Chapitre 20

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     La métisse hurle, à plein poumons face à cette injustice. Il ne devait pas partir, pas là-bas. Elle aurait dû l'emmener aux quatre coins du monde, affronter ses parents pour être auprès de lui, mais surtout, elle aurait dû lui donner son prénom.

    La mère de Maxime ne pleure plus, comme arrêté dans le temps, face à l'adolescente. La nuit est si fragile, elle qui ne pleure pas, jamais. Elle tremble, comme une feuille, elle ressemble à un animal fragile.
Pauvre enfant, pense la mère de Maxime, sans réellement le prononcer.

Le jour n'est plus de ce monde, il y aurait-il un nouveau soleil pour illuminer la vie de la nuit ? Ou est-elle destinée à vivre dans le noir, parmi les étoiles ?

Ce que le jour doit à la nuitWhere stories live. Discover now