Une rêve vampirique

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Le 25 septembre 2014, lorsque je rentrais chez moi après être passer chez Inès, ma meilleure amie et que la ville était plongée dans l’obscurité, que la plupart des fenêtres étaient elles aussi éteintes, je fus alors seule dans ce désert humain. Aucune lumière n’ éclairaient cette rue, ce que je trouvais extrêmement étrange. Je n'y prêtai pas d'attention et je continuai à marcher dans l'espoir de retrouver mon chemin. Je ne sais pas où j'allais, mais je continuais à avancer, je fis confiance à mon instinct. Mais tout à coup je sentais une présence qui me suivait, alors je me retournai pour voir ce qu'il se passait, mais rien, aucun bruit, aucune personne, aucune luminosité… Mais, en me retournant pour continuer à avancer, je me retrouvai face à un homme, et si je ne me trompe pas, il avait un capuchon, mais après ça je ne me souvenais plus de rien… j'étais tombé par terre.

En me réveillant, le lendemain, j'étais dans un lit somptueux et confortable, mais c'était loin d'être le mien. Celui-là avait des draps de velours rouge, rouge comme le sang. La parure du lit était en or. Était-ce du métal précieux authentique ? Je ne pense pas. La pièce était grande et dans un des angles se trouvait un magnifique porte-manteau en argent. Je commençai à croire que l'or de la parure et l'argent de ce porte-manteau étaient du vrai. Sur ce porte manteau se trouvait la veste que je portais la veille. Les commodes étaient en bois massif et dessus étaient disposés différents chandeliers. Le lustre était sublime, il illuminait toute la pièce dans les différents recoins. Mais je me posais quand même une question. Où étais-je ? Dans les minutes qui suivaient je me levai de ce lit incroyablement confortable, j'étais habillé avec les mêmes vêtements que la veille ce qui me rassurait. J'allai en direction de la fenêtre pour voir où je pouvais être. Et, à ma grande surprise, je connaissais ce lieu, j'étais dans le vieux manoir des Saves, qui se trouvait à quelques kilomètres, à la sortie de la ville. J’en avais toujours eu peur, en le regardant , mais à l'intérieur, tout était différent. Qui aurait pu refaire tout ce manoir ? Peu m'importait, il fallait que je sorte de ce cauchemar. Je me précipitai vers le porte-manteau d'argent pour récupérer mon téléphone portable, mais il n'y avait pas de réseau. J’aurais dû m'en douter, il fallait que je trouve une solution pour sortir de là sans que ce fou me voit ou ne m'entende. A priori j'étais au première étage, mais passer par la fenêtre serait beaucoup trop dangereux. Je ne savais même pas si cet homme était encore là, qui il était et ce qu'il me voulait. Avant de sortir je cherchais quelques chose avec laquelle je pourrais me protéger au cas où, il me ferait du mal. J'aperçus de l'autre côté du lit une table de nuit avec deux tiroirs, lorsque je l'ouvris je ne m'attendais pas à voir autant de choses… à vue d'oeil des bijoux de grande valeur mais ça ne m'intéressais pas. Je trouvai une lame assez bien aiguisée, je la pris avec moi et me dirigeai en direction de la porte. Lorsque je mis ma main sur la poignée elle était tellement froide que j'avais l'impression que tout le bonheur que j'avais en moi avait disparu. Mais je n'étais pas du genre à me décourager aussi rapidement, alors j’ouvris la porte et je vis un long couloir. Celui ci était autant lumineux que la chambre où j'étais. Sur les murs, il y avait de nombreux tableaux avec des personnes peinte,j'avançais pas à pas mais le sol grinçait. Je sentais mon rythme cardiaque s'accélérer mais je marchais toujours sans trop savoir où j’allais puis je me retrouvai devant un grand escalier. Je me demandai ou il allait et j'allais bientôt avoir ma réponse. Je me mis à descendre les marches avec la lame a la main. Arrivé au pied de l'escalier, je vis trois portes, toutes identiques. Sans savoir laquelle prendre, je commençais par celle qui était à droite. J’ouvrais alors la porte et je tombai sur un vieux placard rempli de choses dont on se servait au quotidien. Après avoir fermé la porte, je me dirigeais à la deuxième porte mais un bruit  de pas m’interpellai. Ça venait de l'étage, là où j'étais il y a maintenant cinq petites minutes. Je ne pris pas le temps d’ouvrir la porte et retournai me cacher dans le vieux placard. Je me mis derrière une grande étagère et laissai la porte entrouverte pour voir qui était la. Je commençais à me dire que ce serait le dernier jour que j’aurais à vivre dans ce monde et que j’allais vite rejoindre celui des morts. Mon pouls augmentait de plus en plus et mon angoisse aussi. En regardant par le petit espace que j’avais laissé entre la porte et ce bric-à- brac j'aperçus une ombre lorsqu’il passa devant le porte et s'arrêta net… un silence s'était installé comme si la maison était complètement vide. Je le reconnu grâce à son capuchon qu'il portait la veille c'était le même que dans mon souvenir. Son capuchon descendait jusqu'à ses genoux, ses mains était blanches comme le reflet de la lune sur l’eau et il portait des chaussures à fourrures noires. Il tourna la tête en direction de l'endroit ou j'étais et il vit la porte ouverte, il retira son capuchon et je pouvais enfin voir qui il était. Sa peau était comme ses mains, blanches et ses yeux étaient verts. Mais un détail attira mon attention, j’ai pu entrevoir la marque caractéristique des vampires dans son cou… Alors un vampire m'avait kidnappée… Mais dans quel but ? Que voulait-t’il faire de moi ? Une multitude de questions m'avaient assailli. Je restais là jusqu'à ce que la nuit fut tombée, lorsque que je regardais ma montre, elle indiquait vingt-et-une heures. Mes parents devaient être morts d’inquiétude. Cela faisait deux jours que je n'étais pas chez moi. C'était calme, j'avais l'impression que Dracula ( c'est comme ça que je l'ai appelé ) était parti. Alors je me levai, pris la lame dans ma main gauche et sortis de la pièce. Rien, c'était vide, silencieux et très angoissant. Je me dirigeai vers l’une des porte que je n’avais pas encore ouverte, je l’ouvris et me retrouvai dans ce qui semblait être une grande cuisine. Alors je mis la lampe torche de portable et me retrouvai face à une grande table sur laquelle était posé un set de couteaux de cuisine. J’y allai et je pris le plus gros couteau, en sortant, je jetai la petite lame qui n'avait rien à voir avec ce que j’avais trouvé dans la cuisine.
Lorsque je fus dans le couloir, je sentis la même présence qu’il y a deux jours lorsque j'étais dans cette rue. Je le sentais, je savais qu’il était à côté. J’allais alors à la dernière porte du rez de chaussée, je l’ouvris et là… je me trouvais dehors. Mais je sentais la menace, il était dans le coin. Je voyais le portail de loin, je savais que ce serait bientôt fini. Mais j’avais été trop optimiste, en me retournant je le vis près de la porte, son capuchon sur la tête, il me fixait du doigt. Je le fixais du regard et me mis a courir en direction du portail le plus vite possible pour ne pas qu’il me rattrape. En regardant derrière moi, je ne le vis plus, mon coeur battait et la terreur s’empara de moi. En continuant à courir je le vis, il était devant le portail, je m'arrêtai net. Je regardai autour de moi pour essayer de trouver une issue, mais tout était boucher. Une seule solution, avancer vers lui, le couteau à la main. Lui aussi avançait, je ne bougeais plus. Je sentais des larmes couler sur mes joues et je pensais que c’étais la fin, que ce serait mes derniers instants à vivre. Je pointai quand même la lame que j’avais sur moi en sa direction. J’avais l’impression qu’il n'avait pas peur, il avançait sans s'arrêter, seul quelques  mètres nous séparaient. La pluie commençait à tomber de plus en plus et de plus en plus vite. Lorsque je relevais la tête je le vit en face de moi, il me fixait… Mais rien d'autre... était-il aussi méchant que je le pensais ?

Je ne savais pas. Je pris mon courage à deux mains. Je le regardais à mon tour… ces yeux, sa peau...son corps était blanc. Il était toujours sous son capuchon noir. Il portait un t-shirt et un pantalon noir, tellement petits qu'il lui collait à la peau. Mais il se passa quelques choses d'autre… quand je baissa la tête à ses pieds pour regarder, celui ci tendit la main sur moi et je ne sais pas ce qui me pris… je plantai le couteau dans sa poitrine. Le sang coulait le long de son corps. Il tomba par terre sans rien dire. Je lâchai le couteau ensenglanté. Mes mains aussi étaient pleines de sang…

Mais quelques minutes plus tard je me réveillai dans mon lit, le réveil sonnait… c'était le rêve le plus effrayant que j'avais fait de toute ma vie.










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