aimer ce qui nous rend vivants, malgré les marques que cela laisse

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what didn't kill us made us stronger

mensonges
rien
que
des
mensonges

rien de tout cela ne m'a rendu plus forte

j'ai survécu, c'est vrai.
j'ai enduré mille océans et des milliers de tempêtes, sombré dans des abîmes sans fond et brillé au milieu de brasiers intenses

mais cela n'à rien changé
j'aime toujours autant ce qui a le pouvoir de me dévorer

je danse sur la corde du vide, encore !

je ne veux qu'essayer de laisser sortir tout ce qui chuchote à l'intérieur de moi. pourquoi serait-ce si incompréhensible ?

je
deviens
folle
à
nouveau

douce folie
douce amie

no sense
no feelings
you can't touch me
please leave me
go away
don't
fucking
touch
me

ces cicatrices qui s'entremêlent sur l'opale

je meurs

brûlée dans cet abime où hurle la mer et au dessus duquel le ciel s'emporte et s'embrase

je
deviens
folle
à
nouveau

rien étonnant à cela

on ne s'en sort jamais
on ne guérit jamais

j'ai essayé

mais rien ne nous protège vraiment
ni l'amour, ni la haine, ni la tendresse ce ne sont que des prétextes
pour oublier
que la souffrance
est la seule loi universelle
on souffre tous
et on ne vit que pour ça

j'ai mal tu sais j'ai mal tu vois comme tu l'espérais j'ai mal tu sais j'ai mal tu vois mais arrête ne me laisse pas il y a encore caché derrière mes livres ce paquet vide qui me montre qui me rappelle le monde qui sombre et la fumée qui me salit et me guérit je suis pure et salie je suis impure et bénie

et ses mains qui dansent sur mon corps et la chorégraphie qui se construit duo poids du corps abandon confiance et toi à nouveau ta main tes lèvres et le parfum de e tes cheveux et oui sommeil photo musique démon fantôme délire
et
enfin
l'ignoble
vérité

de l'être ignoble
que je sais cesser de montrer

j'ai les veines ouvertes et il en sortait une aria et des tableaux mais maintenant tout est asséché et c'est fini,
fini

l'inspiration est partie en même temps que la joie
mon coeur danse au milieu des gravats

caresse moi et embrasse moi

j'ai
besoin
de sentir
tes mains
sur mon corps
à
défaut
d'entendre
mon coeur
qui devrait
battre encore

je me noierai dans tes bras
puisque le ciel restera toujours trop haut pour moi.

au revoir
H.

Toutes les fleurs finissent par fanerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant