Chapitre 1

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   L'endroit était vraiment étrange. Il ressemblait a un quartier d'une ville.. un peu comme les vieux quartiers de Londres dans les années 1920.. il faisait sombre comme si c'était la nuit et les lampadaires lançaient une lumière jaunâtre et salle, peu réconfortante.

   Je savais bien que j'étais à l'intérieur d'un bâtiment. Je sortais juste d'un ascenseur. Mais l'odeur des poubelles et du béton, me rappelait sans cesse l'environnement urbain.

   Bien que l'endroit semblait vide, je marchais en faisant le moins possible résonner le bruit de mes pas. Toutes les ouvertures dans les murs étaient barricadées avec de vielles planches en bois, clouées à la va vite.

   Au bout du couloir, se trouvait une porte et à gauche, un couloir sombre. Évidemment je m'approchai de la porte. J'eus une légère hésitation avant de tourner la poignée, mais la curiosité l'emporta.

   It appears to be locked. En effet la porte ne s'ouvrit pas. Je n'avais plus qu'une solution : m'engager dans ce couloir accueillant sur ma gauche. Je scrutai l'obscurité. Il faisait trop sombre pour en voir le bout. Après quelques mètres on ne voyait plus les murs.

   Je lançai un dernier regard derrière moi, respirai un bon coup et commençai à avancer. Au bout d'une dizaine de mètres, je me cognai contre le mur en face de moi. Le couloir virait à droite et je n'avais rien vu venir.

   Plus loin, de la lumière sur la gauche. Je m'approchai et tournai la tête vers la source de luminosité. Une nouvelle rue s'étendait devant moi.

   Je commençais à m'inquiéter d'être dans cet endroit, seule. C'est vrai, à près tout, je ne savais pas pourquoi j'étais ici, et comment j'y étais arrivée. Je décidai alors de trouver une sortie au plus vite afin de retrouver la douce et rassurante lumière du soleil.

   J'avançai d'un pas décidé, sans me soucier des journaux éparpillés un peu partout. Ma façon de chercher la sortie : tourner à droite ou à gauche, selon l'envie.


   Cela faisait plus d'une heure que j'airais dans ces rues/ couloirs. Je me détendais, du fait qu'il n'y ait aucuns bruits anormaux. Mais voilà: depuis quelques temps, j'avais remarqué un changement. Les ruelles devenaient plus salles, plus sombres, et une atmosphère de plus en plus lourde régnait autour de moi.

   Après un virage sur la gauche, j'étouffai un cri d'horreur en découvrant ce cul de sac. La torche vacillante éclairait faiblement la scène. Il y avait du sang partout. Sur les murs, au sol, dans les coins... Il y avait l'air d'avoir eu un combat, car les caisses en bois étaient toutes détruites.

   Je reculai de quelques pas, toujours la main devant la bouche et jetai un œil de là où je venais. « Et merde » lâchai-je. Je ne l'avais pas vue longtemps mais j'en étais sûre. Une capuche m'observait et s'était vite retirée lorsque je l'avais aperçue.


A la Fauxlie !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant