Et quand ce couteau me tranchera la chair,
Scindera en deux mes veines,
Serais-je enfin en paix avec moi-même?
Ou me vouerais-je toujours une telle haine?
Électrique atmosphère.
Je me noie mais que tu me vois je fais signe de respirer,
J'ai trop longtemps lutter,
À continuer de nager contre-marées.
Je vais rejoindre les profondeurs maritimes,
Ne t'en fais, tout ça est la finalité légitime.
Le poignard au coeur j'avance.
Demain tu ne remarqueras même pas mon absence.
Puis, une semaine après le corbillard,
Tu te souviendras des moments où je titubais dans les couloirs.
Sans y prêter attention,
Tu m'as donné une raison de jeter les clefs de ma propre prison.
Ne t'en fais pas,
Si demain ma chaise reste innocupée,
C'est que je suis enfin à ma place,
Crois-moi.
Je n'aurai plus à me voir dans une glace.
Je suis enfin là où mes démons me laisse en paix.
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MAUX D'ENCRE
PoetryUne lame glisse dans un léger frottement sur le vieux papier, abîmé par le temps. L'encre se deverse peu à peu et laisse deviner au fur et à mesure des vas-et-viens incessants de la plume, des lettres... Discrètes dans un premier temps. Puis toujour...
