M'aime tu comme je suis?

XXIII

Je suis encore endormi quand je sens une main se poser sur mes cheveux et les caresser doucement.

- Camz, mon cœur. C'est l'heure de se réveiller.

- Mmmh...non...

Je baille et tente de replonger dans mon sommeil quand Lauren me tire violemment les cheveux et me fait tomber du lit.

- Mais t'est folle!!!!

- Camila Cabello ne m'énerve pas maintenant!!!! Bouge tes fesses et habille toi, on a un programme chargé aujourd'hui.

- Ah bon? Mais je n'ai pas d'habille?

- Tiens

Lauren me tend un sac et je l'ouvre sortant un tee-shirts jaune avec un col blanc et un jean noir.

- Oh Lolo. Merci c'est tellement adorable.

Je lui saute dans les bras.

- Heum Camz j'aime beaucoup tes câlins mais tu est nue et il faut vraiment qu'on y aille.

- Ok.

Je part à la salle de bain, me change et part à la cuisine ou je retrouve Lauren qui enfile sa veste en cuir prête à partir.
Je lui fais un bisou sur la joue.

- Ah enfin tu est prête. Allez on y va.

Je la suis, ferme la porte et on monte dans sa voiture.

- On va où?

- Au commissariat

- Quoi? Lauren...je... Dis je paniquée

- Camz, il faut porter plainte contre se porc, pas question qu'il gagne!!!! Il t'a touché, viole. Il peut faire d'autre victimes. C'est important!!!!

- Lolo, je ne suis pas encore prête. Sa me fait encore mal. Fait demi tour. Supplie je en pleurant

- Non!!!!

Pourquoi elle ne m'écoute jamais? Lauren sait que sa me fait encore mal et le pire c'est qu'elle ne m'en ai même pas parler.
Le trajet se poursuit dans un silence pesant.

On arrive enfin au commissariat, je sors de la voiture toute tremblante, j'ai l'impression que je vais m'évanouir heureusement Lauren est là pour me soutenir.

- Tout va bien se passer, je suis là.

- Pourquoi tu ne m'en a pas parler avant?

- Je suis désolée. Me dit Lauren en m'embrassant.

On rentre dans le commissariat, l'ambiance est froide, les policiers me font peur et les criminels aussi.
Lauren se dirige a l'accueil me laissant seule, un mec assis sur un banc me fixe depuis que je suis arrivé ce qui a le dont de me mettre mal a l'aise.
Mes jambes tremblent et mon cœur s'est arrêté, je transpire et me sent moite.

- Hey, beauté!!!! J'ai l'impression que tu a mal aux jambes, si tu veux, tu peux t'asseoir ici.

Il fait geste vers ses genoux et se lèche les lèvres. Je frémis de dégoût et secoue la tête d'un non.
Lauren arrive près de moi et sent mon malaise et regarde le mec qui a toujours son regards fixer sur moi, elle me prend la main et s'adresse a l'homme.

- Parle-lui à nouveau, et je vais te souffler en morceaux ici. S'exclame t'elle d'une voix tranchante que j'ai eu un frisson de peur.

On s'éloignent du gars et elle m'entraîne dans une salle et on s'assoit.

- Qu'est-ce que qui va se passer?

- Un policier va te poser des questions et te demander de tout raconter avec chaque détails.

- J'ai peur.

- Je suis là et je ne te lâcherais pas. Dit'elle en me prennent la main.

La porte s'ouvre et le policier arrive et vient s'assoir en face de nous.

- Bonjour Mademoiselles. Je suis l'officier Mendes en charge de votre dossier. Alors qui est Camila Cabello?

- C'est moi. Dis Je timidement.

- Alors vous avez 21 ans, vous vivez à Miami, née de parents d'origine cubain et mexicain, vous avez un diplôme en matière d'art et photographie.
Vous avez été embauché il y'a 2 mois dans l'agence MORGADO mais vous l'avez quitter pour aller dans l'agence Bad Children.
Mademoiselle Jauregui me dit que vous aurez était violer par Colson Baker grande influence dans la mode.
Pouvez vous me raconter ce qu'il c'est passé?

Je regarde Lauren, la peur devait se lire sur mon visage, elle me sourie et je respire et commence.

- Heum...sa c'est passé il y'a quatre jours, je m'étais évanoui avant et je voulais juste dire à Colson que j'allai mieux mais il y'avait le magazine Latina qui avait reporté la séance photo à ce moment donc je l'ai fait.
Après je me suis changée et je voulais repartir car je me sentais un peu fatiguée mais Colson m'a retenue pour me félicité du travail que j'ai fait, il était très sympa, tout gentil, il m'a même avoué qu'il était tombé amoureux de moi.

Je m'arrête un moment pour me rappeler ce souvenir que j'ai voulue oublié. Je sent la main de Lauren serrer plus la mienne.

- Et après? Demande l'officier Mendes

- Je lui ai dit que c'était impossible car j'aimais quelqu'un d'autre et tout d'un coup il a commencé à être agressif, il m'a plaqué contre le mur et a commencé à me caresser. J'ai essayé de le repousser mais à chaque fois il me tirait les cheveux, il m'a déshabillé...et...quand il eut fini, il m'a jeté mes vêtements à moitié déchirés. Je n'ai pas pu m'arrêter de pleurer, aucun son sortait de ma bouche.
Il est venu et s'est assis près de moi et a commencé à me frotter la tête, il me chuchotait des choses à l'oreille comme quoi il m'aimait et qu'il ne voulait jamais que je parte. C'était tout juste écœurant.

Je laisse mes larmes couler, Lauren me prend dans ses bras et me chuchote des paroles rassurantes.

- Vous allez faire quelque chose. Ce connard ne mérite pas de vivre. Dit Lauren pleine de colère

- Calmez-vous jeune fille!!! Se sont les juges qui décideront de son sort. L'officier se tourne vers moi. Tant qu'à vous je pense que vous devrez faire des tests.

- Des tests? Je demande tout un coup paniquée.

- Oui, il y'a 25% que vous ayez des séquelles physiques et psychologiques.
Bien ne vous inquiétez pas, on va se charger de cette affaire.

On se lève et nous disons en revoir à l'officier Mendes.

Nous montons dans la voiture et Lauren m'embrasse.

- Tu a été très courageuse Camz, je suis fière de toi.

- Merci lolo. Le plus dure est passé, d'après qu'est-ce qui voulait dire par faire des tests?

- Camz...j'ai une petite idée mais je ne veux pas te faire peur.

- Tu sais quoi je ne veux même plus y penser, est-ce qu'on peut rentrer?

- Avant il faut que je passe prendre un dossier a l'agence.

- Ok

On quitte le commissariat pour aller à l'agence. Lauren gare la voiture et nous dirigeons vers l'agence.
Je suis dans mes pensées quand je rentre dans Lauren qui c'est arrête dans sa marche.

- Lolo, qu'est-ce qui t'arrive?

Elle ne dis rien et je relève la tête.
Je suis épouvantée, horrifiée, choquée.

- OH MON DIEU!!!! C'est pas possible!!!!