𝖢'𝖾𝗌𝗍 𝗋𝗂𝖾𝗇, 𝖼'𝖾𝗌𝗍 𝗅𝖺 𝗋𝗎𝖾.

Neuf

~ N'écoute pas tous c'qu'ils disent, Ils aimeraient qu'on s'évite ~

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J'étais dans la voiture avec Djibril, pour une fois il conduisait. Je fermais les yeux tout en écoutant PNL en bruit de fond. Leurs musiques elles sont tellement apaisante.

" Yemma, Yemma, Yemma, j'deviens mauvais comme Kratos. "

Quand j'ai senti le moteur s'éteindre j'ai ouvert les yeux et j'ai vue qu'on était dans le parking d'un centre commercial.

J'ai pas plus parler et je l'ai suivi, on est allez au Lacoste d'hier et j'ai vue Dayanaa, non j'avais pas oublier son prénom.. Ni son visage.

Moi : Elle est là.

Il a simplement regardée Dayanaa et a sourit.

Djibril : Très bon choix.

Moi : J'ai fais aucun choix.

Il a rit et j'ai soupiré, comparée à hier elle était en service dans le magasin et pas derrière la caisse. J'ai pu la détailler encore mieux et je peux vous dire que niveau fessier, elle envoie du lourd la petite.

J'ai pas parler plus que ça et j'ai un peu aider Djibril a faire ses choix car ça devenait trop long et ça me saoulait.

... : Bonjour, je peux vous aider ?

On a levé nos têtes et ouvert grand nos yeux, putain elle était belle même de près. 0 boutons, peau de bébé, dent blanche. Elle est vraiment jolie.

Moi : Non c'est bon nasha-

Djibril : Oui, il reste encore cette sacoche ?

Dayanaa : Euh non, tout est là désolé.

Djibril : Et monsieur chercher un polo qui pourrait bien lui allez est-ce que vous pouvez le conseillez ?

Dayanaa : Oh oui bien sûr, monsieur suivez moi.

Moi : J'te suis nul part, m'en bats les couilles de ton polo cousine.

Djibril il m'a regardée en souriant, il avait fait exprès de faire ca, il savait que ça allait m'énerver. Je l'ai même regardée pendant que l'autre la elle me regardait mal aussi.

Dayanaa : - tship - C'est mieux j'le cala pas sinon je vais perdre mon boulot bêtement.

Moi : T'a dis quoi la ?

Dayanaa : - en partant - T'a très bien entendu, boloss va.

Sur trois chances, elle en a perdu une. W'Allah y'a des gens ils aiment bien se faire frappé.

Djibril a acheté des trucs puis on est allez chez lui, il vivait encore chez sa mère. Il avait caché l'existence de celle ci a Maksey évidement.

Je suis allez dans la cuisine et je lui ai fais la bise puis elle a embrassé mon front.

Elle : Ca va mon fils ?

Moi : Bien merci et vous ?

Elle : Ca va, tu manges ici?

Moi : Non c'est bon je vais grail chez moi.

Elle m'a sourit puis j'suis allez dans la chambre de Djibril.

Moi : À ton grand âge t'habite encore chez ta mère.

Djibril : J'aurai pu, j'serai parti depuis longtemps sauf que toi même tu sais que dans ce milieu il faut pas avoir de famille sinon on se la fait niqué.

Moi : Quand t'es rentrée dans ce terrain tu le savais très bien, moi ma mère je l'ai laisser et aujourd'hui je regrette pas. Tant que je serai dans ce milieu elle se portera mieux sans moi wAllah.

Djibril : Ouais mais moi j'ai pas la force de la quitter, elle m'a tout donner et après la mort de mon père j'pouvais encore moins la laisser.

Compréhensible.

Moi : Tout ce que j'ai à dire c'est que ta mère cache la bien Djibril, si Maksey l'apprend tu sais très bien ce qui va se passer.

Djibril : Continue pas. - me fixe -

Bien sur que j'allais continué, il avait besoin de l'entendre et j'avais besoin de  le prévenir. Il sait très bien c'est quoi les risques.

Moi : Si Maksey l'apprend il tuera ta mère, il l'a fera souffrir et elle mourra d'une mort lente et douloureuse.

Djibril : Abdellah. - froidement -

Moi : Cache la bien frero et dans tout les cas je vais toujours te couvrir, quitte à me mettre à dos Maksey, juste fait belek parce que tu sais de quoi il est capable.

Je vous l'avais dis, dans ce milieu c'est beaucoup mieux d'être seul. Ma mère je l'ai laissé car je voulais pas la mélanger à ca et je ne regrette pas.

Combien de maman Maksey a tuer car leurs fils travaillait pour lui? Plus de 30.

Elles sont toutes morte brûlée, poignardée, noyée. Toujours une mort douloureuse, est-ce que j'ai voulu mélanger ma mère à ca ? Non.

Je ne veux même pas qu'on me voit avec elle, même pas qu'on m'entende parler avec elle.

C'est ma manière de la protéger et c'est ma manière de lui dire que je l'aime et au fond d'elle, elle le sait.