chapitre 2

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Assis sur la terrasse, il contemplait la ville encore endormit .

L'homme d'une trentaine d'années déposa le dossier qu'il lisait sur la table avant de se lever.

Il était grand avec une carrure qui imposait le respect. Son teint clair et ses cheveux soyeux laissèrent croire que c'était un Fulani.

Ses petits yeux scrutèrent la jeune fille qui sortait de nul part en courant.

Elle est en retard comme toujours, se dit-il.

Elle portait une robe longue noire avec un voile bleu ciel.

Elle était élancée, ses habilles ample cachaient bien ses formes mais on pouvait deviner aisément qu'elle était un peu ronde avec un corps parfaitement destiné.

Tout le contraire des femmes qu'il avait l'habitude de fréquenter, se dit-il.

Il retourna à l'intérieur pour finir de se préparer.

Il prit ses affaires avant de sortir de la maison. Il s'installa dans sa voiture, il prit la  la direction de l'UAM.

Comme hier, elle attendait un taxi.

Il se dit qu'elle faisait exprès d'être en retard.

Il s'arrêta juste devant elle.

-Montez, je vous dépose, déclara l'homme avec une voix clame à peine audible.

Elle le regarda en fronçant les sourcils.

Elle regarda derrière pour voir s'il ne parlait  pas à quelqu'un d'autre.

-Non merci, j'attends quelqu'un, déclara-t-elle.

-Vous allez à l'université, alors montez! Ordonna-t-il calmement.

Elle fit un rapide calcul avant de s'installer dans la voiture.

Pendant une dizaine de minutes, elle resta tranquillement assise et regarda droit devant elle.

Quelques fois elle lui jetait des coups d'œil discrètement.

Elle était clame et timide tout le contraire d'hier.

-Qu'est-ce vous allez faire à l'université ? Craqua-t-elle enfin.

L'homme la regarda mais n'y répondit pas.

-Vous-êtes étudiant, enseignants ou administrateur? Demanda-t-elle encore.

Il ne répondit pas encore une fois.

-Je comprends, vous ne vouliez pas parler, déclara-t-elle déçue.

-Vous avez pu faire votre cour d'hier ? Lui posa-t-il la question.

-Malheusement, le conard m'a fermé la porte au nez, répondit-elle la haine dans le regard. Comment êtes-vous au courant ?

-Secret défense, répondit-il avec un sourire moqueur.

-Attendez, vous n'êtes pas le monsieur du taxi?

-Effectivement.

-Désolée, j'ai parfois tendance à trop parler, dit-elle gênée.

-Ne vous inquiétez pas, je ne le connais pas.

-Après tous les horreurs que j'avais dites sur lui hier, ça ne sera pas drôle pour moi, dit-elle en riant.

-J'imagine mais il n'en saura rien, dit-il en souriant pour la rassurer.

-J'étais à deux doigts de la porte mais le salop l'a fermée. J'aimerai bien lui cracher au visage toutes la haine que j'ai pour lui, dit-elle avec haine.

En vers et contre tout Where stories live. Discover now