Chapitre 1: L'arrivée

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Je pose mes affaires devant le petit studio que j'ai pu payer avec les sous de mes parents. Cette petite résidence fait partie de l'énorme campus situé sur l'île universitaire. En effet je ne pourrais croisé que des étudiants ici. Des étudiants qui viennent du monde entier. Des étudiants que je ne connais pas. En face de moi, six petits studios semblables au miens autour d'une petite ruelle. Un petit parking à l'entrée.

Je cherche nerveusement les clés de mon nouveau chez moi dans ma poche en vain. En soufflant, je pose mon sac à main au sol et laisse tomber ma valise sur le goudron chaud. Je m'agenouille et ouvre en grand mon sac le stress commençant à me monter.

- C'est ça que tu cherches ?

Je me retourne vers la voix masculine qui m'interpelle en posant ma main sur le front pour me cacher du soleil. Je me redresse pour arriver au niveau de l'homme aux cheveux noirs qui se trouve en face de moi. Un homme plutôt fin ni trop grand. Ce dernier laissait pendre mon trousseau de clé à son doigt avec un sourire amical.

- Ah merci ! m'exclamais-je en soufflant de soulagement.

- Heureusement que je suis là.

- Oui, ça commençait bien sinon !

- Alors c'est toi ma nouvelle voisine ?

- Euh, oui apparemment. Tu es dans quel studio ?

- En face du tien, me dit-il en montrant du doigt la petite maisonnette en face de la mienne.

Je le scrute sans faire attention puis je divague mon regard vers mon sac grand ouvert.

- Tiens !

Il me lance mes clés que je rettrape en plein vol.

- Tu me sauves ! je sais pas comment j'aurais fait sinon.

- Tu aurais dormi dehors.

J'encaisse le petit pic amicale en souriant.

- Je déconne. Aller, je passerais te voir ce soir pour savoir si tu t'es bien installée ! me lance-t-il en rentrant chez lui.

- Oh ! ne t'inquiète pas je vais me débrouiller ! je lance sur le même ton.

J'aimerai pouvoir rester tranquille encore ce soir. Pourtant, ce garçon n' a pas l'air méchant. Je n'ai même pas l'impression qu'il a une arrière-pensée. Comme si c'était vraiment amical. Je me tourne en haussant des épaules et tourne le verrou de mon nouveau chez moi.

Je décide de re rentrer dans mon studio et de m'y installer. Je mets trois quart d'heure une heure à ranger mes affaires avant de décider de me rendre à site universitaire et d'aller faire des courses. Le frigo est vide bien sûr.

Je ressors de chez moi sans pouvoir m'empêcher de jeter un coup en face. Il n'y a l'air d'avoir personne. Je passe mon chemin. J'opte pour marcher en direction du panneau marqué « Cité du sport ». Sur le chemin, je croise de nombreux étudiants dénudés. L'île est située en plein sud. Une île paradisiaque réservée au plus riche du monde. Le concept est de couper les étudiants du reste du monde et de leur consacrer une île rien qu'à eux. Cependant il y a tout de même une écoles primaires et secondaire destinés aux enfants des professeurs universitaires. Tous les commerces sont tenu par les étudiants dont le propriétaire n'est autre que le directeur de l'île.

Je me suis laisser tenter par l'aventure. J'avais besoin de me couper de tous. J'espère que j'ai bien fait.

Je passe donc sur mon site pour récupérer les derniers papier à remplir. Ma pré rentrée se passera demain à onze heures du matin. Je demande à la dame de l'accueil s'il y a u supermarché pas loin et elle m'en indique un à dix minute d'ici.

Sur le trajet je passe devant une plage magnifique où quelques étudiants s'y baignent et se délassent. C'est là que j'aperçois enfin le supermarché à ma gauche. J'y prends de quoi tenir deux trois jours ainsi que des affaires personnelles. C'est à ce moment-là que je m'aperçois du problème qui se pose à moi. Comment je vais pouvoir faire mes courses à pied ? M'acheter un voiture ici ? hors de question. Je prends le premier vélo qui me passe sous la main. J'y pose tous mes produits sur le cadis de devant et le reste dans mon sac. Je n'ai plus envie de me prendre la tête à présent. Et finalement j'en suis très contente.

Je finis par rentrer chez moi vers dix-sept heures où je finis par m'endormir sur le canapé après avoir rangé.

La sensation du marbre sous mes doigts me donne des frissons. La tombe en face de moi, me fait pleurer de plus belle. Une main me touche l'épaule mais je la rejette. Je veux que l'on me laisse tranquille avec ce qu'il me reste de mes parents. Je reste pleurer là des heures près de la tombe de mes parents après avoir pris la décision de partir loin d'ici. Une décision que je me suis promise de ne pas regretter.

a suivre...

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⏰ Last updated: Apr 09, 2018 ⏰

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L'île paradisiaqueWhere stories live. Discover now