three. « tu te souviens quand tu n'étais jamais là ? »

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Samedi 3 novembreBarcelone,

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Samedi 3 novembre
Barcelone,

Aujourd'hui, Angelina avait rendez-vous au parloir avec son amoureux. Elle voulait lui parler de Samuel. Elle n'aimait pas le mensonge et elle se voyait mal lui mentir encore un peu plus longtemps même si elle l'avait fait durant un an et demi. Quand elle avait rencontré Samuel c'était une très mauvaise période pour le couple. Il n'était jamais là, alors elle passait tout son temps avec Samuel. Il n'en savait absolument rien, mais elle n'avait rien à se reprocher car il n'y avait jamais eu plus que de l'amitié avec ce dernier. Elle avait appris qu'il allait être emprisonné elle venait à peine d'apprendre qu'elle était enceinte. Alvaro n'avait pas été présent durant sa grossesse, c'était Samuel qui était là. Encore et toujours Samuel.

« - Je suis heureux de te voir mon ange, se réjouissait Alvaro en la serrant dans ses bras longuement

- Moi aussi, avoua-t-elle sans trop d'enthousiasme

- Ça ne va pas ? Demanda le jeune homme en fronçant les sourcils »

À vrai dire, il avait toujours peur qu'elle le quitte. Qu'elle lui dise que cette situation n'était plus possible, invivable même. Il avait peur qu'elle lui dise qu'elle avait rencontré quelqu'un qui la rendait heureuse. Ils s'asseyent sur les chaises, face à face.

« - Je t'ai menti à propos d'une chose, commença-t-elle doucement

- Tu me fais peur, disait-il plein d'appréhension

- Tu t'en souviens, quand tu n'étais jamais là ? Quand tu me mentais ? Essayait-elle de se défendre face à la situation

- Oui, mais je pensais que tu avais oublié.

- C'est derrière tout ça, mais j'ai rencontré Samuel. Il m'a défendu un soir dans le bar, quand des gars me draguaient lourdement, et... »

Elle s'arrêta quelque instant pour regarder le visage de son petit ami qui restait neutre malgré tout.

« - Il a été là pour moi tout le long de la grossesse et encore maintenant. C'est le parrain de notre fils, c'est mon meilleur ami, lui avoua-t-elle

- J'ai eu peur que tu me quittes ou que tu me dises que Saùl n'était pas mon fils. Tu sais, je ne peux pas t'en vouloir, je te fais confiance, lui assura Alvaro »

Elle était heureuse qu'il réagisse de cette manière, car parfois Alvaro pouvait être très impulsif et s'emportait pour rien.

« - Je suis vraiment contente que tu le prennes comme ça, je ne pensais pas que tu t'étais autant apaisé en si peu de temps, s'étonna la jeune femme

- C'est vrai que mon début de séjour a été très mouvementé, mais chaque soir en regardant les photos de Saùl que tu m'emmènes, ça me rend calme. Je me dis que je dois me tenir à carreau, si je veux sortir plus tôt que prévu. J'ai loupé beaucoup de chose avec lui et toi, alors je veux me rattraper, expliqua til »

Elle souriait à sa déclaration et lui donnait les photos de Saùl, et une où il y avait Samuel. Elle avait oublié qu'Alvaro était passionné de foot. Un grand supporter du FC Barcelone même.

« - Samuel Umtiti ! S'écria Alvaro

- Oui, c'est pour ça que je ne suis pas venue durant quelque temps. J'étais en Russie pour le soutenir, lui disait-elle

- Je suis déçu du parcours de l'Espagne, je m'attendais à mieux. Mais la France a été beaucoup plus mature dans son jeu, elle le méritait.

- Oui, je trouve aussi. Ils ont vraiment une belle équipe, c'est une famille pas une équipe je dirais

Il approuvait ce qu'elle disait en faisant un signe de tête, il la baissait et croisa ses mains sur la table.

« - C'est avec lui qu'est Saùl ? S'informa le jeune papa

- Oui, mais ne t'inquiète pas. Il s'en occupe très bien, le rassura-t-elle

- Je sais que tu ne confierais pas notre fils à n'importe qui. Quand est-ce que tu l'emmènes ici? Pour que je le vois ?

- Très prochainement, quand il aura 8-9 mois. Je le trouve trop jeune. »

Le garde tapait à la porte, pour dire que le parloir était fini. Elle se levait et ils s'embrassent et se font un câlin.

« - N'oublie pas que je t'aime, lui chuchota-t-il dans le creux de l'oreille

- Je t'aime aussi, conclu-t-elle en sortant de la pièce après lui avoir embrassé une dernière fois les lèvres »

Quand elle était dans sa voiture, elle pleurait comme à son habitude. Elle allait mieux, lui avoir parlé ça lui avait fait du bien mais elle ne savait pas si elle tiendrait le coup. Elle l'aimait, elle le savait. Elle en est sûre, alors il fallait qu'elle tienne, pour que leur amour perdure malgré la difficulté car elle avait fait énormément de sacrifice pour lui. Des choses que jamais elle n'aurait pensé faire quelqu'un. Elle l'aimait de ton son être et allait attendre qu'il sorte pour qu'il puisse vivre heureux tous les trois.

Elle allait chez Samuel pour aller chercher son fils, une fois arrivée, elle fait son petit rituel et entra sans toquer, elle était comme chez elle. Elle craquait en voyant la scène qui s'offrait à elle, c'était Samuel et Saùl qui dormait. Samuel tenait Saùl contre lui et son fils était accroché au cou de Samuel. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'immortaliser l'instant en les prenant en photo. Elle décidait de les laisser dormir, et de préparer à manger.

Pendant qu'elle faisait à manger, elle se rendait compte que c'était avec Samuel qu'elle entretenait une vie de famille. Elle avait beau se dire que rien n'était ambiguë entre eux, mais tout l'était. Elle était plus souvent chez l'international français que chez elle, son fils l'adorait alors qu'il n'avait vu que son papa à travers des photos. Elle n'arrivait pas à penser à autre chose.

Devait-elle s'éloigner de Samuel ou se rendre à l'évidence ?

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Saluuuuuut💩

J'espère que ce troisième chapitre vous plaira❤

Vous aimez la fiction pour le moment? 💞

Avis sur le chapitre?⭐⭐

Bisous, je vous aime fort fort fort💜

Une fiction sur Raphaël Varane a fait son apparition😊

Ig : @winchesterfc9💜

À ʟ'ɪᴍᴘʀᴏᴠɪꜱᴛᴇ • Sᴀᴍᴜᴇʟ UᴍᴛɪᴛɪWhere stories live. Discover now