Chapitre 1.

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Alors que je marchais en direction de la sortie de la boîte de nuit, une voix masculine m'interpella:

« Marina viens. Je te ramène chez toi. »

La proposition s'avéra tentante jusqu'à ce que je parvienne à identifier mon interlocuteur...Je compris qu'il s'agissait ni plus ni moins que de mon collègue de travail que je qualifierai comme étant un homme « insistant » qui m'avait déjà fait de nombreuses avances... Par ailleurs, la petite dose d'alcool que j'avais ingurgité auparavant commençait à faire effet et je pouvais déjà ressentir une légère somnolence...

Fort heureusement le peu de bon sens qui me restait me conseilla de me tenir éloigné de ce personnage. 

« _Merci mais je vais appeler un taxi.

_Ne fais pas la timide je t'en prie !

_Je te dis que ça ira. »

J'espérai au fond de moi que le ton que j'avais employé suffirait à lui faire changer d'avis. Néanmoins je tentais de m'éclipser quand bien même mon effort fut vain. L'homme au sourire déplacé m'agrippait la bras avec force et détermination. Je m'efforçai de lui trouver une multitudes d'excuses expliquant son geste grossier refusant de croire qu'il serait capable de faire preuve d'une telle indélicatesse. Je parvins à me dégager de son emprise après quelques tentatives infructueuses.

Prise de panique, je me mis à courir et je parvins à le semer quelques minutes plus tard,

je venais de réaliser à quel point courir en talons pouvait s'avérer compliqué surtout sous l'influence de la « boisson ».

Je m'aperçus rapidement que je ne savais pas du tout où je me trouvais... Instinctivement je m'engagai dans la petite ruelle à ma droite.

Il devait être approximativement quatre heure du matin, mon portable n'avait plus de batterie,

au loin je parvenais à distinguer les sons produits par les jeunes passant une meilleure soirée que la mienne: de la musique, des acclamations, des bières qui s'entrechoquent, des talons qui claquent sur le parquet d'un immeuble juste au dessus de moi... Moi je marchais, seule dans cette allée qui me semblait désespèremment trop longue et éprouvante pour mes longues jambes épuisés par les mouvements effectués sur la piste de danse une heure auparavant.

Tandis que je tournais dans une autre rue, une forte lueur m'enveloppa entièrement et me transporta dans un lieu que je ne pus déterminer.

J'avais l'impression de rêver, tout autour de moi semblait irréel... Après tout qui aurait pu s'avérer assez fou pour construire un lieu si fantaisiste au coin d'une rue sombre... ? Je ne parvenais pas à trouver une explication rationnelle à ce que j'étais en train de voir. Des nuages et un magnifique ciel rosé se trouvaient au dessus de ma tête, jouets, poupées, peluches, marionnettes, figurines, service à thé et pantins comblaient l'espace. J'avais l'impression d'être dans une ville imaginaire ! 

De plus, j'étais vêtue d'une superbe robe couleur pastel doublée de quelques volants ainsi que de rubans bleus, mes cheveux étaient ornés de belles fleurs qui m'avaient complètement embaumées d'une senteur bien plus agréable que celle du tabac et de toutes sortes de drogues qu'on respire dans les soirées.

«_Mais qu'est ce qu'est-ce que... ? »

Avant même d'avoir eu le temps de finir ma phrase, je fus interpellée par le bruit d'un entrechoquement de ce qui s'est avéré être des boîtes à jouets, je n'eus pas la capacité de réaliser la situation, qu'elles s'apprêtaient à s'écrouler sur moi. Je venais de regagner l'ensemble des facultés que l'alcool m'avait ôté mais ce ne fut pas suffisant pour que je puisse bouger assez rapidement pour éviter les étuis qui chutaient. 

Je sentis soudain une pression dans mon dos me poussant sur le côté, je pouvais percevoir l'étreinte de ce qui me semblait être de petites mains.

Bizarrement je trouvais le temps de me demander comment de si petites mains pouvaient produire une si grande force. Elles me firent basculer instantanément sur le côté ce qui me permit d'éviter les boîtes. En moins d'une seconde, je me retrouvai au sol. 

Alors que je me relevais difficilement m'apprêtant à remercier la personne qui venait de me sauver, des bruits de pieds claquèrent sur le sol et  je distinguais une fine silhouette quelques mètres plus loin.  Une peau très blanche, de longs cheveux similaires aux miens quelques années auparavant, une jolie robe rosée, de petites chaussettes accompagnés de chaussures de couleur bistre. 

« _Où vas-tu comme ça ? Reviens je t'en prie ! »

Mon intervention s'avéra inutile puisqu'elle ne semblait pas vouloir m'apporter une quelconque attention.

Je venais de réaliser que ma sauveuse s'avérait être une petite fille...

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⏰ Terakhir diperbarui: May 05, 2020 ⏰

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𝑳'𝒆́𝒄𝒉𝒊𝒒𝒖𝒊𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒄𝒆Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang