Il Suffit D'une Rencontre [ EN CORRECTION]

Chapitre 7 (CORRIGÉ)

[PDV MOI]

La mère de Zen me garde, l'amusement se reflétant dans ses yeux. Son père, lui, est un peu plus sceptique mais ne fit aucun commentire, ce que je lui en remercie. Si je suis, comme ils le disent tous, l'âme sœur de cet alpha, je dois me faire respecter, même par le chef en personne, ainsi que ses parents. Même si je ne compte pas rester ici toute ma vie, ça c'est certain.
Après ce petit moment de discussion, les parents de Zen me demandent de les suivre. Que vont-ils me demander encore ? Ils sont gentils, mais j'aimerais être un peu seule.
Nous montons sur une estrade et Sébastien commence à parler.

Sébastien : Mes chers amis, nous sommes réunis ici ce soir, pour fêter quelque chose que vous attendiez tous. Et ce moment tant attendu est arrivé. Mon fils, Zen à enfin trouvé son âme sœur, votre future Luna. Elle est particulière mais je suis sûr que vous l'aimerez. Vous lui devrez allégeance, respect et sympathie.

Éloïse prends la suite, car son mari est quand même très monopolisant je dois dire. C'est de famille ?

Éloïse : Mon cher époux à raison. Ce soir rendez honneur à notre meute pour lui faire un chaleureux accueil. Nous sommes fiers que notre fils l'ai trouvé, alors montrez-lui le meilleur de vous même. Voici Aria.

C'est à mon tour je pense. Je m'avance vers eux, même si je suis un peu en colère. Ils auraient pu me demander mon vis non ? Me plaçant aux côtés du couple Alph, j'observe cette meute. Tous, je Di bien tous, me fixent, me reluquent, découvrant l'âme sœur de leur alpha. Je ne peux m'empêcher de liseer un pli imaginaire sur ma robe, voulant faire bonne mesure. Ce n'est pas parce que je n'ai pas envie d'être ici que je dois être associable.

Moi : Bonsoir mesdames et messieurs. Je suis Aria Night. Ravi de faire votre connaissance. Comme viennent de vous le dire les alphas, je suis l'âme sœur de Zen.

Tous applaudissent. Ils crient des bravos, félicitations, luna... C'est très touchant. Ils ne me connaissent pas, mais pourtant ils ont l'air heureux de savoir que je suis la moitié de leur chef.Lorsque Sébastien levé ses mains pour réclamer le silence, plus aucun bruit ne retenti.

Sébastien : Bien, maintenant que les présentations ont été faites, la fête peut commencer. Zen, Aria, je vous prierai de bien vouloir débuter la fête par notre traditionnelle danse. Allez y ma chère.

Je dois faire une tête de trois mètres de long mais j'obtempère. Je crois que ce rôle n'est vraiment pas fait pour moi. Il a beaucoup de respnsabilitées, je dois être la pour chacun d'eux, je perd ma liberté. Même s'ils ont tous l'air très gentils, je ne resterai pas ici, c'est impossible. Je peux néanmoins faire un petit effort pour ce soir, et m'offrir un petit moment de détente, juste pour ce soir. Je descends les escaliers et Zen vient me chercher. Nous allons jusqu'au milieu du jardin, où le bal commence. Je plante mes yeux dans son regard, et n'y vois aucune animosité. Comment ça se fait ? J'avoue ne pas avoir été tendre avec lui depuis qu'on se connait.
La musique commence, et me redonne le sourire. Voilà une chose qui me fera toujours plaisir. Je suis prise comme, prise par la mélodie. Cette sensation. Je ne l'ai pas ressentie depuis longtemps. Les pas me viennent directement et Zen n'a pas à me guider. C'est si facile, j'ai l'impression d'avoir fait ça toute ma vie. Sans que je ne m'en rende compte, je commence à pleurer. Les larmes coulent le long de mes joues, et ma vue se brouille légèrement. Ce moment me fais remonter des souvenirs douloureux. Zen le remarque mais ne dit rien et ne s'arrête pas et je l'en remercie pour. Je vois bien qu'il voudrait s'arrêter et me prendre dans ses bras, mais je pense que pour ses parents et pour sa meute, ils se retient. Il fera certainement un très bon Alpha. Je lui en fais baver mais il est toujours là pour moi, comme c'est étrange. Jamais personne n'avait fait ça pour moi en dehors de ma meilleure amie. Je le regarde dans les yeux et mon esprit s'apaise. Mes larmes se tarissent et je me calme enfin. Il me sourit tendrement et je lui rends. C'est la première fois que je me calme aussi rapidement, alors je peux bien faire ça pour lui. Il est étonné au départ mais agrandit son sourire juste après. Un vrai gamin. La musique se termine, et lorsqu'on s'arrête je le remercie.