Presque...

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Moi : comme tu veux, je ne vais plus retarder les choses, trop hâte de faire de toi ma reine, de te faire l'amour chaque soir et de te rendre heureuse plus que tu ne le crois.

Cherifa : je t'aime Bachir.

Moi : je t'aime Chérifa.

Elle souri un peu et j'adore vraiment. On s'est encore embrassé et cette fois c'est plus long et plus passionné que les autres. Apparemment on se manquait vraiment et ces retrouvailles sont magiques. J'ai vraiment de pouvoir aller plus loin avec elle.

Cherifa : tu sais que je dois travailler demain ?

Moi : moi je suis en congé, je ne sais pas si je dois vraiment en réjouir.

Cherifa : ah oui c'est vrai, ton voyage annulé.

Moi : ouais

Cherifa : ne t'en fais pas, demain tout sera réglé.

Moi : oui j'espère vraiment, en finir une bonne fois pour toute .

Cherifa : bon tu me ramènes maintenant ?

Moi : on peut rester ici et veiller non? Ta mère dort déjà.

Cherifa : et Assane dans tout ça, en plus je viens de dire que je que je dois aller travailler demain.

Moi : c'est vrai, mais dis moi en parlant de boulot, j'espère que Karim ne te court plus après ?

Cherifa : je l'oublie même celui-là, il est tellement orgueilleux, quand je lui ai dit qu'il ne m'intéressait pas, il a arrêté de me parler.

Moi : ça ne m'étonne pas, et le vieux qui était à la fête de retraite de mon père ?

Cherifa : lui je n'ai jamais pensé à sortir avec lui même pour aller manger une glace. Sa façon de me parler et de me regarder me rappelle pas mal de souvenirs dit-elle en baissant ses yeux.

Moi : tu voulait juste me rendre jaloux en parlant gentiment avec lui.

Cherifa : oui pas faux !

Moi : alors tu n'avais pas vraiment tourné la page.

Cherifa : je te jure que j'étais sincère quand je te disais d'aller faire ta vie avec Nancy. Je me suis dit que c'était fini et je ne veux pas faire du mal à un pauvre enfant mais non je n'ai jamais cessé de t'aimer, de penser à toi. Plus les jours passaient plus j'avais du mal à accepter que tu n'étais plus à moi.

Moi : je suis à toi chérie.

Cherifa : pour ça on saura dans peu de temps.

Moi : ne t'inquiète même pas pour ça.

Cherifa : alors on y va ?

Moi : oui oui, allons-y.

Je dépose Cherifa chez elle avant de retourner chez moi. Je suis entré dans la maison en toute discrétion avant de rejoindre mon lit une bonne fois.

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Vendredi

Le lendemain je me suis réveillé vers midi. Je ne croyais pas que j'allais dormir autant. Évidemment la première chose qui m'est venue à l'esprit c'est le fait que je vais dire toute la vérité aux parents de Nancy et aux miens. Je suis sorti de mon lit, j'ai pris une douche avant de porter un pantalon et une chemise correcte. En partant à la cuisine pour trouver un truc à manger j'ai croisé Saly qui en sortait avec un verre d'eau à la main.

Chronique de Bachir : une erreur fatale [Tome 2]Where stories live. Discover now