Jeunesse folle

Jeunesse folle ne sait pas où elle va
Elle se perd et se retrouve dans les bras
D'une rue miteuse un peu plus bas
Vient à toi la jeunesse folle du Ribat

Il y avait ce sentiment d'intense mélancolie, mélangé à la colère d'être incompris, et à cette haine folle et infondée qui les faisait tous vibrer. C'était mai 68, le massacre de Tian An Men, les printemps arabes. C'était des dizaines de jours que l'Histoire ne retenait pas. C'était ça, c'était cette euphorie qui nous ferait bouger des montagnes.

Toujours cette haine virulente envers les dirigeants. Elle ne voulait pas partir. Ne pouvait pas partir non plus. Ils étaient trop importants dans leur vie, trop pourris pour être ignorés. Jeunesse folle ne voulait pas d'eux. Jeunesse folle se suffisait à elle-même. Jeunesse folle les ferait destituer.

Votre génération est rebelle par nature, elle entendait dans le cœur des gens - c'était la voix de sa mère qui se reflétait dans leurs yeux.