#21

898 96 6
                                    

-Je vous répète que je ne peux pas vous prendre dans mon bus ! Vous êtes mineurs et vous n'avez aucun papier qui montre que j'ai l'accord de vos parents ! Nous répète pour la troisième fois le chauffeur du dernier bus que nous avons besoin de prendre.

-Ecoutez monsieur, on doit rejoindre nos parents la haut ! Et on peut pas monter a pied avec tout notre matériel. Tentai-je a nouveau de dire.

-Dans ce cas appelez vos parents pour me le prouver.

-On a plus de batterie, me devance Eddy qui soupire depuis le début.

-Bon descendez ! Les gens attendent, vous prendrez le prochain bus, il sera peut être d'accord pour vous prendre, il passe dans trentes minutes. 

Je le dévisage un moment puis sors du bus énervé.

-La vie de maman je monte pas a pied je préfère attendre trente minutes. Râle Eddy en laissant tomber ses affaires. 

-Moi je monte, il y a pas beaucoup de chemin, un quart d'heure de bus donc trente minutes a pied. Prétextai-je.

-Ouais tu vas monté avec toutes tes affaires de snowboard imbécile ?

-Moi au moins je suis pas un gros porc donc je peux faire du sport sans problème, lui crachai-je a la gueule.

-Tu vas le regretter mon p'tit ! S'écrie t-il en attrapant de la neige au sol qu'il me lance dans l'épaule.

-Dégage laisse moi commencé a monter.

Je prend mes affaires et les calles comme je peux sous mes bras ou sur mes épaules.

-On se retrouve en haut trou duc ! Ricane mon frère en me voyant galérer dés les premiers pas. 

Je bafouille puis à bout de force je lâche tout et me retourne vers Eddy prêt a lui foncer dessus pour lui mettre la tête dans la neige.

Mais c'est moi qui me retrouve au sol après avoir heurter son corps d'athlète.

-Tu me fais rire, t'as essayé de faire quoi avec ton petit corps de lâche ?

-J'ai pas un corps de lâche ! M'énervai-je en tentant de me relevé. Mais c'est faute perdu puisque il appuis directement sur mes épaules pour pas que je me relève.

-Si t'as  un corps de lâche, tu sais pas te défendre

J'essaye encore une fois de me relever mais impossible, Eddy est trop fort.

-Bon lâche moi maintenant, soufflai-je.

-Tu rages petit corps de lâche ? T'arrive pas a te lever ?

-Je tes dit de me lâcher tu veux mon point dans ta gueule ou quoi ?

-Ton poing il me fera pas plus mal qu'une piqûre de moustique, se marre Eddy en m'enfonçant un peu plus dans la neige.

-Je vais te couper les couilles et les donner a bouffer a ta futur meuf on verra ce que tu dis.

-Bon allez gros gamin viens te battre comme un homme. S'écrit t-il en se relevant pour me lâcher.

Je remets ma veste comme il faut et part dans la direction opposé d'Eddy pour allez m'asseoir dans l'abri de l'arrêt de bus.

-On devrais peut être appeler papa ? Dit mon connard de frère en tapant ses pieds contre le mur pour enlever la neige.

-Tu me demande la permission la ? Fais ce que tu veux moi je retourne pas la bas de toute façon, c'est trop chiant en plus c'est lourd de toujours avoir quelqu'un sur le dos.

-Et tu vas vivre de quoi débile ? De tes soirée chez les putes ?

-Peut être bien mais moi au moins je ferais quelque chose de ma vie et je resterai pas sur un canapé a bouffer comme un porc et a dépenser tout l'argent de mon petit bourgeois de père.

-Ouloulou Dylan le philosophe, c'est quel politicien qui ta possédé ? 

-Non mais tu m'as très bien compris, ce que je veux dire c'est que depuis que ont est chez ... chez l'homme qui nous sers de père... Bah vous foutez rien de votre vie a part profitez du frics qu'ils ont.

-Tu parles de nous alors qu'on vient de lui prendre une bonne centaine d'euro. Et puis tu préfère pas la vie qu'ont à maintenant ? Me demande t'il a s'asseyant a coté de moi.

-Franchement ? Je préférais avant, on avait plus de liberté !

Il éclate de rire mais arête tout de suite quand il voit le regard noir que je lui jette.

-Je sais que tu sors certain soir et puis moi je suis partagè, c'est vrai qu'avant on avait plus de liberté alors que maintenant les vieux sont constamment sur notre dos mais au moins on mange comme on veux on a une télé, une salle de bains chacun et puis les filles sont plutôt canons ici. Argumente-t-il.

-Ouais je sors des fois mais je peux pas rester enfermer constamment c'est impossible et je te signale que toi aussi tu sors.

Un blanc s'installe, le brouillard aussi d'ailleurs !

 J'avait jamais vu mon frère parler si calmement et si... sérieusement mais ça me fais plaisir d'avoir pu lui parler sans qu'on s'insulte. 

𝙾𝚟𝚎𝚛𝚂𝚑𝚒𝚝 [𝐓𝐨𝐦𝐞𝟏]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant