Chapter 27

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we skip !

Ça faisait une semaine que le lycée était fermé, le drame était partout, à la TV, à la radio. La famille de Gavin en pleure, à supplier de trouver le coupable du crime.. Et moi j'étais là incapable de dormir, hanter par sa mort, hanter par les regrets. Il m'était impossible de remonter le temps, insomnies sur insomnies, je sombrais peu à peu. Le temps passé et j'avais préférée rester dans ma chambre, enfouis sous ma couette. Je n'avais aucunes nouvelles de Mark, Kevin, Franck, Matteo et Darwin, ils devraient être en deuil mais là tout suite je ne voulais pas leur faire face, les remords étaient bien trop enfouis en moi et je redoutais de tout déballé sous la pression.

On était dimanche aujourd'hui et qui dit dimanche dit Eglise, ma mère ne blaguait pas avec l'église, dès 8h je me suis retrouvé sur le plancher enrouler dans ma couverture face au pied de ma mère.

-Hé tu fais quoi dans ton lit ! Lèves toi !Me hurla-t-elle.

Sans me faire prier j'ai accouru dans la salle de bain pour me laver et faire ma toilette. En sortant une robe rouge était accroché sur le cintre de mon armoire, toute prête. Je suppose que j'étais dans l'obligation de la portait. Je suis descendu en bas dans la cuisine quand ma mère me tshipa fort.

-Non mais regarde moi, visage neutre comme ça, j'ai des autocollant tu vas collé ça sur tes oreilles tshiiiiiiip. 

J'ai donc collé ses foutus autocollant sur mes oreilles, c'était les trucs de gamins genre des diamants, mon père amusé siroté son café en lâchant un petit ricanement qui me fit décoché un sourire aussi. C'était ridicule.

-Noa c'est quoi ça ? Articula lentement ma mère.

-De quoi ? 

-La chose que tu as sur les pieds !

J'avais mis des airmax noir et blanche toute simple, hors de question que je mettes des ballerines ou des talonnettes dégueulasse pour grand-mère, plutôt mourir.

-Oh laisse la tranquille, elle a mis la robe ça suffit amplement. Intervint mon père.

-Tshiiip tous des ingrats dans cette famille. Fit-elle en s'éclipsant de la pièce.

Mon père et moi avons échangé un regard complice avant de nous taper un tseck mais le dragon ne dors jamais

-Je vous ai vue hein ! Cria ma mère

Comme si elle avait des laser à la place des yeux

-J'ai des lasers, je vois à travers les murs...

Une véritable sorcière.

Nous sommes donc allés à la messe du dimanche où mon frère nous a rejoins vêtus de son costume. On l'a tous salué et nous sommes enfin rentrer dans l'Eglise. 

A la fin de la messe je me suis posé sur un escalier à l'arrière. Mon frère est venu me rejoindre, depuis la fois où je vivais chez lui on avait pas trop parler lui et moi. Notre relation s'était distendu, et on s'était éloignés. Mes parents étaient rentrés, ma mère était plutôt de genre à en avoir rien à foutre de mon sort, tandis que mon père me faisait confiance.  Cependant ne vous méprenez pas ma mère m'aimait mais elle le montrait uste à sa manière.

- T'es mignonnes habillé comme ça !  Dit-il en me frottant la tête.

Je me suis tournée vers lui les larmes aux yeux. Il fut d'abord surpris par ma réaction toutefois sans un mot sa main m'a enveloppé l'épaule afin de me réconforté. On était resté une bonne dizaine de minutes comme ça en silence.

-Tu sais Noa.. À propos de tout ça..

-S'il te plaît ne dit rien. Je veux pas savoir, je te le demande. Faisons comme avant, on oublie tout ! Je veux tout oublier et faire comme avant.. grand frère... Le suppliais-je.

Il se pinça les lèvres détournant son regard du mien. Devon était beau, un teint ébène brillant, des yeux marron foncés pétillant et perçant, une mâchoire musclé, les traits fins de ma mère. Oui mon frère était magnifique.

-OK c'est comme tu veux. Mais on peut pas remonter le temps Noa. Tu devras vivre avec, avancé sans regardé en arrière.  Me dit-il avec une pointe de nostalgie.

Après cela Devon est partit je me suis retrouvé seule sur cette escalier, il faisait froid mais il y avait du soleil, je portait une veste sweat sur ma robe. Je sentais le vent frais claqué sur mes joues mais je voulais pas bouger de cet escalier. Je voulais y rester encore un peu, encore un moment. Derrière cette Église, la maison de la foi éternelle, de l'amour pour Dieu.

J'ai toujours été croyante depuis la fois où ma mère m'a expliqué qui était Dieu. J'ai tout de suite eu la foi. Mais croire en Dieu ne m'a jamais rendu ignorante, je n'ai jamais repoussé les différentes possibilités, je n'ai jamais fermé les yeux sur ce qu'ils se disait autour. Parceque l'ignorance était ce qui créait le chaos dans le monde. 

J'ai fermé les yeux, humant l'aire... Et quand je les aient réouvert Sinister était face à moi.

Quelques secondes étaient écoulés avant que mon corps réagissent et que je m'étais relevé brusquement essayant de le fuir.  Il m'intercepta agrippant mon poignet.

-Je t'en prie Noa.

Quand mes yeux ont plongés dans les siens. Tout cet amour me revint telle un tsunami. Je n'étais pas du genre hypocrite, quand j'aimais quelqu'un je l'aimais de tout mon coeur et j'y m'étais toute mon âme.

Il avait des cernes sous les yeux, les traits fatigués, le teint livide.

-Reviens moi Noa.. Souffla-t-il d'une voix douce.

J'ai froncés les sourcils.. Je revoyais chaque jours en boucles la mère de Gavin en pleure,  dévastés par la douleur d'avoir perdu un enfant. Et ça aurait pu être ma mère si Gavin m'avait tué ce jour là.

- Vasy parle !

-Cette robe te va bien, même si tu porte des baskets avec. Me dit-il avec un sourire en coin.

-C'est pas drôle Sinister... Le réprimais-je.

-Appelle moi Yonni..

-Commence pas.

-Ne pas commencé quoi Noa. Tu veux m'entendre te dire que je regrette c'est ça,  que tout ceci n'est pas de ta faute que tu y es pour rien, que je suis allé trop loin et que le seigneur doit me maudire pour l'acte abominable que j'ai commis, que je mérite de brûler dans les flammes de l'enfer parceque je suis une abomination, un être exécrable qui ne te mérite pas. C'EST ÇA QUE TU VEUX ENTENDRE !

Sinister me cracha tout ceci comme si il répétais la faute sur moi.  Et il avait raison c'était exactement ces mots que je voulais entendre. Je voulais me dédoiner de toutes responsabilités.

J'ai détourné la tête.

-Putain !  Jamais je te lâcherais ce genre de discours. Parceque je suis franc avec toi et je l'ai été depuis le début. J'ai tué ce mec pour toi, je lui ai arraché les doigts pour toi et je lui ai coupé la langue pour toi Noa. Parceque il a voulu te tuer. Et j'étais déjà accroché à toi à cette période la, même si ça faisait 48h, 1 semaine, 1 mois, t'étais encrée en moi. Alors ouais je suis un monstre mais tu le savais déjà.  Tu savais déjà. Et je crois pas en Dieu. Dieu n'aide pas les gens comme moi..

- Aide toi et le ciel t'aidera.... Yonni.

Face à face. Yeux dans les yeux. C'est tout ce que j'ai pu lui répondre.








À SUIVRE....



COMME UN GARÇONWhere stories live. Discover now