Au grès du vent

14 2 2
                                    


(Ce qui apparaît en italique est un souvenir, c'était juste une petite précision)

Tout était finit, sa vie ne valait plus rien depuis qu'il avait osé dire ses sentiments à ce garçon. Tout ça parce qu'il avait écouté son stupide ami, « qui ne tente rien n'a rien » avait-il dit. Il aurait mieux fait de ne rien tenter. Son cœur ne serait pas en miette, il ne serait pas là à pleurer sur son sort en courant comme un dératé. Et à quoi bon vouloir l'amour quand celui ci ne veut pas de vous ? A part son chat et son ami, personne ne l'aimait. Ah si son père, après que sa génitrice l'ai mis au monde, elle a demandé le divorce ne voulant pas d'un môme qui a gâché sa vie.

Vous vous demandez sûrement de qui je parles. Je vais vous le dire mais chaque chose en son temps. Ce garçon qui cours dans la rue pleine de personne en ce beau mois d'avril s'appelle Cyrus. Jeune adolescent de dix-sept ans, au cœur briser par l'abruti et populaire Mélis, il était tombé sous le charme de Mélis dés sa rencontre avec lui.

C'était à la rentrée de septembre. Enfin Cyrus était arrivé deux semaines après la rentrée officielle, et s'était perdu dans son nouveau lycée, les bras pleins de cahiers, livres et autres objets utiles à sa scolarité. Il avait cherché sa salle pendant près de quinze minutes quand une âme charitable lui vint en aide.

-Tu as un souci ? Avait-il dit.

- Oh euh, je trouve pas ma salle et je suis nouveau alors.. Oui un gros même.. Avait répondu Cyrus le visage caché par la tonne d'affaires encombrantes dans ses bras.

- Je m'appelle Mélis. Et toi c'est comment ton prénom ?

- Cyrus, je viens de France.

Il ne lui avait pas répondu et avait trouvé son emploi du temps tout en haut de la pile. Mélis avait prit le bout de papier et tira sur le bras de Cyrus pour le conduire à sa salle de classe.

En repensant à sa rencontre avec celui qui fait battre son coeur, Cyrus se dit que cela faisait trop cliché pour être vrai. Ses pas ralentirent tout doucement et il releva la tête pour voir où il avait atterri. Il renifla de façon pas très classe avant de s'approcher du pont et des arbres en fleur qui entouraient le lac un peu plus éloigné de la ville. En son centre on pouvait voir l'astre céleste briller de milles feux, Cyrus s'approcha du bord du pont afin d'admirer l'eau et la vie qu'elle abritée.

Tout en regardant son reflet dans l'eau, Cyrus se mit à réfléchir et à se demander à partir de quel moment se relation avec Mélis avait dérapé.

Nous sommes mi décembre, l'hiver s'était déjà bien installé dans la petite ville où habitait notre héro. Il avait mi son bonnet noir sur sa tête afin de protéger son visage du froid et remonta sa longue écharpe grise contre ses lèvres et son nez pour éviter de tomber malade. Il approcha des grilles de son lycée, en mettant ses lunettes lorsqu'un bras atterri sur ses épaules et le fit sursauter avant qu'il ne tourne son visage une expression de colère dessus vers la personne qui lui a fait peur.

- J'ai failli mourir part ta faute ! Cria-t-il en regardant méchamment l'autre qui riait à gorge déployée.

- Tu aurais dû voir ta tête aussi Rus. On aurait dit un petit chat perdu. Lui chuchota Mélis à son oreille avant de froncer les sourcils en voyant une étrange couleur par dessous le bonnet noir.

Sans crier gare il retira le bonnet de la tête du plus petit et découvrit des cheveux teint dans un bleu ciel qui mettaient en avant le regard gris et froid de Cyrus. Il passa une main dans sa nouvelle découverte avec fascination avant d'entendre un toussotement de la part de Cyrus.

Au grès du ventWhere stories live. Discover now