Chapitre 37

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-Lauren... C'est moi, Nikolas.

J'écarquille des yeux, mes lèvres s'entrouvrent toutes seules et je reste ainsi figée pendant quelques secondes qui me semblent durer des heures, avant de porter mes mains à ma bouche et d'ensuite lui sauter au cou, mes bras autour de sa nuque pour le serrer contre moi. Je sens ses bras m'entourer la taille pour aussi me serrer contre lui. Je hume son odeur et souris en sentant un parfum sucrée qui me plait immédiatement. Je ferme les yeux tandis qu'on se serre tous les deux en silence, comme pour avoir le temps de réaliser ce qui se passe.

Je n'arrive pas y croire. Je l'avais reconnu, oui, mais comme le mec que je croisais tout le temps et à qui je m'étais confiée dans la forêt. Je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit Nikolas. Le sentir contre moi me fait bizarre parce que je n'ai pas l'impression que c'est réel, mais je me sens tellement bien dans ses bras. Je comprends alors que c'est pour ça que quand il m'avait enlacée dans la forêt, je m'y suis sentis si bien et protégée, c'est parce que c'était Nikolas. J'imagine que dans mon fort intérieur, je savais déjà inconsciemment que c'était lui.

C'est incroyable toutes les coïncidences qu'il y a eut.

On se détache doucement l'un de l'autre et on affiche tous les deux un sourire à l'autre. Je me décale légèrement pour qu'il puisse entrer. Quand je referme la porte derrière lui, mes yeux se reposent sur sa voiture donc je lui dis:

-Lauren: Au fait, j'adore ta bagnole !

Il rit et je me sens frémir face à ce son qui est encore mieux en vrai qu'à travers mon téléphone.

-Nikolas: Merci bien.

Sa voix aussi est beaucoup mieux. Déjà que je la trouvais sexy avec le son des appels, alors en vrai...

Bon, je vais arrêter de baver sur lui, ça reste seulement Nikolas après tout.

Je claque enfin la porte que je n'avais toujours pas complètement fermée et je reste là, à le regarder depuis la porte alors que lui s'est déjà avancé jusqu'au canapé, devant lequel il reste debout.

-Lauren: Je n'arrive pas à croire que tu sois là, que ce soit vraiment toi.

Il ricane doucement et se tourne vers moi, toujours depuis le canapé, pour me sourire.

-Nikolas: Je vois ça, tu n'oses même pas m'approcher.

-Lauren: Je suis occupée à réaliser là !

Je ricane.

-Nikolas: Moi, je viens en pensant que tu vas me sauter dessus et, à la place, tu restes à plus d'un mètre de moi !

J'arque un sourcil en voyant que monsieur a envie de jouer.

-Lauren: Fais pas le malin, tu pourrais vite regretter ce que tu dis.

Il arque à son tour un sourcil.

-Nikolas: Je n'ai pas peur.

Je lève les sourcils mais ne bouge pas. Puis, d'un coup, je cours et lui saute dans les bras. Pris au dépourvu, il n'a pas eu le temps de garder l'équilibre donc on tombe tous les deux en arrière, sur mon canapé.

On éclate immédiatement de rire.

-Nikolas: Je sais que tu craques sur moi, mais il faut calmer tes hormones !

Je lui donne un coup sur l'épaule donc on rit de plus belle. C'est comme si on s'était toujours connu et qu'on se voyait régulièrement, alors que c'était la première fois et on a déjà une grande complicité. On n'est même pas gêné, on s'amuse juste, comme quand on parle par message ou au téléphone, sauf qu'on se voit vraiment.

Une simple erreur...Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang