Oaristys, n.f : Conversation tendre.
Fais de mon âme des cendres.
Invoque les mots, emplis-moi de passion,
Emporte mon esprit dans un tourbillon...
Mes yeux se ferment sous tes caresses verbales,
Les Étoiles effacent mes larmes sales,
Je sais brille...
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Il était de ces soirs où plus rien n'allait
Où sa volonté de s'en sortir défaillait
Où le désespoir l'emportait
Où les insultes résonnaient
Il était de ces soirs où elle se mettait à pleurer
Musique aux oreilles, plusieurs en particulier
Pour oublier ces voix qui dans sa tête tourbillonnaient
Pour se rendre aveugle devant le monde qui s'écroulait
Il était de ces soirs où elle retenait ses cris
De douleur, de malheur, ces fameux cris indécis
Se balançant entre l'idée d'en parler et celle de se taire
La pauvre ne savait pas quoi faire
Il était de ces soirs où toutes les barrières s'effondraient
Où même la raison, lâchement, s'enfuyait
Pour ne lui laisser que ses larmes, ces traîtresses
Qui l'épuisaient au point que son corps s'affaisse
Il était de ces soirs où elle s'endormait
En sachant que ses cauchemars allaient la torturer
Ou alors que l'insomnie la reprendrait
La punissant d'être celle qu'elle était
Il était de ces soirs, il était de ces soirs
Mais chacune de ces soirées reprenaient le même schéma
À chaque fois, c'était le même cinéma
Des larmes, des peurs, cris étouffés, désespoir
Mais à présent, ces soirs n'existent plus
Car les mots sont partis, la peur vaincue
Et maintenant, ces sourires sont lumière
Il fut dur de sortir de la misère
Il était de ces soirs, existant
À cause du harcèlement scolaire
Scrutez les sourires des gens
Et vérifiez s'ils sont sincères...
Il était de ces soirs, dimanche 3 juin 2018, 00h50
