Prologue

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Prologue...

J'observais cette silhouette qui m'étais autrefois une source de réconfort, une confidence à qui je pouvais dire tout se qui me passait par la tête, qui me connaissais par cœur. Cet être me connaissait mieux que ma propre personne. Elle, qui était au courant de mes réactions avant même que je n'ai pu les appliquer, avant même que je n'ai pu réfléchir à celles-ci. Je croyais la connaître, tellement que j'aurais pu mettre ma main au feu sur mes connaissances à son sujet. Je croyais être tout se qu'elle avait, son âme sœur, la raison de son sourire, mais la seule facette de sa personnalité dont j'ignorais l'existence à prit le dessus sur l'être humain qu'elle était autrefois.

Son visage dont j'aimais tant les traits harmonieux quand j'étais jeune, n'étaient qu'une image qui camouflait son esprit démoniaque. Si seulement j'avais su... Si seulement j'avais su avant. J'aurais mis mes soupçons sur elle dès le PREMIER jour,  malgré la tristesse et le désespoir qui en déteindraient sur mon âme. Jamais je ne lui aurait fait autant confiance comme je les fais de façon si conne et surtout, je n'aurais jamais mis mon cœur entre ses mains d'une manière aussi sincère dès mon enfance.

"Je sais tout." Réussis-je a dire entre deux souffles saccadés.

Les larmes aux yeux, les souvenirs de mon passé s'enchainent dans ma tête, j'essais désespérément de distinguer mes hallucinations de la réalité pour ne pas tomber dans les pommes.

Le sol tremble terriblement violemment sous mes pieds, je tente de me convaincre que se n'est pas mon corps qui se secoue ainsi, même si je sais très bien que c'est le cas. Je ne suis pas faible à ce point! Mon cœur se tient au bout d'une falaise imposante, il est gravement coincé entre l'amour et la bonne chose à faire. Je voudrais hurler sur cette personne. Lui dire à quel point elle m'a prit et m'a écrasé sous la semelle de son soulier sans se rendre compte des répercutions que ça aurait par la suite sur moi, mais ma gorge est coincée. Elle essaie difficilement de laissé s'échapper un souffle constant, sauf que le reste de mon corps de collabore pas. J'ai besoin qu'elle parle, qu'elle m'explique pourquoi. Pourquoi ceci nous arrive à nous. À MOI.

"Je ne vois pas de quoi tu parles. Tu n'as pas l'air bien, t'es un peu rouge." Elle fait un pas vers moi mais je tend la main d'un geste défensif, la regardant droit dans les yeux.

"Ne joue pas à ce petit jeu là avec moi!" Je prends une grande respiration avant d'essuyer rapidement la larme qui roulent sur mon visage, il ne faut pas qu'elle te voit pleurer.

"Je sais se que tu lui a fait!" Elle baisse alors son regard clair vers ses mains qui s'entremêlent l'une à l'autre avec une certaine robuster.

"Écoute, ça fait un moment qu'on a pas eu une réelle discussion... " Elle racle sa gorge essayant de camoufler la tension qui monte de façon palpable entre nous deux. "Alors, laisse moi comprendre... De quoi parles-tu exactement?" Je rigole, levant les yeux vers le plafond de cet endroit que je connais. Je lève les bras en l'air pour montrer que je suis totalement désespérée et que ça me brûle littéralement de l'intérieur de dire se que j'ai à dire.

"Ne m'oblige pas à le dire." Ajoutais-je chuchotant, les larmes qui remplissent à nouveaux mes yeux vitreux. "Ne m'oblige pas à ME briser pour se que tu as fais. Tu en a déjà assez fait."

Si elle me connaissait réellement, si cette personne dont je croyais être le tout, l'âme sœur, être la seul raison de son sourire, si elle comprenait la souffrance que je vivais à cet instant précis, elle ne m'aurait pas demander de continuer, de terminer, de m'achever aussi sèchement.

"Et qu'es ce que j'ai fais?" Je ferme durement les yeux, laissant glisser pour la centième fois dans les dix dernières minutes, malgré ma volonté, une goutte d'eau salée voyager sur ma peau. Je saisis mon courage à deux mains et en comprenant l'importance que j'avais dans toute cette histoire, je serre les points contre mes jambes élancées et ajoute d'un cri de détresse intérieur.

"T'A TUÉ MOM! VOILÀ SE QUE TU AS FAIS!" Puis, comme l'être le plus faible du monde, je laisse tomber ce fardeau de sur mes épaules, je tombe au sol, fracassant mes deux genoux sur le plancher de bois vernis, laissant aussi tomber toutes les bonnes valeurs que l'on m'avais greffée plus jeune, autrement dit;

Le courage, la confiance et l'amour

HUNTER 2Where stories live. Discover now