Baby Girl

Toni

Confusion.
J'étais très confuse.
Et fâchée.
Et triste !
Pourquoi avait-il fit ce geste irrespectueux envers moi ?!
One way to find out comme dirait les anglophones puisque j'apporte Fangs brusquement hors de la classe pour savoir si il ne lui reste qu'une cellule cérébrale.

Moi: C'est quoi ton problème, Fangs ?!
Fangs: Je t'aime Toni !Je ne vais pas te laisser !
Moi : Ferme-la un peu, tu veux bien ?!
Fangs : Je peux la fermer en t'embrassant 😏
Moi: Et moi qui pensais que tu étais assez intelligent pour savoir que nous deux et notre relation se résume à une simple amitié !
Fangs: Eh bien notre amitié aussi est briser maintenant ! N'oublie que c'est de ta faute Topaz !
Moi : Tu rigoles j'espère ?!
Fangs : Absolument pas ! Tu n'es qu'une allumeuse bordel, trouve toi quelque chose d'autre à faire que sucer des bites et licher les filles !
Moi : Excuse-moi ?! Qu'es-ce que-

Sans qu'il puisse me laisser terminer ma phrase, il partit vers l'autre bout du couloir, là où la cafétéria s'y trouvait, pour oublier toute cette discussion et je fis de même, mais, par contre, je me dirigère vers les portes de sortie, pour faire sortir toute cette peine.
Tout à coup, rendue à l'extérieur, je commença à pleurer telle une petite fille.
Il avait raison, tout cette provocation amoureuse et ces faux signes sexuelles lui ont mélangé le cerveau.
Fangs a peut-être laisser échapper d'horrible insultes, mais je peux comprendre cette haine qu'il ressent.
Je suis toujours la cause d'une perte à quelqu'un et, dans ce cas et cette fois-ci, je devais réparer son coeur et le mien...

??? : Oh non, pourquoi pleures-tu ?

Je me retourne la tête subitement, curieuse de savoir qui se cache derrière mon épaule.
C'est Mme Blossom.
Elle me regarde, troublée, puis viens s'assir à mes côtés.
J'ai l'impression de ne pas pouvoir me retenir à tout lui avouer alors à quoi bon, je me sentirais peut-être mieux...

Moi : Fangs n'es plus mon petit ami ainsi que mon meilleur ami... la vie peut gâcher parfois la mienne si tu vois ce que je veux dire...

Elle ne répond rien et continue à hocher la tête pour me signaler qu'elle prête attention à mes paroles.

Toni : Il était le premier ami que j'ai eu de toute ma vie...nous nous sommes connues à la maternelle et rapidement nous sommes devenus comme frère et soeur. Il me manque déjà *soupire*
Cheryl : Je n'ai jamais eu une relation comme la sienne avec M.Fogarty, mais ce que je sais c'est qu'une autre personne t'attend...elle attends de devenir ta nouvelle partenaire en amitié ou même...en amour. Reste ouverte à de nouvelles amitiés Antoinette, tu veras, tu seras surprise ;)

Terminant sa phrase, je me perds dans son regard immédiatement.
Elle a un visage réconfortant, tendre et plein de bonté.
J'essuya mes larmes et ris nerveusement par la peur qu'elle m'a vu la fixer.
Nous restons immobile pendant un certain moment, le vent qui caresse nos joues et le soleil qui nous réchauffe puis sa main se déposa sur l'une de mes pommettes et ses lèvres venues rejoindre les miennes.
J'étais surprise et même choquée, mais agréablement satisfaite de son courage.
Nous gardons nos bouches collées pendant un long moment, puis arrêtons pour remarquer que son baiser n'était qu'un simple besoin de réconfort.
Je me sens...bizarre.
Je sais qu'un jour cette fille va m'aimer avec tout l'amour du ciel et voudra mes enfants, mais, avec évidence, il faut toujours attendre comme elle a dit...malheureusement je ne veux pas attendre !
Je sais que c'est elle !La fille de mes rêves et ma  future femme !
Celle qui m'attend !
Nous sommes destinées à être ensemble !
Alors pourquoi la vie fait-elle d'une professeure ? Et la mienne en plus !
Je suis la fille qu'elle demande intérieurement avec impatience !
Je recommence à laisser des larmes couler dans mon visage à l'infini.
Je connais Cheryl à peine,mais mes sentiments la connaisse depuis toujo-

Cheryl : Ne recommence pas à pleurer ma belle... *réfléchie* attends moi une seconde, je vais aller te chercher tes mouchoirs, d'accord ?
Moi : D'accord...

Si seulement elle ne ferait que me donner son nom de famille ainsi que me passer la bague au doigt, tout serait plus simple...
Je ne sais pas non plus comment réagir à toutes ses émotions profondes, comme si ma mort approchait si elle ne m'aimait pas en retour ou quelque chose comme ça.
Justement, alors que je m'imaginais mourir pour un amour jeune, la lumière clair du couloir changa pour un sombre rouge.
Je me rapproche des vitrines de la porte pour comprendre ce qui se passe.
Une chose au bout du couloir étrange apparu brusquement devant ma vue que je ne pourrais décrire.
La seule chose que mes yeux pouvait reconnaître était un homme en cagoule noir avec une arme de feu dans la main gauche qui se dirigeait vers ma rouquine.
Puis j'entendis son cri.
Celui de la victime de l'homme.
Avec évidence, la victime étant Cheryl.