Chapitre 27

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-Nous sommes désolés Madame Spencer mais nous n'avons toujours pas trouvé aucune trace de votre fille... S'excusa le lieutenant.

Madame Spencer sanglota, désespérée. Son mari, bien que faisant de son mieux pour cacher ses sentiments et sa peur, ne pouvait dissimuler totalement sa peine.

-Cela va faire presque quinze jours lieutenant... Gémit-il. Vous n'avez même pas trouvé un indice?

-Je suis navré monsieur mais nos recherches ne donnent rien pour le moment. Lui répondit-il d'une voix calme. Nous avons beau fouiller la ville et ses alentours nous ne trouvons rien pouvant nous indiquer ou pourrait se trouver votre fille. Nous avons signalé sa disparitions aux postes de police des villes alentours afin de faire des recherches de leur côté mais eux aussi ne trouvent rien. Elle n'a été aperçu nul part ailleurs et les dernières traces que nous avons trouvé d'elle dataient du lendemain de sa disparition et se trouvaient ici, dans notre ville.

-Oh je vous en supplie, continuez les recherche ici lieutenant... Implora Madame Spencer en larmes. Elle doit être surement dans les environs... Je vous en prie n'abandonnez pas les recherches...

-Nous ne les abandonnerons pas madame. Le rassura-t-il. Nous continuons à la chercher.

-Et ce vieux manoir où vous avez trouvé ses dernières traces? Suggéra Monsieur Spencer. Y êtes-vous retournés?

-Nous avons fouillé ce manoir et ses alentours mais cela n'a rien donné. S'excusa le lieutenant. Nous avons surveillé un moment le périmètre quand nous y avons mené notre enquête mais rien ni personne fut trouvé ou vint sur les lieux. Bien que nos hommes surveillent, cela ne donne rien de concluant. De toute évidence il faut concentrer les recherches ailleurs, peut-être nous trouveront des indices pour retrouver votre fille.

-Je comprends... Se resigna-t-il, soupirant.

Le lieutenant tenta tant bien que mal de les rassurer avant de les saluer et de s'en aller, devant rejoindre ses hommes. Les recherches s'arrêtaient là pour aujourd'hui, la nuit allant bientôt tombée. Elles reprendraient le lendemain quand il fera plus clair, un rituel qui durait depuis près de deux semaines environs. Monsieur Spencer resta devant sa maison avec sa femme, essayant de la consoler bien que lui aussi était rongé par le chagrin. Quinze jours d'angoisse et de tristesse, à pleurer et chercher désespérément leur fillettes de huit ans sans succès. Quinze jours à se remettre en cause et à culpabiliser, à se rendre compte que si elle avait disparu c'était en partie de leur faute. Ils n'avaient pas assez prêté attention à elle, l'avaient mise de côté. Il y avait aussi l'incompréhension, ne comprenant pas pourquoi elle avait ainsi fuit. Ils s'étaient rendu compte qu'ils étaient surement allés un peu loin quand ils l'avaient puni ce soir là, mais de là s'en aller pour cela... Ils ne comprenaient pas, ils ne pouvaient pas comprendre. Pour eux ils avaient fait ce qui semblait juste et cette fugue n'était qu'une sorte de caprice qui avait très mal tourné. Mais l'heure n'était plus aux questions, il fallait la retrouver vivante et c'est tout ce qui comptait.

Alors que Monsieur Spencer invita sa femme à rentrer à la maison afin de se reposer, cette dernière étant presque brisée par la fatigue et le stress, une voiture passa dans le quartier. L'homme à son bord ne faisait juste que prendre le chemin pour rentrer chez lui mais quand il aperçu les Spencer dehors il se hâta de se garer devant leur maison et de les interpeller avant qu'ils ne rentrent chez eux.

-Monsieur le maire? S'étonna monsieur Spencer en reconnaissant l'homme venant vers eux.

-Bonsoir Harry, bonsoir Evelyn. Les salua-t-il poliment. Je viens prendre un peu de vos nouvelles, je n'ai malheureusement pas pu vous voir ni vous souhaitez tout mon courage depuis le début de cette affaire, j'en suis vraiment navré.

A place with no name (MJ fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant