7.Diner de famille

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"Kyera !" Hurle mon père en laissant tomber ses sacs. Il se précipite vers moi et me prends dans ses bras me serrant assez fort pour m'empêcher de respirer.

Mon père, Calvin, est dans sa 48ème année et il est très bien conserver. Il donne l'impression d'avoir 10 ans de moins et sa musculature imposante l'aide beaucoup. Du haut de son mètre 83 il ressemble à une armoire à glace à qui on a pas du tout envie de se frotter. Son visage par contre est plus doux, quelque ride marque le coin de ses yeux marron et sa bouche charnue, ses cheveux toujours coupé au plus court il n'a pas changé d'un poil, mon papa.

"Peut...respirer..." Je tente de lui faire comprendre en le tapant légèrement le dos.

"Oh désolé ma puce mais tu m'as tellement manqué. En plus tu ne donne pas de nouvelle."

Son visage se renfrogne et il prend un air contrarié en croisant les bras sur sa poitrine imposante, faisant ressortir ses biceps. Je déglutis, sachant que je vais recevoir une nouvelle salve de reproche.

"Tu ne donne pas de nouvelle, fille indigne ! Ce n'est pas comme ça que je t'ai élevé ! En plus tu OSE arriver ici sans même nous prévenir, tu as payé un taxi alors que l'on étais tous à la maison aujourd'hui ! C'est IM-PAR-DO-NABLE !" 

Ils ont les même répliques ou je rêve ? Ils ont répété leur texte en prévision de ma futur venue ? Si ce n'est pas le cas, je dirais que ma mère a finalement réussi à déteindre sur mon père. En tous cas je crois que ma petite surprise ne passe pas du tout et qu'ils essayent tous les deux de me faire passer un message. Je sais que je devrais prendre de leur nouvel plus souvent, un coup de fil une fois par mois, c'est limite, limite. Mais le décalage horaire, la distance, le travail... ça prend beaucoup de temps.

"Ne cherche pas d'excuse jeune fille ! Tu es juste faignante !" Grogne t-il en plissant les yeux. 

Je fais la moue en regardant mes pieds honteuse. Note à moi même pour mon retour à New-York, les appelés au moins deux fois par mois.

"Bon je suis désolée. Mais je vous ai rapporté plein de souvenir pour me faire pardonner." 

"Ne pense pas m'acheter avec des cadeau ! Ta mère et ta sœur oui mais pas moi !" Boude t-il en reprenant les sacs tomber à ses pieds pour aller dans la cuisine.

Je le regarde partir en soupirant, c'est mon père il ne se vexe pas facilement sauf si ça concerne ses enfants. Quand mon père est contrarié il agit comme si la personne n'existait pas, il ne parle pas, il ne la voit pas, il ne l'entend pas sauf quand il croise la personne dans le couloirs il souffle un petit "humpf" en levant la tête pour nous montrer qu'il est toujours contrarié. Enfin bref un vrai gamin.

D'ailleurs elle est où la reine de la promo, c'est techniquement pour elle que je suis venue. Je suis pas plus ravie que ça de la revoir, mais c'est quand même ma sœur que je l'aime ou pas. Je me retourne donc vers l'îlot pour demander à mes parents ou plutôt à ma mère car ce n'est pas mon père qui risque de répondre. 

"En parlant de sœur, ou est miss parfaite ?" 

Ma mère me lance un regard blasé en soupirant. Elle n'apprécie pas grandement que je l'appelle comme ça. En même temps vu la dispute qu'on à eu une semaine avant mon départ ou j'ai craché tout mon venin et mes rancœurs c'est normal. C'est d'ailleurs depuis ce jour ou le contact avec ma sœur est devenue plus difficile et pratiquement inexistant, un message de temps à autres ou elle me rappel que je dois appeler les parents, pour les anniversaires et les appels Visio pour les fêtes ou j'étais censé être là.

"Elle arrive, elle est dans la voiture." Me réponds mon père.

Je hausse les épaules et me lève pour emmener mes affaires dans la chambre qui était la mienne. Mon chère cousin prend la deuxième me suivant dans les escaliers. J'arrive devant ma chambre et l'ouvre avec une certaine sensation de nostalgie qui s'empare de moi. Ma chambre n'a pas changé d'un pouce, la plus petite de la maison elle est pour moi la plus belle. C'est la plus lumineuse, sur le coté gauche mon lit haut et moelleux, à droite mon bureau plaqué contre le mur et plusieurs de mes photos et dessins à coté du bureau au fond de la pièce mon petit dressing qui doit surement être remplie des affaires de ma mère maintenant. J'avance dans ma chambre et me dirige rapidement dans le dressing, j'ouvre le rideau en grand laisse ma valise à l'intérieur et me tourne pour voir les étagères et les cintres pris par les draps de maison, des vestes et robes de ma chère mère. Je sors et regarde mon petit coin à moi, sous la fenêtre un renfoncement assez grand pour prendre un petite banquette qui fait également coffre qui se ferme à clé. Je m'assois dessus et admire la vu de mon enfance et mon adolescence, des souvenirs aussi heureux que douloureux me revienne et je souris en caressant le rideaux dans mon dos qui permettais de me couper du monde, le rideau fermer si une personne rentre dans la chambre elle ne peut pas me voir assise à la fenêtre. Ils sont tellement long qu'on ne devine même pas qu'il y a un renfoncement et même une banquette. 

Le futur mariéWhere stories live. Discover now