chapitre 3

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Rien n'échappait a Caroline rien encore mois le regard degaigneux de Marco Aguilllar lorsqu'il la regardait ou lorsqu'il posait son regard gris métallique sur les invités. Elle avait la preuve que cet homme était d'une brutalité déconcertante. En serait-il autrement ? Compte tenu du fait, que cet homme avait passé la majeure partie de son enfant dans la rue puis a la l'orphelinat. Cette nature, cette brutalité n'était hélas pas son seul défaut. Marco était arrogant , rustre pourtant Caroline se persuada que sa nature dangereuse n'était dû au fait qu'il avait vécu bien des horreurs. Ce n'était après tout qu'une barrière érigée pour se protéger.

Caroline nourrissait un faible espoir.

Ce mariage n'était peut-être pas une erreur. Elle pouvait gagner son coeur et l'adoucir, gagner sa confiance.
Ils reçurent des applaudissements et des questions fuserèrent ; a quand la cérémonie ? Quand êtes-vous tombés amoureux ?

En savait-il simplement ? Elle était amoureuse de Marco cela était certaine. Mais Marco n'éprouvait pas hélas le même sentiment qu'elle sinon que la haine car il l'a prenait comme complice de ce stratagème monter de toute pièce par son père. Elle était elle même coupable de n'avoir pas su contrer son père et d'avoir accepter qu'il l'utilise a son avantage.

-Le mariage se fera le plutôt que possible, répondit Marco en la serrant d'avantage, j'ai hâte que Caroline soit ma femme

La dernière phrase furent accompagnés des éclats d'applaudissements qui fusèrent dans toutes la salle. Caroline tremblait tant il l'avait fragilisé. Marco savait ou frappé et il l'avait fait en plein mile.
Elle savait qu'il mentait, elle aurait dû se sentir vexé d'être utilisé pourtant, elle ne pouvait empêcher a son corps de réagir ostensiblement. Dieu ou était donc passé sa pudeur?

N'avait-elle donc aucune dignité ?

-Il me tarde de conquérir ma femme, ajouta t-il en lui faisant un clin d'œil.

La respiration saccagée.

Caroline tourna la tête pour mettre de l'espace entre eux même si Marco voulait combler jusqu'à un millième de centimètres qui les séparait. Elle se força a sourire tant la situation était grotesque.

-Vous n'êtes pas le seul mon cher et tendre futur époux, répondit-elle en se retournant légèrement.

Elle vit une étincelle de surprise traversé ses yeux. Que croyait-il au juste? Qu'elle ne se prêterait pas au jeu? Que lui seul était bon comédien ? Il se mettait le doigt dans l'œil. Caroline était déterminée a jouer au même jeu que lui. Qu'importe si elle se brûlait irrémédiablement les ailes.

Pour toute réponse, Marco Aguilllar lui sourit sans éprouvé l'once d'un remord.

-Vous êtes une bonne menteuse, lui fit-il.

Non loin d'être intimidé, elle répondit ;

-Et vous de même. Vous me surpasser.

L'homme d'affaire attrapa ses poignets et grommela une floppée d'injure.

-Espèce de....

-Epargnez moi vos injures, le coupa t-elle les yeux flamboyant de colère.

Marco se raidit de surprise. Le regard d'homme d'affaire devint noire. Hébété, il déglutit affligé d'étonnement que la jeune femme ai pu faire preuve de remontrance a son égard. Il l'avait bien chercher non? Il se décolla d'elle, salua les invités puis partit boire un verre.

Avait-elle trop dit?

Caroline se pinça les lèvres.
Ils n'étaient pas mariés et déjà ils s'enguellaient qu'en serait-il une fois marié sous le même toit. Elle eu un semblant sourire quand elle descendit a son tour.

Elle salua comme elle pouvait les invités quand son père l'interpella.

- Je te félicite ma fille. La soirée est très bien réussie. Qu'en pense Marco ?

-Il pense toujours que tu l'as piégé. Il me déteste.

Son père balaya ses explications d'un revers de main.

-Ça lui passera Caroline. L'important c'est son argent. Il sera a ma disposition. Je compte sur toi pour opérer tes charmes.

Opéré ses charmes?

Elle devait donc séduire Marco, l'attendrir. Comment pouvait-elle faire cela? Comment pouvait-elle balayer ses principes juste pour le bon vouloir de son père. Qu'importe, elle était tellement faible qu'elle n'osait tenir tête a son père.

Elle avait toujours été pour lui un instrument. Qu'il utilisait et ensuite rejetait.

Était-il donc aveugle a ce point?

Marco ne l'avait adressé ne serait-ce qu'un regard. Il n'avait jamais manifesté le désir d'être avec elle comment allait-elle le séduire. Cela représentait une montagne russe.

-Va le retrouver. Evite nous une scène, lui dit son père en s'en allant.

Effectivement, Marco était au bar. Comment de verre avait-il bu au juste?
Elle traversa la pièce a vive allure.

-Faites donc un effort. C'est notre soirée de fiançailles. Évitez donc de vous saouler.

Marco lui lança un regard moqueur.

-Une sage et petite bonne femme, lança t-il.

-Epargnez moi votre ton sarcastique, claqua t-elle. Évitez de faire un scandale.

-Ce que je fais de ma vie, de mon temps libre de vous concerne pas. Je vis ma vie comme je l'attends et je n'ai pas d'ordre a recevoir de personne.

La jeune femme accusa le coup sans ciller. Ses nerfs devaient être faites en acier pour ne pas répliquer vertement. Prenant son mal en patience, elle sourit pour prendre contenance. Les futurs mariés ne devraient pas s'entretuer a quelques jours du mariage.

-Cela va de soie, déclara t-elle posément. C'est ma soirée, c'est ma maison. Un peu de retenue serait la bien venue.

-Vous avez raison, fit-il en déposant son verre. Je vous quitte a votre fête.

-Je vous l'interdis, renchérit-elle brusquement en lui barrant la route

-Vous ne pouvez rien m'interdire. Cessez donc de vous comporter comme ma mère et laisser moi passer.

Les joues rouges, elle répliqua.

-N'y compter pas vous resterez ici. Je ne vous laisserez pas partir pour retrouver votre maîtresse.

Elle ne voulait pas de scandale.

Marco éclata de rire.

Caroline avait eu vent de ces aventures avec sa jeune tante et avec cette femme... Sandra.

-Vous êtes jalouse?

-Nous prudente, mentit-elle.

-Ne le soyez pas vous avez toujours Patrick Marshall.

Elle recula sous le choc.

Patrick?

Que venait-il faire dans l'histoire ?

-A chacun notre secret.

Patrick était un jeune cadre de l'entreprise. Il passé ses dernières années a la séduire assidûment mais elle avait été clair depuis le tout début. Comment avait-il fait pour être au courant?

-Je n'ai aucun secret, répondit-elle.

-Menteuse. Vous vous êtes bien fichue de moi avec ce regard d'effarouchée alors que vous vous envoyez en l'air avec ce Patrick..

-Je n'ai aucun lien avec cet homme nous sommes simplement ami.

Marco soupira lasse.

-Votre vie privée ne m'intéresse pas. Vous êtes libre de faire ce que vous voulez. Couchez avec qui vous voulez ne le faites pas en public et assurez-vous que personne ne le sache. Vous avez voulu de ce mariage Caroline j'espère que vous serez en mesure de le supporter

Un Bouleversant mariage/RéécritureWhere stories live. Discover now