D'aussi loin qu'elle se souvient , les jours d'Arielle n'ont jamais été aussi moroses. Entre le décès de son double , sa rupture avec l'élu de son coeur , la jeune femme ne sait plus où donner de la tête .
Mitigée entre l'envie de vivre et...
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Je ne me rappelle vraiment de rien. Dans mon souvenir, nous étions dans la salle de réunion - qui faisait aussi gymnase - à écouter un certain Mr. Yeraz, et puis rien.
Je me rappelle aussi que j'ai fermé les yeux à un certain moment, pour je ne sais trop quoi. Mais c'est tout.
Par inadvertance, mes yeux tombent sur les fenêtres. Je ressens aussitôt le besoin d'avoir ce sentiment de liberté, de puissance. J'en ai besoin, en fait. Alors je me lève doucement, sous les regards intrigués de ma mère et de ma meilleure amie, vers cette fenêtre qui m'attire tant.
Mes mains poussent sur celles-ci malgré la douleur et les fenêtres s'ouvrent, faisant entrer le vent et virevolter mes cheveux. Je respire un grand bol d'air frais, secouant ma tête de gauche à droite.
— Machérie ? Interroge ma mère, et je sens qu'elle va m'anoncer quelque chose.
—Mhh ? Je fais doucement, plongée dans ma contemplation.Le paysage est si beau...
De la fenêtre de l'hôpital, je peux apercevoir un superbe jardin d'enfants, à l'intérieur duquel jouent un groupe d'enfants et pré-ados. Ils s'amusent, se taquinent, jouent à des jeux purement infantiles. Mes lèvres s'étirent inconsciemment en un sourire euphorique.
Ils sont si... cute.
Je les fixe un certain temps, puis finit par détourner les yeux. Ceux-ci se fixent ensuite sur le ciel, et là, impossible de les détacher.
Ce ciel est si... bleu ? Si expressif, si profond : j'ai l'impression de m'y perdre. De plus, le vent ajoute un petit quelque chose qui me plaît, qui me donne envie de rester ici, pour un certain moment.
— Tuvoudrais pas... revenir à la maison ? Elle me demande avec un calme perturbant.
Un ange passe.
Puis deux.
Et je décide de briser ce silence qui est, à mon goût, bien trop gênant.
— Pourquoi ?Je demande à mon tour, perplexe. Pourquoi retourner à la maison ?
— Il me semble que tu es encore bien trop affectée par le... comment dirais-je ... départ de ta soeur ?
— Je vais parfaitement bien. Pas besoin de s'inquiéter. Je fais d'une voix mielleuse et ironique.
— Ta mère veut juste t'aider, Arielle.S'exlame durement Allyn. Je pense que je vais... vous laisser. Au revoir Arielle et Mme.Owen.