1 Un trajet en bus

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Voilà la première fic que je poste sur ce compte (et mon premier Jearmin). à la base c'était juste une private joke mais on m'as forcé à la publier, j'espère que ça en vaut la peine ^^' 

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-Armin, tu devrais vraiment faire quelque chose avec tes cheveux. On ne te voie presque plus là-dessous...

Eren glissa ses doigts entre les mèches blondes.

-Hum? D'accord... Je verrai...

-Je pourrais te les couper si tu veux.

-Non merci Mikasa, je ne garde pas un bon souvenir de la dernière fois...

-On avait 5 ans!

Jean serra les dents, de loin,mais ne dit rien.

Comme d'habitude.

Il garda pour lui l'envie qu'il avait de trucider cet infernal Eren Jäger, cette envie méchante de sectionner ses doigts pour qu'ils n'effleurent plus jamais son trésor.

Cette envie de prendre Armin et de le garder contre lui.

Mais il n'en fit rien. Comme d'habitude.

Il laissa son rayon de soleil avec les deux énergumènes qui lui servaient d'amis d'enfance.

Comment une personne aussi merveilleuse qu'Armin pouvait traîner avec cet espèce d'Eren suicidaire qui fantasmait sur le cul d'un surveillant de deux fois son âge, et cette Mikasa consanguine amoureuse de l'autre phénomène qui lui servait de frangin ? Jean ne se l'expliquait décidément pas.

Il secoua la tête, arrêta de se torturer l'esprit, et il monta dans le bus pour se trouver une place tranquille avant les autres élèves.

Il se cala dans un siège vers le milieu du bus, pas trop près de la place des chahuteurs (l'arrière),ni de celle des profs relous (devant).

Il enfonça ses écouteurs dans ses oreilles et cala son menton dans sa paume, le regard perdu à travers la vitre.

Il capta vaguement l'agitation quand les autres commencèrent à s'installer à leur tour mais resta imperturbable.

Quand il était dans cet état,entre la réalité et un autre monde, rien ne pouvait le faire réagir.

Rien à part une chose bien sûre : « Jean... ? »

Armin qui appellerait son nom.

Autant dire que ceci étant d'une improbabilité presque comique, RIEN ne pourrait donc le...

-Jean ?

Jean trouva alors une utilité à la ceinture de sécurité : si il ne l'avait pas attaché plus tôt, après un sursaut aussi violent, il se serait sûrement cogné au plafond.

Les battements de son cœur se mirent à accélérer dangereusement quand il croisa celui, océan aux mille tumultes, du garçon qui occupait son esprit.

Ce garçon, debout dans l'allée,qui piétinait nerveusement sur place, le regard soudain fuyant,jouant des mains : tique indicateur de nervosité, conséquence de sa timidité.

Ce garçon à croquer qui lui demandait :

-Heu... est-ce que je peux m'asseoir à côté de toi s'il te plaît ? Enfin, si ça ne te dérange pas, parce que en fait...

Jean secoua la tête afin de remettre ses idées en place. Mais l'urgence de la situation le pressa et il répondit trop précipitamment :

-Non non ! Enfin, je veux dire oui, parce que non ça ne me dérange absolument pas,enfin heu...

Mon trésorWhere stories live. Discover now