I wanna make you happier

Chapter 1 : Lost

  J'avais comme certitude que la vie est horrible, terrifiante et cruelle, mais pas jusqu'à me prévenir de la seule personne qui compte pour moi, la seule personne qui croit encore en moi, qui ne pense pas que je suis folle, la seule personne qui a essayée de découvrir ce qui est passé. Cette personne est mon père et il est maintenant sous la terre.

  Un jour néfaste, mon père a eu un accident très grave et après deux jours il est mort . j'étais choqué je n'ai pas pleurée, je n'ai pas criée, j'ai rien fait, j'ai restée comme un statut à regarder le reste de ma famille en larmes.  tout est bouleversé dans si peu de temps. La famille et les amis de mon père et de ma mère sont là, mais, moi, je ne les sentaient même pas j'étais très seule dans ma boule, et cette dernière est trop grise pour que je parviens à voir quelque chose.

Les jours passent et tout est fini, les larmes sont séchés, les sourires ont retrouvés leurs places sur les visages sauf le mienne. Mon oncle Éric et  sa famille sont les seuls restés avec nous et j'aurais aimé qu'ils ne l'avaient pas fait .

Un soir autour la table du dîner, on était tout réuni. Soudainement mon oncle me sortait de mes pensées :

_Lucy tu es d'accord ?!

je ne sais même pas de quoi il parle. C'est tellement gênant . Un silence pèsent s'est propagé dans la salle mais mon oncle reprit en comprenant que je n'ai rien entendu de leur conversation :

_ Ça saura mieux de vivre avec nous, je serai très heureux que vous venez vivre chez moi à  l'Italie. Vous serez sous ma protection et mon frère pourrait reposer tranquillement dans sa tombe.

Comment je suis supposée de prendre cette nouvelle. Ses paroles résonnent comme un écho dans ma tête et je n'arrive pas à prononcer un seul mot. Et ma mère répond rapidement avant que je parviens à encaisser mon choc  :

_ je suis d'accord , en plus on a pas les moyens pour rester ici, bref je suis tellement reconnaissante pour ta proposition Éric .

Comment elle a dû fait ça ?! Comment elle a accepté sans même demander notre opinion ?! Je tourne la tête à droite et à gauche pour voir la réaction de mes soeurs et de mon frère, il me semble que tout le monde est heureux par cette nouvelle sauf moi et la femme de mon oncle Terresa.

  NON, je ne peux pas retourner à l'Italie, je saurais folle si je le ferais. Oh mon Dieu je pense que je suis dans un cauchemar. Je ne peux pas remettre les pieds là-bas, je préfère mourir d'y aller. Peut-être ils sont toujours là-bas, peut-être ils me feraient vivre la même chose ou pire si ils me retrouveraient. J'ai toujours refusée de voyager pour les vacances, les occasions familiaux et les fêtes, juste pour qu'ils ne me trouveraient pas, mais je vois que tout mes efforts vont tomber dans l'eau. Non, je ne les laisserais pas me jeter à la gueule du loup encore une fois. J'ouvre la bouche pour réplique mais ma mère m'arrête :

_ Je sais que tu ne veux pas aller à l'Italie pour je ne sais quel raison, mais ne sois pas égoïste Lucy, tu dois penser à nous, on n'a pas les moyens pour rester ici, ton père a laissé beaucoup de dettes et je souhaite que ce que vendre cette maison suffira pour les renverser. Si tu veux qu'on erre dans les rues et qu'on mendie, donc on va rester ici, si cela va te faire plaisir, ou si tu as une autre solution pour ces galères, vas-y, Dis-nous.

Devant aucune réponse de ma part, elle annonce le dernier verdict :

_ On va à l'Italie et ce n'est pas discutable.

Mon arrêt de mort est signé.

Hélas, maman tu ne sais pas ce que j'ai subit là-bas à mon jeune âge .  Je me lève pour rejoindre ma chambre suivie par les hurlements de ma mère. Une fois dans ma chambre je fonde en larmes. Les larmes que j'ai pensé perdre, maintenant elles tombent comme de la pluie. les événements de l'été de mes quatorze ans me revient. Et la sombre idée d'arrêter cette peine pour jamais me traverse l'esprit. Je secoue la tête en prenant  mon téléphone pour annoncer les nouvelles à ma meilleure et  ma seule amie. Mon père m'a toujours répété que partager nos malheurs et nos sombres pensées est la seule manière de les apaiser, de les confronter et la seule manière de continuer à survivre. Et pour la première que je veux lui confesser tout, il n'est plus là. Mais Malika est là, je la rejoins après la deuxième sonnerie.

_ Allô ?

_  Hi, Malika.

_ Y'a quelque chose Lucy, tu va bien ? Tu veux que je viens chez toi ? Lucy, je suis avec toi tu n'est plus seule.

_ Hey calme-toi Malika, arrête de paniquer pour rien, je suis bien pour le moment.

_ Tu m'appelle rarement Lucy, très rarement même. Et à chaque fois tu m'appelle il y'a quelque chose de grave. Donc ne me demande pas de me calmer. En plus ta voix est sèche, as-tu pleurée ?

Malika me connu plus que ce que j'ai pensée. Peut-être parce qu'on a vécu des choses similaires, qu'elle me comprend plus qu'autre personne.

_ Je ne nie pas. Bref je vais déménager chez mon oncle à l'Italie.

Après mes paroles, aucun son me parvient de sa part que je vérifie mon téléphone en  pensant qu'elle a raccrochée de choque.

_ Tu rigole ?

Sa voix est un simple chuchote. Est-ce que retourner à l'Italie est si terrifiant que Malika le pense, et elle qui ne l'a jamais visitée ? Est-ce que seul mon traumatisme là-bas la fait haïr ce pays si beau, qui me semble une guillotine, et eux les bourreaux.

_ J'espère. Hélas la vérité c'est que mon oncle a décidé de nous emmener chez lui pour nous protéger. Il ne sais pas qu'il me guide à l'enfer.

_ Tu vas faire quoi, Lucy ?

_ Rien, comme toujours. Je les avais laissée me détruire, une fois. Et si cela va se reproduire je les laisserais  détruire les pièces qui sont été sauvées.

_ NON, tu dois te battre Lucy. Tu sais tu es une fille très forte, tu as survécu tout ces galères toute seule, donc tu peux mener une bataille contre eux et tu vas apporter la victoire si tu as la volonté. Crois-moi.

_ Malika, j'ai essayée une fois, mais, j'ai perdu.

_ Essaie une deuxième fois, une troisième fois, ou une quatrième même. Juste ne baisse jamais les bras.

_ C'est facile de parler Malika.

_ Tu sais quoi ! Viens vivre avec moi.

Elle a la proposée d'une voix vive et plein de joie et d'enthousiasme comme si elle a trouvée l'idée du siècle.

_ Je ne veux pas te blesser, mais, comme tu connais tout sur ma vie, je connais tout sur la tienne. En plus c'est  impossible que ma mère me laissera derrière elle.

Ma mère a beaucoup des inconvénients, mais elle reste une mère qui ne lâchera jamais ses enfants.

_ Oui, tu as raison.

Son ton montre qu'elle est déçue de ne pas parvenir à m'aider, mais elle ne sais pas que cette discussion a suffit pour apaiser mon âme, pour me montrer qu'il y'a encore quelqu'un qui tiens ma main, et qui n'a pas l'intention de la lâcher.

_ Bonne nuit Malika.

Elle me souhaite le même, et je murmure un simple merci avant qu'elle raccroche.
 
Peut-être que je dois aller là-bas, pour que je ne vivrai plus dans la peur.

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Hola !

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