher.

-Nathan, non. J'ai besoin de rester seule avec toi...

-Je ne vais pas te guérir... »

Je ne réagis pas à sa remarque même si je sais qu'il a raison.

« Je le sais, me dit-il ! »

Soudain, mes yeux noisettes se levèrent et rencontrèrent les siens.

« Tu le sais ?

-Oui je suis au courant pour la perte de ton père.

-Qui te l'a dit ?

-J'ai reçu un message de ta mère..."

Je me suis levé d'un coup. La tristesse m'avait alors quittée durant quelques secondes pour laisser la place à la haine.

"Comment a-t-elle a osé, dis-je horrifié ?

-..."

Il n'a pas eu le temps de répondre que je suis tombée dans les pommes sans vraiment perdre connaissance. Heureusement, il a pu me rattraper et me remettre sur le banc. Son téléphone à la main, je le vis composé le numéro de ma mère;

"Nathan...Je... Je t'aime...

-Moi aussi je t'aime de tout mon cœur."

Quelques minutes après le coup de fil, ma mère arriva. J'ai repris mes esprits appuyée sur Nathan sans mots dire. Je regardais en face de moi, les yeux remplis de larmes. Quand mes yeux mouillés regardèrent ma mère, je voyais qu'elle me parlait, mais je ne l'écoutais pas...Je n'en avais aucune envie et en même temps, je me posais des questions... Pourquoi elle ne m'avait pas laissé le dire moi-même à Nathan ?

Elle me parlait, elle me parlait... Sa bouche bougeait... Je n'essayais même pas de l'écouter. À la fin de son discours, les seuls mots que j'entendis furent :

"Monte dans la voiture, on rentre maintenant"

Nous l'avons suivis jusqu'au cabriolet.

Dans la voiture, Nathan est assis à côté de moi. Nous sommes à l'arrière de l'auto. Ma tête appuyée contre son épaule, qui me chauffe la joue. Je sens son regard posé sur moi. Je n'ose le regarder.