ㅡ 1

142 27 10
                                    

Il s'agit de placer ses espérances. Je commence un challenge d'un mois : pourquoi ? [...]

C'est dur, de se dire : « je vais me mettre devant une feuille vierge, prendre mon stylo (ou, dans le cas présent, mon clavier), et me mettre à écrire. »

Écrire.

Ça fait des mois que je n'ai pas réussi à aligner trois mots qui me satisfassent, ne serait-ce qu'un petit peu. Claudine et Rémus, que j'aime tant, m'ont beaucoup apportée, mais ils m'auront aussi volé cela : je n'arrive plus à écrire.

À chaque fois que je commence quelque chose, maintenant, il y a cette voix dans ma tête qui me répète « vas-y, tu peux toujours essayer, mais tu ne pourras jamais faire mieux que Le Funambule. Tu as atteint le maximum de tes capacités avec ce livre. »

Qu'est-ce que j'espère de ce challenge ? Je ne sais pas vraiment. Probablement qu'il m'offre le déclic que j'attends depuis si longtemps. Peut-être qu'en sortant de ma zone de confort, ma plume se débloquera ? Sincèrement, je ne sais pas ; je n'ai jamais été plus incertaine sur l'écriture que ces derniers mois. Est-ce que j'aime encore écrire ? Est-ce que c'est bien ma voie, ou me suis-je fourvoyée ? Sais-je encore écrire ?

Beaucoup de questions, aucune réponse. C'est peut-être ça, aussi, que j'attends de ce challenge : des réponses.

Autre chose pour laquelle, j'espère, tout ceci m'aidera, c'est à diversifier mes activités. Mon smartphone aspire peu à peu dans les tréfonds d'Instagram ou de Twitter toute ma créativité ; et si je ne m'étendrai pas sur cela ici (je n'en ai ni le temps, ni l'envie) j'ai l'espoir qu'en me mettant une certaine « pression », j'arrive à ne plus me laisser entraîner dans cette spirale infernale de contenu sans cesse renouvelé que représentent les réseaux sociaux.

Enfin, je ne peux retenir un sourire de joie à l'idée de, chaque soir, me retrouver face à ma page blanche – et par là-même pleine de promesses – une tasse de thé à la main, et « Pinwheel » de Seventeen dans les oreilles en boucle.

Alors, sans avoir vraiment rien préparé, sans même me dire qu'il faut absolument que je suive ce challenge à la lettre, je me lance. Un peu de spontanéité ne fera pas de mal à ma vie bien rangée.

Les obstacles face auxquels je pourrais – je vais – me retrouver, ils sont nombreux et je n'hésiterai pas une seconde avant de les nommer. L'appât de mon feed Instagram, mille fois plus accessible que ce challenge, la quantité de devoirs sous laquelle ma première L me fait croûler, le manque de temps – mes journées sont chargées, le manque de motivation, ou d'inspiration... Je les connais bien, ces cailloux dans mes chaussures alors que j'avance sur la route de l'écriture. Je vais avoir du mal à les surmonter.

Mais là, tout de suite, je me sens invicible. Et heureuse. Heureuse que les mots coulent enfin facilement sous ma plume (peut-être car je ne relis pas dix fois chaque phrase dans l'espoir de trouver le Défaut), heureuse à la perspective de ce mois à créer, heureuse de savoir que je partage ce bonheur avec d'autres. Merci Laureen, pour ce nouveau départ que tu nous as permis de prendre.

let's gooo fam!! nous sommes en novembre et j'ai (quasi) fini le challenge,,, je n'ai pas fait les derniers prompts et je ne compte pas les faire ... sorry ㅠㅡㅠ mais je m'étais juré de ne pas me prendre la tête et je n'arrivais VRAIMENT pas à écrire :c

j'essaierai de poster une fois par jour, mais peut-être que je n'aurai pas le temps, on verra bien~

writober 2018 ⭐Where stories live. Discover now