𝕸𝖊𝖓𝖉𝖔𝖐𝖚𝖘𝖆𝖎

"Résignation"

La tristesse inonde mon âme à chaque fois que finit la journée laborale, c'est plus facile de rester à la tour de l'Hokage et faire n'importe quoi, il y a toujours des rapports à étudier, des missions à organiser, une manière d'occuper mon temps, de le tuer, pour ainsi dire, parce que du temps, il m'en reste trop depuis que tu n'es plus là.

Rentré à la maison et sentir le froid de la solitude me percer les os, est une torture à laquelle je dois m'habituer.

Comment m'habituer à ton absence Temari, si je sens encore ta présence dans chaque recoin de notre maison!?

Comment ne pas me souvenir de tes baisers de bienvenue, après une journée laborale exhaustive!?

Sans doute, c'étaient les moments les plus heureux de ma vie, parce que tu me reçevais toujours avec un beau sourire. Cependant, le cruel destin n'a pas voulu continué par m'offrir ce bonheur, il t'as prit de mes bras, t'as arraché de mes côtés, me laissant complètement désolé.

Mon regret augmente lorsque je marche vers notre chambre. Entré là, est un véritable martyre pour mon cœur; la voir si vide, sans vie, parce que la passion et la joie se sont envolées avec ton départ.

Comment ne pas sentir de la nostalgie en regardant notre lit? où chaque nuit nous expressions ce que nous ressentons, l'amour, la tendresse, la passion, la folie. Tellement de rencontres que nous partagions, femme, desquelles il ne restent plus rien, seulement des souvenirs de jours heureux que j'évoque maintenant avec tristesse.

<<Résignation>> est le seul mot que j'entend de la part de mes compagnons et amis. Que c'est facile pour eux de me dire celà et si difficile pour moi de l'accepter!!

-Femme, pourquoi es-tu partie si tôt? je me pose souvent cette question sachant que je n'obtiendrai aucune réponse.

-Pourquoi fallait t-il que ça t'arrive à toi? murmurai-je avec détresse. Le hasard du destin, peut-être la mauvaise fortune, je ne sais pas. Jamais tu n'a été malade, mais un anévrisme cérébral fulminant ne te prévient pas, il vient simplement.

<<Résignation>> ma tête peut l'accepter mais pas mon cœur. Mais au fond de mon âme je sais que je dois m'y conformer, vu qu'il y a une raison plus que suffisante pour que je continue d'avancer.

Le son de la porte me sortit de mes pensées.

-Salut Shikamaru, dit ma mère, je t'ai senti arrivé mais je n'ai pas pû venir t'acceuillir, j'étais entrain de coucher Shikadai.

-Comment vas-tu maman, j'éssaie de sourire pour ne pas la préoccuper plus.

-Bien mieux que toi à ce que je vois, elle me regarda avec affection, il n'est pas nécéssaire que tu fasses semblant avec moi, sachant bien que je suis passée par là.

-C'est impossible de te tromper, dis-je avec mélancolie, Comment s'est comporté Shikadai? Il t'a énervé?

-C'est un paresseux comme toi, il n'a pas d'énergie pour énerver qui que ce soit, je souris en coin face à ce commentaire, il a fait quelques pas dans le jardin et s'est fatigué; il s'est assit et à observer avec attention les fleurs et les plantes, comme le faisait sa mère.

-Il sera un Nara galère, je retenais mes larmes en gardant le sourire.

-Oui mon fils, il en sera ainsi, me dit-elle doucement avec les yeux larmoyants, ensemble avec lui tu surmonteras ta douleur. L'acceptation tarde, Shikamaru, mais vient, surtout si tu as quelqu'un à qui t'accrocher pour continuer.

-Merci pour tout maman, je l'embrasse fortement ne pouvant éviter de déverser mes larmes.

FIN.

Cette histoire n'est pas mienne.