Je crois... que c'était vers mon quatrième jour de pèlerinage du côté de l'Arctique. J'étais avec mes confrères ermites Bandhi et le Père Fouras. Entre nous, on l'appelait Foutrerace pour se moquer, plus qu'ouvertement, de lui. Et justement ce dernier m'invita à voir un spécimen des plus rares : les pingouins. Étrangement ils ne prirent pas peur face à nous.
C'est alors que je le vis. Lui. Un pingouin qui respirait par les fesses, toujours couché sur le ventre afin de laisser son derrière dégorgé.
Puis le lendemain matin il fit ce qu'il ne dû jamais faire : s'asseoir.
C'était l'histoire brève et courte d'une vie d'un pingouin qui respirait par les fesses. Un matin il s'est assis , et est mort asphyxié.
C'est pourquoi je terminerai sur ceci :
Respirer est vital pour vivre.
Pauvre pingouin. Mort car il n'a pas eu la conscience de se relever.
Shen Tuang, dans Le pèlerinage aux côtés des pingouins
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Le Carnet du Grand Moine Shaolin Lalaï-Dama Shen Tuang (EN PAUSE)
HumorHmmm... comment me présenter... là est la question... ou la est là question ? Oh, c'est que je deviens sénile moi ! Grand Moine de la Fraternité des Fesses de Boucs, vous me connaissez sûrement en tant que Grand Moine, Maître Shaolin, le Savon Fou o...
