Ch.4 adolescence

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Cette partie d'histoire à été très longue à écrire. Je me surpris moi même, avoir la force de le faire fut une épreuve. Les mots furent complexes à mettre sur papier. Je crois que tu as compris petit frère, ce chapitre ne sera pas le plus rayonnant. Je commence donc cette section le 28 juillet 1914, où commença l'enfer sur terre : la première guerre mondiale. J'aimerais avant de commencer, prendre un moment pour rendre hommage. Oui, pour rendre hommage à tout ces combattants décédés durant cette guerre et à toutes les familles ayant perdus un ou des proches. J'aimerais aussi offrir mon respect à tout ces personnes qui auraient préférée mourir que de se sentir sombrer , chaque jour un peu plus, dans la dépression. Pour finir ce moment de remémoration, j'aimerais prendre une minute de silence pour mon père, décédé le  3 avril 1915, durant la bataille d'Ypres, ayant comme bourreau, le gaz toxique. Tu avais seulement 15 ans et moi 17 lors de ce tragique événement. Je crois que ton intérêt pour la guerre a commercé à s'accroître dès cet instant. Je parle de ce moment où durant des mois, tu ne parlais plus. Le nez dans tes bouquins, plus rien ne t'intéressait, à par les journaux parlant de la guerre et Kate évidemment. À bien y penser, cette période de notre vie à été une sorte de chute au enfer. Ce que je veux dire, c'est que l'intégralité des personnes savent que lorsque tu tombes dans un trou, il ne te reste plus qu'à monter, tu ne peux descendre plus bas. Nous étions à notre plus bas, notre maximum d'amertume à la maison.En plus d'un mari au ciel, un fils absent et une fille attrister, maman n'avait plus beaucoup d'argent, ( comme la plupart des gens durant cette horrible guerre). Elle dut donc travailler énormément, 14h par jours, 7 jours sur 7, pour subvenir a nos besoins. Ma pauvre mère faisait des malaises, un peu plus et elle tombée en dépression.  Tu jouais beaucoup sur son moral, un petit sourire de ta part pouvais changer sa journée. Elle fut donc heureuse lorsque tu es revenue a la surface. Elle ne remerciera jamais assez Kate, celle-ci  fut ton échelle, ton bout du tunnel personnel, ta lumière, enfin celle qui ta ramener à la vie. Tu fus de retour parmi nous le jour de ton anniversaire, le 13 janvier 1916, tu avais désormais 16 ans.  C'est cette journée que je peux appeler avec le même principe que la chute au enfer, la remonter au paradis. Je te revois encore, cerné, en pyjama, un petit sourire en coin, arriver dans la salle a manger. Maman t'avait fait une petite pâtisserie, ce qui était rare, nous ne pouvions profiter de ce luxe régulièrement, alors qu'avant cela faisait partie de notre quotidien. Dès que je t'ai vu, mon frérot, j'ai tout de suite su que tu étais de retour. Ta petite mine, ton adorable sourire, ta joie de vivre, étaient parmi nous. Maman devait travaillée cette journée la, mais en somme ce fut une journée paisible. Bien sur la présence de notre paternel nous manquait a tous, mais juste le fait d'être a nouveau unis, bénissait l' environnement de notre foyer familiale. La guerre fut beaucoup, beaucoup trop, de victimes. L'année 1916 présenta plusieurs grandes décisions ou action historiques, mais rien en lien avec nous. L'union soviétique, le traité de Berlin, le coup d'état au Portugal, etc, marquerons plusieurs milliers de personnes, mais pardon pour mon égoïsme ou mon manque de culture, je vais sauter les détails. Alors frangin. j'espère ne pas te remémorer trop de mauvais souvenirs, par ailleurs, je raconte ta vie, et c'est ça ton histoire Ewan.  Je t'aime

Jeanne

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⏰ Last updated: Mar 06, 2019 ⏰

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Toi et KateWhere stories live. Discover now