Neymar : Tu es méchante, désagréable, odieuse avec moi. Pourquoi ?
Jana : Parce que j'aime pas les gens comme toi.
Neymar : Comme moi ? C'est-à-dire ?
Jana : Mauvais, prétentieux, orgueilleux, capricieux... T'es pas le centre du monde hein.
Jan...
Gné ? Putain, on frappe à la porte. Je me lève en soupirant. J'attrape le premier truc (un long gilet) qui me tombe sous la main avant de me diriger vers l'entrée. J'ouvre la porte et tombe nez à nez avec Thiago, lunettes de soleil et casquette.
Jana : Ouais ?
Thiago : Il faut qu'on parle.
Jana : Tout de suite ? Il hoche la tête. Je me pousse pour qu'il puisse entrer. Je ferme la porte. Fais pas de bruit, ma sœur dort.
Je sors un verre et du jus de fruits. Je me frotte les yeux pour enlever tous mes cacas de yeux. En plus, t'es devant un beau brésilien, wesh il faut être propre et jolie.
Jana : Tu veux parler de quoi ?
Thiago : C'est quand que t'allais me dire que vous faites la gueule avec Julian ?
Jana : Qui te l'a dit ?
Thiago : Kimpembe.
Jana : Je m'en doutais. Pourquoi j'ai posé la question ?
Thiago : Alors ? J'attends.
Jana : Écoute, j'ai été un peu désagréable et ça a foiré.
Thiago : C'est quand que tu changes de comportement ?
Jana : Tu vas pas t'y mettre toi aussi ?
Thiago : Bien sûr que si, tout le monde le pense. T'es devenue soûlante. Il faut arrêter tes conneries, Jana.
Jana : Mais Thiago... Je sens mes yeux piquer.
Thiago : Je dois te laisser. Il sort de mon appartement. Je suis sur le cul.
Alors, les joueurs me trouvent chiante ? Ils pouvaient me le dire en face au lieu de parler dans mon dos.
Je prends mon téléphone : aucun message, aucune notification.
Ça fait déjà deux jours que Draxler me fait la gueule, il évite mes regards, mes questions, enfin bref il m'évite quoi. Je veux tellement me réconcilier avec lui bordel, on n'est plus au lycée là.
Mais c'est toi la gamine de l'histoire.
Mais ferme ta gueule conscience de merde. Tu me connais pas donc casse-toi. Tu connais pas ma vie. Tu sais pas ce que j'ai enduré.
Je prends une douche, m'habille, me coiffe et me brosse les dents.
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Je laisse un petit mot pour ma sœur, attrape mon sac de sport qui contient mon short, mon débardeur, mes baskets et ma veste, et mon téléphone. Ensuite, je ferme la porte à clef, sors ma voiture pour aller au Camp des Loges.
