ᴏʙsᴇssɪᴏɴ - Tʜᴏᴍᴀꜱ Lᴇᴍᴀʀ

bonus 1. « je peux garder la lettre ? »

15 juillet 2018
Russie,

Point de vue de Julia :

Après tout ça, je vois mon père venir vers moi et je ne sais pas comment il va réagir du fait que je sois en couple avec un de ses joueurs. Je ne lui ai jamais parlé de ce que je ressentais pour Thomas, même si je pense qu'il a dû le comprendre. Il n'est pas né de la dernière pluie et puis avec toutes les allusions que font les gars à longueur de journée c'est facile à comprendre.

Didier : Alors comme ça Thomas et toi c'est officiel ?
Julia : Oui, je sais je suis désolée, papa de ne pas t'en avoir parlé mais c'était compliqué pour moi.
Didier : Je t'arrête tout de suite, je le savais. Et je suis heureux pour toi, car Thomas est un gars bien. Soyez heureux.

Je suis bouche-bée de la réaction de mon papa, mais je suis vraiment heureuse qu'il réagisse comme ça.

Julia : Comment ça, tu le savais ?
Didier : Je te voyais mal, je savais que c'était un garçon qui te rendais comme ça. Puis, vu la façon dont tu regardais Thomas c'était une évidence.

Donc mon père a remarqué ça, je suis surprise qui me le dise de cette façon, mais je suis contente qu'il réagisse comme ça.

Julia : Merci.

Il me sourit, et embrasse mon front. Il part, je regarde autour de moi et regarde s'il n'y a pas Thomas autour de moi. Il est avec mon frère, je m'avance vers eux.

Dylan : Tu l'as fait souffrir, je te casse la bouche. Sinon, bienvenue dans la famille beau-frère.

Je rigole, mon frère est lunatique c'est pas possible autrement.

Thomas : J'en prendrai soin.

Il me prend par la taille et il serre la main de mon frère tandis qu'il embrasse ma joue avant de partir voir Antoine.

Thomas : Ça va ?
Julia : Ça ne peut pas aller mieux.

Il m'embrasse et chaque fois je tombe un peu plus en amour pour cet homme.

Julia : J'ai un truc à te montrer, tu me suis ?

Il me fait un oui de la tête, et je lui prends la main. Et nous montons dans ma chambre, j'entre et il s'assied sur mon lit. Je sors la lettre que j'ai écrite quand j'étais folle de lui, et qu'il n'en faisait rien.

Thomas : Qu'est-ce que c'est ?
Julia : Une lettre, que je t'avais écrite quand j'étais mal, quand je t'aimais que tu t'en fichais. Et pour moi, c'est important de te la lire aujourd'hui.
Thomas : Je t'écoute.

Il pose sa main sur ma cuisse en me souriant, je lui souris et pose mes yeux sur la lettre.

Julia : Thomas, j'ai besoin de te parler, de te dire ce que je ressens pour toi, tu crois que pour tu es simplement une connaissance mais non, tu es bien plus que ça. Je pense à toi jour et nuit, je sais que tu en as toujours eu rien à faire de moi, mais moi j'aime tout chez toi. À commencer par ton sourire qui est la huitième merveille du monde, ton parfum que je reconnaîtrai parmi un milliard d'odeur, accro à ton prénom qui résonnent dans ma tête comme un battement de cœur dans l'abdomen, à ton regard qui quand se plante dans le mien me fait oublier. Tout ce qu'il se passe autour de moi, même si tu me regarde avec transparence. À ton visage et à toutes ses expressions plus parfaites les unes que les autres, à chaque geste que tu fais qui s'imprime dans ma tête dans le but de les connaître par cœur, à ta manière d'être qui me fait vaciller. Accro à la sensation que tu me fais quand tu es non loin de moi, le cœur qui bat j'ai même l'impression qu'il va exploser, je suis accro à toi simplement. Même aux petits détails ridicule mais ces détails qui font que tu es toi et qui me rendent folle. Je sais que tu t'en fous de tout ce que je ressens pour toi, mais c'est comme ça depuis que j'ai compris, compris qu'il n'y avait que toi que je voulais, et depuis que j'ai compris ça, je ne pense qu'à toi, ne regarde que toi. J'aimerai tant que ce soit pareil de ton côté mais je sais que c'est impossible, impossible car les regards que tu me jettes sont toujours plus froid les uns que les autres. Ces regards qui me blessent mais qui te rendent si parfait, j'essaie sans cesse de comprendre ce que tu ressens en regardant dans tes yeux, des fois je pense avoir compris mais peut être que je suis loin de ça, mais ne doute jamais de cette sincérité dans mon regard. Ce regard qui te fixe sans cesse, car ce regard ne voit que toi. Ce qui me fait le plus mal c'est quand tu es là, à quelque mètre de moi, et de me dire que je ne représente rien à tes yeux, tes yeux si bien formés, tes yeux qui me regardent comme une personne banale, alors que pour toi j'aimerais être bien plus. J'aimerais être celle que tu aimes, celle que tu prends dans tes bras, celle que t'embrasses, celle que tu regardes avec des yeux remplis d'amour. Même si je sais que tu t'en fiches, je ne veux pas t'oublier, ni passer à autre chose, de tout façon, tu m'as trop bouleversée pour que tu puisses redevenir une personne normale, comme tu l'étais avant. T'as trop pris impact sur ma vie, dans mon cœur qui ne bat que pour toi, mais je sais que cet amour non réciproque va perdurer et me détruire, parce que l'amour tue plus que n'importe quelle maladie incurable, à quoi bon vivre alors qu'on est complètement mort de l'intérieur ? Alors que la chose qu'on désire le plus, est celle qu'on n'aura jamais, mais on aime toujours ce qui nous détruit le plus n'est-ce-pas ?

Il me regarde, les yeux qui brillent. Il m'embrasse longuement, un baiser si doux et plein d'amour.

Thomas : Je suis désolé, de t'avoir fait vivre tout ça. Je m'en veux tellement si tu savais, tu ne mérites pas ça, tu mérites d'être heureuse. Je suis désolé pour tout, tu es celle qui me faut, et j'aurais dû le voir avant, je t'aime vraiment crois-moi.

Je souris et le prend dans mes bras, je suis si bien là.

Thomas : Je peux garder la lettre ?

Je lui tends, il la prend en souriant.

Thomas : Tu n'as jamais pensé à me la donner ?
Julia : J'ai toujours eu peur que ça serve à rien.

Il sourit, son sourire si parfait, si mignon. Il m'embrasse le front tendrement.

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Ça me manquait terriblement d'écrire sur cette fiction, alors j'ai écrit un bonus.

Qu'en avez-vous pensé?

Il y aussi une livre qui s'appelle "questions football" 👑