Chapitre huit

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Chapitre huit ; corrigé

Calla pousse un cri aigu et fuit hors de la chambre, son visage est rouge. Je soupire et me tourne, posant mes mains sur mes hanches.

—Tu peux arrêter de faire ça ? dis-je, secouant ma tête. Elle va avoir une crise cardiaque un jour.

—Elle est déjà morte Evie, rien d'important ne lui arrivera si elle a une crise cardiaque, me fixe-t-il, un soupçon d'amusement se lit dans ses yeux.

—Ce n'est pas sur ça que j'essaie de faire allusion ! bafouillé-je, lui lançant une carte.

Il l'attrape avec dextérité avant que ça le touche. Je le regarde de travers. Stupide réflexe divin.

—Et sur quoi tentes-tu de faire allusion ? me demande-t-il avec douceur, plaçant la carte sur le lit à côté de lui.

—Arrête de te téléporter partout et de faire peur à mon amie !

J'attrape une poignée de carte et lui balance dessus. Je sens une particulière sensation de satisfaction quand il ne les arrêtes pas toutes et une le frappe au visage.

—Peux-tu cesser de me lancer des cartes ? s'assied-il avec un petit sourire.

—Peut-être, fais-je la moue, lui jetant une autre carte. Peux-tu cesser de garder des secrets ?

Le sourire chute de son visage comme si je l'avais giflé, et son ton devient glacial.

—Je ne peux pas.

—J-je suis désolée, je rigolais seulement. Je sais que tu peux pas, fais-je un pas en arrière involontairement à sa tonalité.

—N'en vient plus à ce sujet, même pas pour plaisanter. Tu ne me crois peut-être pas, mais je n'apprécie pas garder des secrets. Spécialement de toi.

—Tu sais, j'ai vraiment envie de te demander ce que tu veux dire par ça, parce que tous les secrets détenus me rendent malade, commencé-je et son visage se durcit. mais je comprends. Alors je vais rien te demander ; en tout cas pas pour le moment. Je te fais assez confiance pour savoir que tu me parleras un jour.

—Pourquoi me fais-tu confiance? me demande-t-il, sa voix est douce.

—Je sais pas ; car tu me l'a demandé? mon visage exprime de la confusion. Je sais pas comment l'expliquer. J'ai la sensation que-

Je fais une pause, levant légèrement mes yeux en réfléchissant. Je ne l'ai jamais rencontré avant la "mort" de Spencer mais d'une façon j'ai l'impression de le connaître depuis plus longtemps. Il semble familier.

—J'ai la sensation de t'avoir connu toute ma vie et pour une raison étrange, je te fais pleinement confiance.

Il me regarde avec une expression indéchiffrable pendant plusieurs secondes, restant silencieux. Je m'assieds avec précaution sur le bord de mon lit, m'adossant contre la colonne pour le voir.

—Pourquoi tu me regardes comme ça ?

—Pour aucune raison, me dit-il avec douceur et en clin d'œil il est devant moi, battant un paquet de carte. À quel point penses-tu être bonne au jeu de la triche ?

Je ne peux pas arrêter le sourire assuré se propager sur mes lèvres.

—Je suis pas mal. Spencer m'a tout appris, après tout.

—Très bien alors.

Il claque des doigts et une table et une chaise apparaît devant moi. Hadès s'assied, ses yeux sont étincelants.

Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant