|| - T Y L E R

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  Je me retrouve avec le mec des douches torse à poil, jogging entrain de faire des pompes. Je reste choquée et ferme la porte. Je reste face encore choquée et elle s'ouvre. Je me retrouve face à l'homme séduisant qui partage ma chambre.
— Tu fous quoi ici ? demande-t-il nonchalamment.
— Tu fous quoi dans ma chambre ? dis-je en m'avançant vers lui.
— C'est du foutage de gueule ! Une gamine dans ma chambre. Et puis quoi encore ?
— Je paris que cette gamine te mettrait à terre en 2 secondes chrono.
— La demoiselle provoque ? dit-il un sourire malsain aux lèvres.
— Elle provoque le vieux oui. dis-je en m'avançant vers lui et touchant son torse en le regardant.
  Il me sourit et me prend la main. Merde, son corp m'a déstabilisé.
— Tu es troublée gamine ?
— Très drôle le vieux.
  Il avait l'air plus sympathique dans la douche. Je saute et lui retourne le bras. Il lâche un grognement. Il lâche son emprise sur moi et je le regarde. Il souffle et me porte en sac à patate.
— Lâche-moi connard !
— Un : Ne jamais baisser sa garde et Deux : Ne jamais traiter son supérieur de connard.
  Il m'emmène jusqu'au bureau d'Harris où il m'attache a une chaise. Harris sourit face à cette situation de soumission.
— Oï Harris, c'est quoi cette répartition des chambres ?
— Il n'y a plus de place nul part et tout les autres supérieurs seraient capable de la violer.
— Ça se voit que t'as confiance en tes subordonnés, dis-je en rigolant.
— Roh ta gueule la gamine là, répond le chieur.
— Tu m'as traité de gamine ou je rêve pas ? dis-je un poil énervée.
— En plus d'être chiante elle est sourde comme un vieux.
— Je vais te castrer dans le mur p'tit bâtard !
Il me regarde et sourit. Il approche sa bouche de mon oreille et me chuchote.
— Essaye seulement et ça sera ton cul qui payera les dégâts.
Il me fait peur mais je le regarde haineusement. Il sourit de manière malsaine et je lui crache à la figure. Son sourire se change en énervement. Il me fout une grosse gifle.
— Sache qu'ici tu n'es pas chez toi mais chez nous. Tu ne fais pas la loi ici, c'est nous qui la faisons alors tu ferme ton clapet et tu te soumets aux ordres.
Il part de la salle énervé et je baisse la tête. Il m'énerve.
— C'est Tyler Tooya.
Je relève la tête vers lui et il me regarde bizarrement. Je reprends mon sérieux et il continu.
— Ses parents étaient des criminels très recherchés. Ils n'accordaient aucune attention à son fils. Nous l'avons retrouvé entrain de poignarder son père dans sa maison. Le Major Tooya l'a recueilli entant que son propre fils. Ça a été difficile pour le Major car il était un petit sauvage si tu savais. Maintenant il est devenue un soldat remarquable mais il déteste les personnes manquant de respect aux personnes qui leur offre une chance.
Je l'écoute attentivement et me rends compte de ma faute. Je sors un couteau de ma poche et enlève mes liens. Harris me regarde étonné et je pars. Je vais dans les écuries et trouve un bel étalon robe baie brun. Il est magnifique. J'entre dans son enclôt et il tente de me mordre. Je l'évite et lui caresse la tête. Malheureusement, il me mord ma main. Je prends sur moi en me mordant la lèvre inférieur et m'allonge. Je commence à m'endormir quand je sens une chaleur dans mon dos. Je me retourne et positionne ma tête entre des pattes. Je souris et m'endors.
  Le lendemain, je me réveille les cheveux plein de foin. Je vois mon étalon levé et qui me cache je crois. Je me lève et il se retourne vers moi. Je lui souris et le caresse. Je décide de sortir de l'enclos et rejoins le bâtiment. J'aperçois une horloge qui montre 10H37. Super, 4H37 de retard. Je monte dans ma classe d'Art Méthodique Militaire. Je toque et entends un bref : « Entrez ». J'ouvre la porte et salut le prof de la tête. Je me relève la tête et vois Tyler. Il me regarde durement.
— Que me vaut se retard Mlle Sparkle ?
— Je ne me suis pas réveillée, dis-je en le regardant noir.
— Asseyez-vous au premier rang, dit-il en pointant une place du doigt.
  Je souffle en claquant ma langue contre mon palais. Je m'assois et mets ma tête dans mes bras. Soudain, quelque chose s'abat sur moi. Je suis mouillée. Je me relève en sursaut et énervée et je vois Mr. Tooya un saut à la main. Je voulais répliquer mais il me coupe.
— Sachez qu'ici c'est moi qui fait la loi, vous n'avez pas votre mot à dire. Écoutez mon cours et venez me voir à la fin, ça sera un grand pas pour vous Mademoiselle, dit-il nettement.
  Je claque la langue contre mon palais et il part reprendre son cours. Obligée d'écouter, je ne fais pas les choses à moitié. Je prends des notes. Je croise le regard de Tooya. Il m'observe et détourne le regard. Je souffle. À la fin, je commence à ranger mes affaires. Je sens un souffle et relève ma tête. Mon nez se retrouve à quelques centimètres du sien et mon regard croise le sien.
— Tu fais quoi gamine ? demande-t-il en se relevant.
— Je sors Monsieur, dis-je en accentuant sur le « Mon ».
— Je ne t'ai pas autorisé, dit-il dos à moi avançant vers son bureau.
— Vous avez tellement de travail que je ne voulais pas vous gêner.
Il se retourne vers moi. Son regard noir me fusille. Il s'approche de moi. Il me prend par le col et me chuchote à l'oreille.
— Sache que si tu continue comme ça, ta vie deviendra un enfer pour toi, dit-il menaçant.
Je garde la tête froide même si j'ai un peu peur à l'intérieur. Il retourne vers son bureau et dit tout en s'occupant de ses papiers.
— Tu viendras me voir après les cours sur le terrain.
— D'accord, dis-je en soufflant.
Je prends mes cahiers et sors de la salle. J'avance vers le prochain cours qui est sport. Je me change dans les toilettes et cours jusqu'au terrain. Je retrouve McGee. Je lui souris et il souffle.
— Sparkle, commence par 5 tours de terrain, dit-il en soufflant.
— Quoi !? J'ai rien fait !
— C'est bien pour ça, dit-il un sourire aux lèvres.
Je lâche un juron. Je commence à trottiner tranquillement quand McGee me reprend.
— Plus vite Sparkle ! cri-t-il en sifflant.
— J'vous emmerde Monsieur ! cri-je lui donnant un beau doigt d'honneur.
Il rigole. Je jure dans mon coin et accélère.
Après avoir fini mes 5 tours je rejoins les autres devant McGee. Il me sourit. Je sais pas pourquoi mais il a l'air de bonne humeur. Je souffle et m'assoir avec les autres.
— Aujourd'hui on va travailler sur l'endurance, dit-il sérieusement. Vous allez devoir courir pendant 60 minutes. En place !
  Tout le monde souffle. Je me mets dans le couloir 4. McGee donne le départ et je cours tranquillement. Tout le monde me double. Ils vont pas tenir.
  Après 40 minutes, certains commencent à fatiguer. J'accélère un peu mon rythme en dépassant quelques personnes. Il y a encore une dizaine de garçons devant moi.
  Nous atteignons les 50 minutes. Certains sont à bout de souffle entrain de respirer si fort qu'on dirai que leurs poumons ont rétrécis en l'espace de quelques minutes. Mais je n'arrive toujours pas à dépasser ceux devant. J'accélère mon rythme quand il nous annonce plus que 5 minutes. J'en dépasse un mais les autres garde la distance. Il siffle la fin du temps et je me retrouve derrière 6 personnes. Je les ai trop pris à la légère je crois. McGee annonce la fin du cours et s'avance vers moi. Il me sourit et positionne ses mains sur ses hanches.
— Alors gamine, pas mal mes apprentis soldats ?
— C'est vrai que je m'attendais à pire. dis-je les mains sur les hanches.
  Il sourit fier de lui. Je lui donne une tape sur l'épaule. Je pars me changer. J'enfile mon pantalon kaki l'entourant d'une ceinture. Je mets un t-shirt large noir et par-dessus une chemise blanche ouverte. Je sors des toilettes. Je vois le jeunot qui m'avait touché les fesses et me rappelle de mon engagement. Organiser une rencontre fille garçon, autour du sport. Je réfléchi et m'assois sur le bord d'une fenêtre. Je prends un cahier et crayonne dessus.
— Il faudrait d'abord que j'aille chez les filles, dis-je pensive.
— Je t'y emmène si tu veux, dit l'homme blond à mes côtés.
— Vous ferrez ça Sous-lieutenant Jordan ?
— Bien sûr, appelle-moi Jordan. J'aime pas les formalités, dit-il un large sourire aux lèvres.
— Vous m'emmenez quand ? dis-je impatiente.
— Maintenant !
Il me prends le poignet et me tire. J'attrape mon calepin et cours à ses côtés.
Il bouscule tout le monde dans le couloir. Je reconnais une tête. Ah... c'est Tyler. Oups. Je suis dans la mouise. Il me regarde noir. Je me retourne vers Jordan et il me sourit en accélérant le pas.
  Enfin arrivés, il ouvre une grande salle.
— Salut tout le monde, dit-il surexcité.
— Oh non, pas l'autre ! s'exclament les filles de leurs chaises.
Il faut une moue dessus. La prof m'aperçoit.
— Tu es ? demande-t-elle souriante.
— Je suis Amy Sparkle, on m'a inscrite chez les garçons.
— Je suppose que tu es là pour quelque chose, propose une fille le sourire aux lèvres.
— Absolument, je suis là pour organiser une rencontre entre les deux camps autour d'un jeu, dis-je le sourire forcé aux lèvres.
— Les mecs sont tous cons, ils nous feront seulement ralentir, cri une fille énervée.
— Vous vous trompez, ils sont bien plus fort que ce que vous croyez, dis-je un sourire malsain aux lèvres.
— Montre-nous déjà ce que tu as dans le ventre minette, peste une grande musclée.
— Tu n'es pas à mon niveau, tu pourras seulement me battre si vous participez à mon jeu, dis-je totalement neutre.
Elle est énervée. La directrice arrive en trombe dans la salle. Pleins d'autres filles arrivent en même temps.
— Alors comme ça tu veux organiser une rencontre entre les deux camps ? Tu penses que mes soldates ne sont pas à la hauteur, dit-elle en rogne.
— Absolument, si vous voulez me faire croire le contraire participez. Votre honneur est en jeu, dis-je sans sentiments.
Tout le monde me regarde haineusement. Une petite fille toute mignonne arrive par la porte et propose.
— On pourrait essayer, si ça nous plait pas tu devras être notre toutou le long d'un mois, dit-elle avec un sourire psychopathe.
— J'accepte.
Jordan me regarde un faux sourire aux lèvres. Je sors avec lui. Il me cogne contre le mur et me regarde sérieusement.
— T'as perdu la tête ? demande-t-il apeuré.
— Non pourquoi ?
— La particularité de ce bahut c'est que la popularité ne vient pas de la force des mecs mais des meufs. Les enseignantes sont d'anciennes Générales au moins. Les filles surpassent de loin la moitié des mecs du bahut. Elles sont dangereuses, dit-il sérieusement.
— Une raison de plus pour renverser ce préjugé, dis-je en allumant une clope.
— Tu es folle...
— Non, juste persévérante, dis-je en retournant à notre camp.
J'entre dans le bâtiment. Je cours vers le bureau du directeur. J'entre et claque la porte. Il lève la tête surpris. Il me regarde haineusement et s'apprête à crier. Je pose ma main sur sa bouche.
— Ne criez pas s'il vous plait monsieur, dis-je en enlevant ma main.
— Et pourquoi cela ?
— Il se peut qu'en me faisant emmener par le sous lieutenant Jordan j'ai accidentellement poussé le Lieutenant Tooya... dis-je derrière son siège.
— Non mais je vous jure, pas un pour rattraper l'autre ! dit-il en frappant son front contre le bureau.
— Oui bah désolée, dis-je dos à lui.
Je rapproche mes genoux de mon buste. Le silence règne. Tout d'un coup, la porte s'ouvre violemment. L'atmosphère s'alourdit. Un goutte perle sur mon visage.
— Harris, tu sais où elle est n'est-ce pas ? dit l'homme que je reconnaîtrai entre mille, celui qui va creuser ma tombe, Tyler Tooya.
— De qui tu parles Tyler ? demande Harris mal à l'aise.
— Fait pas le con avec moi, je suis pas dupe. Où elle est ? dit-il claquant ses mains contre le bureau du Major.
Je ne veux pas sortir. Il me fait peur je l'avoue, mais comprenez-moi. Il est un monstre, il me déteste et c'est réciproque. J'essaye de calmer ma respiration mais le stress m'a gagne. Ma respiration est tellement forte qu'il devrait m'entendre. Harris reprend son calme. J'essaye de ma caler sur sa respiration. Un long silence se fait et j'arrive à me caser sur celle-ci. Harris prend la parole. Je sens de l'amusement dans sa voix.
— Dis donc Tyler, toi qui es à cheval sur les règle tu me manque de respect n'est-ce pas ? dit-il un sourire aux lèvres je paris.
— Excusez mon énervement, puis-je disposer ? dit-il énervé.
— Oui, dit Harris un grand sourire aux lèvres vu ses pommettes sur les côtés de son visage qui mets possible d'apercevoir.
Tyler sort en claquant la porte. Je me lève. Harris se retourne vers moi et je lui fais un gros câlin.
— Qu'est-ce que je ferai sans toi Harris ? dis-je soulagée.
— Tu ne pourrais rien faire, dit-il fier de lui.
Je rigole. Je décide de prendre une clope. Harris me regarde et commente comme à son habitude.
— T'as jamais essayé d'arrêter cette merde ? demande-t-il replongeant dans sa paperasse.
— Non, assumer est mieux que d'arrêter. J'ai choisi de commencer j'assume mon choix, dis-je inspirant la fumée.
— Je suis pas convaincu, dit-il tapant sur son clavier. T'as pas cours toi ?
— Ah si, mince ! Au fait, la directrice du bahut des meufs à accepter la rencontre, tu veux bien faire une annonce à ce sujet please ?
— Ok, soupire-t-il.
Je sors du bureau. Une annonce retentit de suite.

« Tout les élèves sont prié de se ranger par classes sur le terrain d'entraînement, les supérieurs y sont attendus aussi »

Je rigole puis sautille jusqu'au terrain. Je vois Tyler qui me fusille du regard. Je vais dans ma classe et me range. Harris arrive sur l'estrade et commence son discours.
— Chers élèves et collègues, je suis ici pour vous faire une annonce. Un élève en ce moment même organise une rencontre entre le camp militaire fille et le nôtre autour du sport. Ceci durera 3 jours, preparez-vous et ne faites pas honte à cette personne qui a organisé ça pour vous. N'oubliez pas, la fierté de ce camp tient des filles. Renversez cette fierté qu'elles ont et battez-vous ! dit Harris en criant, le visage de marbre.
Les élèves crient de joie. Je souris et Jordan prend la parole.
— Retournez à vos dortoirs maintenant, dit-il sérieusement.

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⏰ Last updated: Aug 22, 2019 ⏰

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