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Traduit du Xorantianois par une mystérieuse traductrice



Je me sens seul. Comme
inconscient, inexistant. Je m'appelle Cinquante et, dans ma vie sur Xorantia, je ne me suis jamais senti aussi seul. Bien sûr, je suis entouré, mais cela ne comble pas le vide que je ressens au fond de moi.
Mon souhait le plus cher serait d' aller sur Terre, voir les gens, cette terre qui me semble être un paradis. Bien que, quand je l'observe, je trouve mystérieux de voir d'énormes nuages noirs. Et, plus mystérieux encore, ces nuages répartis en différents endroits de la Terre stagnent. Ils ne se déplacent pas, ils stagnent. Un, dotée d'une grande sagesse, m'a racontée qu'à son avis, ce devait être que les terriens n'avaient pas compris le système de l'écologie et que l'on appelaient ces gros nuages noirs "pollution". Malgrès le fait qu'elle soit la première née sur Xorantia et que je l'admire énormément, je n'y crois pas trop. Je pense plutôt que ce sont de mauvais esprits qui intoxiques les terriens.

Deux, c'est le deuxième à être arrivé sur cette planète. Il a vite appris à s'habituer à l'environnement et il est curieux de tout. C'est le meilleur guerrier défenseur de notre terre, il est très drôle et je l'aime beaucoup.
Chacun des êtres vivants reçoit comme prénom un nombre, le nombre de son arrivée parmis nous. Nous n'avons pas de chef, personne n'y voit d'intérêt et nous prenons les décisions tous ensemble. Notre planète est environ trois fois plus petite que la Terre, et notre temps s'écoule beaucoup plus lentement. Notre société compte pour le moment cinquante xorantien. Je suis donc le plus jeune. Personne d'autre n'est arrivé après moi.
Un, à son arrivée ici, a compris que sur chacune des planètes de l'univers entier, une espèce était née. Une par planète. Elle l'a su car elle arrivait à voir un être qui était né sur Mars, la terre voisine à la nôtre, et que, sur chacune des planète, de nouveaux arrivant rejoignaient leurs aînés et que plusieurs civilisations se créeaient. Il y a selon chaque planète une espèce créee pour survivre aux différents climats.
Notre planète n'est ni trop chaude ou ni trop froide, et nous avons un corps, des yeux et une peau parfaitement adaptée à ce climat. J'espère que s'en est de même pour les autres espèces.
Plusieurs, comme celles vivantes sur la Lune et sur Jupiter se sont éteintes, pour cause de corps non-adapté au climat. Nous avons une peau blanche fluorescente mais des cheveux d'un noir de jais.
Pour notre âge, sur Xorantia, on ne compte pas nos années, on sait simplement que Un a deux-cent-cinquante millions d'années et que, moi, je suis le plus jeune. Comme je le disais, notre temps ne s'écoule pas de la même facon que sur Terre et personne dans notre société n'est encore mort.

Une faune et une flore s'est développé sur chaque planète, sauf pour les planètes ou aucune espèce ne vit, comme la Lune, ou Jupiter. Je trouve notre flore magnifique : elle est très colorée, fluorescente, et certaines plantes sont magiques. Certaines permettent de nous donner de l'eau, ainsi que d'autres besoins.
Nous avons toutes sortes de créatures sur Xorantia. De tout les poids, toutes les formes et les tailles mais chacune est inoffensive.
Tout ici est fluorescent, puisque notre planète n'a pas de ciel, ce sont directement les étoiles et le ciel noir que nous observont en permanence. La planète est quand même très colorée, chaque plante ne diffusant pas la même couleur. Nous discutons avec les animaux, discutons avec d'autres xorantiens, découvrons la planète, regardons les autres sociétés des autres planètes,et j'apprends tout ce que j'entends puisque je suis le dernier arrivant. Voilà à quoi ressemble ma vie. Et je me sens plus seul que jamais.

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