77🍁Alhamdoulillahi عala kulli haal

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Moi: Samir, mais tu me fais peur.

Lui: Shut(en mettant ses deux petits doigts sur ma bouche) .

Lui: Laa i laaha illal-laah, Muhammad rassul-lullaah.

Puis il me regarda, en continuant de fixer un seul endroit.

Mais ne redis plus un mot.

Est-il entrain d'agoniser ?

Non...............

Même si je ne le souhaite pas, je suis capable de reconnaitre quelqu'un qui est entrain de mourir.

Comme le recommande la Sunna, j'essayais de me calmer, d'accepter la volonté divine et d'implorer ainsi le pardon d'Allah, pour qu'Il lui fasse miséricorde.

Malgré cela, mes larmes tombaient une à une , jusqu'à finir par mouiller ses cheveux .

Moi:Samir! (Dis-je en pleurant )

Je fermais les yeux, essayant de ravaler mes larmes.

Non, je ne dois pas craquer.

Je ne dois point me lamenter, ou de crier car c'est comme m'opposer à la volonté d'Allah.

On n'a l'habitude de voir les gens se lamenter à la perte d'un proche, mais ceci est déconseillé selon le hadith suivant : Quiconque se gifle violemment, déchire ses poches et vocifère des lamentations telles que de l'époque de l'ignorance pré islamique, n'est pas des notre. »

Le verset « Inna Lillahi Wa Inna Illayhi Raji'oun » { Nous sommes à Dieu et c'est à lui que nous ferons retour} résonnait dans mon esprit.

Tout au fond de mon coeur, je faisais des dou'as, en versant ces larmes.

Au même moment, Muhammad fut revenu de la mosquée.

Une larme perla sa joue, puis deux, puis une multitude de larmes.

Il s'approcha en lui fermant les yeux et en disant "Bismillah wa Alla Sounati Rasoulillah" (Au nom d'Allah et sur la tradition du messager de Dieu Rasoulillah).

Puis il s'occupa de lui, comme recommandé.

Puis, il a contacté l'agence des pompes funèbres.

En attendant, il passa un coup de fil pour prévenir les proches.

Moi pendant ce temps, je ne faisais que pleurer.

Muhammad

Quand l'agence arriva, je le souleva pour l'emmener.

J'ai jeté un dernier regard à mon épouse, qui me regarda à son tour, puis je sortis.

Je vous passe les détails du trajet jusqu'au lavage.

Celle-ci fut effectuée par Samir, mon beau-père, mon père et moi.

On l'a lavé trois fois et parfumé , comme recommandé, la bouche fermé et maintenu par un bandage, puis on n'a attaché ses jambes ensemble. Après l'avoir recouvert d'un linceul blanc, composé de 3 étoffes non cousues, on l'orienta en direction de la Qibla.

Puis la prière du janazat fut effectuée dans la mosquée la plus proche.

Djamila aussi était là, elle portait un jilbeb avec son niqab.

Djamila, Allah m'a guidée! {En Correction}Where stories live. Discover now