Dos Amores Sin Alma T2 [ en réécriture ]

Sete - Bénédiction

" L'amour d'une mère pour son enfant, connais ni lois, ni pitié, ni limite il pourrait anéantir impitoyablement tout ce qui se trouve à travers de son chemin. "

Guatemala City.

L'avion avait atterri sur le tarmac du Guatemala. Une voiture nous attendait, nous montions puis le chauffeur quitta l'aérodrome. Deux autres voiture nous escortaient.

Le trajet se fit dans le silence le plus complet, la tête appuyée sur la vitre, je regardais le paysage défilé. C'était vraiment magnifique, apaisant. Et dire que derrière ce beau cadre se cachaient les pires crimes de ce pays.

Une demi-heure après, nous arrivions devant un grillage qui s'ouvrit immédiatement. Il laissa apparaître une très belle maison assez moderne. La voiture s'arrêta juste devant la porte d'entrée, je descendis et entrais à l'intérieur.

— Bienvenue chère petite soeur.

— Nous devons parler. dis-je

— Bienvenue à vous aussi. s'adresse-t-il aux autres qui venait de rentrer

— Je te parle.

— Suivez moi. m'ignore-t-il

Nous le suivons jusqu'au salon, qui était magnifiquement décoré un style très simple mais bien choisi. Les autres s'asseyaient sur le canapé, une femme vint leur servirent des petits gâteaux accompagnés d'une collation. Elle me proposa, mais je refusai puis elle s'en alla.

On entendait des rires d'enfants, dans la cour. Le Scorpion se dirigeait vers la baie vitrée puis l'ouvrit.

— Les enfants. cris-t-il en tapant des mains

— Tonton, Rayssa elle m'a taper.

— Non Raiany tu mens ! je t'ai juste poussé tonton ne l'a croit pas.

Subitement, mon corps me lâchait, mais l'un de ses hommes me rattrapa. Une larme coulait le long de ma joue, c'est comme si je revivais de nouveau. Je ne réalisais toujours pas ce qui était en train de m'arriver, ils étaient là, face à moi en train de se chamailler. C'est un petit détail mais c'est une chose que je rêvais tellement de vivre.. 

Elles ne m'avaient pas encore remarqué, toujours plonger dans les chamailleries qui étaient assez drôles.

— Bon où est votre frère ? demande-t-il

— Je suis là tonton.

Je me retournai face à ce jeune beau garçon tout souriant. Je n'ai pu m'empêcher de pleurer, à bout de forces je mis à genoux. J'avais tellement, mais tellement honte.. mes petits êtres, que j'ai porté neuf mois, je les ai pas vues grandir.

D'ailleurs c'est le portrait craché de.. je ne réalisais toujours pas.

— Mais.. mais c'est notre maman ? demande-t-il émerveillé

— Mais oui ! c'est celle de la photo que tonton nous montrait tous les jours. ajoute Rayssa

— Allez lui dire bonjour. dit le scorpion

Tous les trois coururent dans mes bras, ils me serraient si fort.. tellement fort.. toutes les larmes de mon corps se vidaient. Quelle bénédiction de retrouver la chair de sa chair. Six ans se sont écoulés.. Ils me relâchèrent, Rayann essuyait mes larmes avec ses petites mains.

— Qu'est-ce que vous êtes beaux. Vous avez tellement grandis..

— Maman arrête de pleurer.. ça me rend triste dit Rayssa