Depuis que tu avais vu cet homme qui te semblait familier, tu avais cherché le moindre souvenir qui aurait pu t'aider mais en vain. Tu n'arrivais pas à mettre la main sur tes souvenirs passés comme si tu n'avais pas la clé pour déverrouiller la porte qui les bloquerait. Pourtant, tu étais certaine de connaître cet homme qui ne t'avais pas laissée indifférente. Il avait fait partie de ta vie d'une façon ou d'une autre.
Des mois avaient passé et le sentiment de vide en toi n'avait fait qu'augmenter au point que cela en devienne une obsession. Tu avais testé différentes méthodes pour essayer de te souvenir de ta vie passée mais aucune d'elles n'avait marché. Tu restais dans le brouillard total.
S'ajoutait à cela le sentiment d'être constamment observée, surveillée. La paranoïa et l'angoisse s'étaient doucement mais sûrement installées.
Seulement ton corps ne suivait plus et craqua. Toutes tes pensées et tes angoisses s'étaient envolées avec les « remèdes miracles » que t'avait prescrits ton médecin. Tu planais constamment au point qu'un jour tu ne fis plus attention où tu marchais et failli te faire percuter. Heureusement ou malheureusement, des bribes de souvenirs étaient remontés à la surface.
Tu avais arrêté de prendre tes « planeurs » et avais commencé à faire des activités plus extrêmes les unes que les autres, te mettant en danger pour retrouver la mémoire. Et cela avait marché puisque tu avais un lieu où aller: la Nouvelle-Orleans.
Tu avais tout quitté et t'étais rendu là-bas du jour au lendemain sans rien prévoir. Tu as passé plusieurs semaines à arpenter la ville essayant de retrouver ce mystérieux inconnu dont tu n'avais pas le nom. Parfois tu croisais des regards méfiants à ton égard mais continuais quand même.
Malgré tout tu essayais de garder une vie normale. Tu sortais le soir et tu avais même été conviée à une soirée privée dont tu savais pas qui l'organisait. Malgré ton angoisse tu avais décidé qu'il fallait que tu t'amuses.
Arrivée à cette charmante fête, tu t'es dirigée vers le bar et avait commandé un verre. Puis deux. Et te voilà un peu plus détendue. Tu t'amuses, tu danses, tu bois. Et le voilà, au loin, qui ne semble pas t'avoir vu. Tu t'arrêtes de danser, le fixant à ton tour comme si c'était une hallucination. Il le sent, se tourne vers toi mais s'en va comme s'il ne t'avait jamais vu de sa vie. Tu essaies de le suivre mais il a déjà disparu.
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« Y/N quel plaisir de te voir ici! »
Tu ne révèles même pas la personne qui a prononcé ton nom et continue ton chemin. Seulement, une main t'arrête et t'oblige à te retourner.
« C'est comme ça qu'on salue quelqu'un qu'on n'a pas vu depuis longtemps Y/N? »
« Je ne vous connais pas et laissez-moi partir. »
Tu essaies de te dégager de sa poigne. Tout ce que tu cherchais depuis des mois se trouvaient sous tes yeux et en un instant s'est échappé. Tu ne pouvais pas t'arrêter maintenant, si près du but.
« Ah, mon frère a toujours eu du goût mais dommage qu'il ne sache pas gérer ses relations amoureuses. Mais je peux peut-être lui donner un coup de main après tout. Je suis Klaus si tu ne te souviens pas très chère Y/N. », te dit-il malicieusement, une idée derrière la tête.
Tu venais d'entendre tellement d'informations nouvelles que tu n'avais pas réellement pris conscience de ce qu'il se passait. Tu avais suivi Klaus qui t'avait emmenée à l'écart de la fête. Il avait appelé quelqu'un et quand il avait senti que ce quelqu'un arrivait, il t'a attrapée et t'a forcée à boire son sang. Tu as essayé de te dégager mais la force de Klaus était comme surnaturelle. Il a ensuite placé son bras autour de ta gorge, t'empêchant toujours de bouger. Tu avais beau avoir aucune trace de sang sur tes lèvres, tu avais toujours l'impression d'être obligée de le boire.
L'homme de tes souvenirs est apparu avec un regard inquiet. Il a fixé son regard dans le tien et sa culpabilité t'a frappée.
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« Pourquoi ne me plantes-tu pas une dague comme tu sais si bien le faire? »
« Oh mais tu sais bien que j'aime m'amuser un peu avant. C'est pourquoi ta très chère Y/N est là. Vois-tu, je te donne le choix: tu m'aides à retrouver ce qui m'appartient de droit et je relâche Y/N. » commença-t-il avant de te tordre légèrement le cou. « Ou Crac! Plus de Y/N. »
« Seraient-ce des menaces Niklaus, car tu sais bien que je ne te laisserai pas lui faire du mal, peu importe comment tu le fais. »
« Elle est plus importante que ta famille ? ». Klaus riait sarcastiquement parce qu'il savait qu'Elijah n'avait rien de plus importante sacré que la famille.
Tu ne comprenais pas ce qu'il se passait et ne savait pas ce qu'il allait se passer. Tu venais de trouver ce qu'il manquait pour combler ce vide mais ta vie était en danger. Des larmes coulaient le long de tes joues. En te voyant pleurer, Elijah savait qu'il t'aimait et t'aimerait toujours.
« Relâche Y/N. J'accepte. » conclut Elijah a contre-coeur après un moment de réflexion.
Klaus sourit, triomphant, puis te brisa la nuque.
« Tu sais pourtant qu'il ne faut pas me trahir mon frère. », dit-il avant de détaler.
Elijah regardait ton corps allongé sur le bitume, ne sachant pas si tu allais lui pardonner à ton réveil ou non.
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