Another message_xFinn Wolfhard

#12

Pdv Leah

Je suis assise dans mon lit, en tailleur, mon cahier de math sur les genoux.
Honnêtement, je hais les maths, c'est la pire matière que la Terre est jamais inventé. J'y comprend jamais rien, c'est logique me dit mon prof de math en cours.
Et bien, navré de vous décevoir Mr Itkins, mais je ne vois pas une once de logicitude la dedans ( non j'aime pas du tout inventer d'autres mots, je vois pas ce que vous voulez dire )

Je suis donc, en tailleur, et j'essaye de me concentrer sur mon exercise, mais pour être honnête je n'arrête pas de penser à lui.
On ne s'est pas beaucoup parler récemment, il me manque. Beaucoup.
J'ai tellement envie de le voir, tout de suite, maintenant. J'ai envie qu'il apparaisse comme par magie, avec sa petite bouille d'ange et sa couronne de boucles noires.
Je suis en manque de lui.
Mais bon, il faut encore que j'attende jusqu'au vacances .
Rien que d'y penser j'ai envie de prendre mes valises et de me payer un billet pour Vancouver sans billet de retour.
Ça craint chez moi depuis l'enterrement de Camylle.
Elle aussi elle me manque.

Je redirige mon attention vers mon exercise et c'est évidemment à ce moment là qu'un imbecile a décidé de faire du bordel dans ma rue.
J'entends les bruits d'une valise, et des grognements. Le pauvre doit être en train de galérer. Mais s'il pouvait galèrer dans le silence ça m'arrangerai.

Trop tard, je ne suis plus du tout concentrée. Rahhhh ! Je vais tuer l'abrutis qui fait ce bruit. Je me dirige à grand pas vers ma fenêtre et me penche.

Oh putain de merde...
C'est lui.
Mon cœur rate un battement, j'en reste littéralement sans voix. Finn est en bas, je reconnaîtrais ses bouclettes même dans une place bondée.
Il a beaucoup grandis, je me rappelle qu'à l'époque c'était Moi qui le dépassait, ça avait le don de l'énerver . Mais à présent c'est devenu un jeune homme tout à fait mignon et énervé à ce que je vois, il grogne et rouspète et semble prêter attention aux boîtes aux lettres... Peut être une nouvelle passion ?
Ah mais c'est bien sur, il cherche mon numéro mais je pense que Finn ne comprends pas très bien le système de numerotage des maisons.
Je sens mon cœur s'accélérer quand j'ouvre la bouche, comme s'il allait sortir de mon corps et aller rejoindre le sien... Cette sensation m'est familière.

"- Tu sais les chiffres pairs sont de l'autre côté Wolfhard !"

Il se retourne et je peux voir sa bouche rosée s'étirer dans un magnifique sourire. Je confirme ce que je disais, il n'a pas changé son visage est juste plus mûr et il ressemble davantage à Nick maintenant.
Il me regarde et me fais un signe de la main avant de crier d'une voix signe d'un fort accent canadien :
"- Descends.
- Hum... Je sais pas... J'hésite
- Leah...
- J'arrive le Crapaud
- Je t'attend Princesse"

Je souris quand j'entends cette dernière phrase et me regarde dans le miroir avant de descendre. Je porte un simple tee shirt graphique blanc avec un jean noir slim et une ceinture à boucle, je ne suis pas maquillée et en soit il n'y a rien de fou dans mon apparence. J'hésite, devrais mettre quelque chose de plus mignon ? Peut être me coiffer et enlever se chignon qui trône tout les jours sur ma tête ? Ou bien mettre un peu de mascara noir ?

"- Leah dépêche!"

Je me lance un sourire de courage peu convainquant et dévale l'escalier, quand je passe devant mes parents au uns de ces derniers ne cligne d'un œil. Ces derniers temps ils ont tout les deux l'air de vrais zombies. Cela fais approximativement deux jours qu'ils sont assis dans ce canapé, ils ne se déplacent que pour aller au toilette at aller dormir. Et il y a cette... Distance effrayante entre eux, cette place qui ne devrait pas être la. C'est la place de Camylle. Mais elle est partie et plus jamais personne n'occuperas ce coussin entre eux. Je ne m'étais jamais rendue compte de la distance qui séparait mes géniteurs avant qu'elle parte. Je suppose qu'elle était la seule chose qu'ils avaient en commun.
J'aggripe ma veste en jean noire et ouvre la porte. La chaleur de la Californie m'embrasse tandis que je marche droit, en direction de cet être qui me tourne le dos, observant le soleil se coucher. Je me place derrière lui et mon cœur bat à la chamade. Je n' en peux plus de cette attente, j'ai besoin de lui, tout de suite. Je tapote son épaule et le prend instantanément dans mes bras, ce qui le laisse perplexe. Après quelques secondes d'hésitations il me serre dans ses grands bras squelettiques... Il est grand, ma tête arrive à peine à son épaule mais malgré cela son odeur et la sensation que ce contact me procure reste inchangée malgré tout ce temps.
Ça y est, nous sommes enfin réunis...

--------------------------------